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3.5/5 (sur 99 notes)

Nationalité : France
Biographie :

Après des études à l'IDHEC (Institut des Hautes Études Cinématographique) Jean-Paul Feuillebois a travaillé comme Assistant réalisateur (deuxième, puis premier) sur plus de 20 films pour le cinéma et la télévision avant de réaliser lui-même des courts métrages, des documentaires puis deux longs métrages français (Venus et Miss Catastrophe).

Il est coscénariste et dialoguiste dans plusieurs films français, codialoguiste de la version française du Retour des trois Mousquetaires de Richard Lester, et directeur d'écriture pour trois séries télévisées françaises.

Il est l'auteur de "Victoria la Scandaleuse", publié en France en 1979 puis en Italie et en Espagne l'année suivante. Ce livre a été primé par les lectrices de Elle Magazine.

Il est aussi l'auteur de Simone par Simone, un roman biographique sur le monde des travestis.

Jean-Paul Feuillebois est cofondateur de l'Association du Festival International de l’Écriture Cinématographique de Bordeaux.

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Source : http://milan.free.fr/victoria/baseFR.html
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Mine de rien, entre les coups de fil, les pochtrons, les amochés, les escroqués, les dévalisés, Fred se muscle les mains avec une balle de caoutchouc, sous le comptoir de l'accueil, parce que, à son avis, si une flique veut survivre dans un milieu de machos pervers, il lui faut de la poigne.
Et la poigne, ça n'a rien d'inné, ça se fabrique, ça s'entretient.
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Il y a un bonheur supérieur à celui de commander au monde, c'est de n'obéir à personne.
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- Oh Jocelynde, visez-moi cette vieille peau, je veux dire, hem, lorgnez cette ancienne femme, là, un chapeau pareil est-il envisageable ?
- Marc-Antoine, vous avez la dent raide... Ah ! Nous autres, femmes pauvres, devons bien nous assurer pour paraître à vos yeux acérés.
- Vous ! Jocelynde amie ! Ne soyez pas si pudibonde. Vous êtes splendide. Petite apocryphe ! Et d'une élégance si résumée. D'une beauté si classique et appétissante. Comme dit le poète : "Je meurs de faim au bord de la rivière".
- Que vous êtes fou tout à fait ! Voulez-vous me laisser rougir ! Et retenez votre main de grignoter la mienne, je ne suis pas en mesure.
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- Repassez, à l'occasion, ce sera plus simple.
Et voilà, tout est raté. Jean-Mi se retrouve dehors sans s'en rendre compte. Il retourne tristement à sa voiture. Quand une journée commence mal, elle ne finit jamais bien. Ca se sent. Il faudrait rentrer chez soi peinard, sauter au lit avec une terrible rousse et s'envoyer en l'air jusqu'à l'extinction de voix.
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Ce n'est pas parce qu'il manque de bonne volonté, Victor. Ni de capacités. Il en faut pour se tirer hors de galère tout seul, sans rien ni personne. Il en faut pour quitter la jungle et supporter chefs et cheftaines. Il réussit même à se trouver une active Julie qui l'initie à l'amour convenable et aux arcanes du commerce. Il apprend un métier avec un maître, comme à la télé. D'où vient-il que le beau programme tourne au tragique ? C'est qu'au débutant échoient toutes les corvées, même les plus improbables. On ne peut pas toujours se résigner...
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Dans ces campagnes vertigineuses où les distances ne se comptaient pas en kilomètres mais en demi-heures, où les communes étaient des réunions de dizaines de hameaux perdus dans des pentes, le rôle du facteur était d'entretenir le moral des populations, de faire circuler les nouvelles, de rendre de menus services, monter le pain, le sel et les médicaments, sans distinction de rang, du plus humble retraité à notre distinguée marquise.
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L'inspecteur-chef tourne une seconde les yeux du côté du blondinet.Mais si brièvement que personne n'y prend garde.Puis il écoute, attentif maintenant ,le récit de Maginus.Celui-ci a terminé.
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On n’avait jamais ici, d’une manière ou d’une autre, laissé un crime impuni. Quand il n’y a plus de loi arrivent les loups.
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- Ma vie est fichue maintenant.
- Tout de même, pour une simple...
- Salopard !
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Les menaces de la municipalité restaient sans effet … (…) Le maire essaya bien un peu sournoisement de faire donner les gendarmes, mais ils avaient chez Piélou leurs habitudes.
(...) Ils passaient « pour voir » de temps en temps. «Pour boire », ricanait Piélou. Il redoutait ces visites. Il aimait bien les gendarmes, leur uniforme, leur aplomb, puissance qu'il convenait d'apprivoiser. Il ne craignait pas pour son commerce clandestin. Les gendarmes causaient de choses et d'autres et surtout des touristes. (…) Ils se souciaient beaucoup des drogués. (…) Quand le soleil passait derrière la montagne – il faisait vite sombre dans ce fond de vallée –, ils s'essuyaient sous le képi, en manière de signal.
Piélou posait la bouteille sur la petite table rafistolée, sous la treille : « Vous en prendrez bien un, pour la route? ». Ils n'en prenaient pas un, mais quatre, mais six, autant qu'ils pouvaient en tenir sans se croiser les pieds. Ils préféraient de loin la fabrication de Piélou – pas tant à cause du goût fort en marc que du titrage imbattable : 50,60 degrés. Ils devenaient vite violets et desserraient leur col. Tandis qu'il s'excitaient, renchérissaient sur des exploits arrangés, la Piélouse poussait à grands cris les brebis et les chèvres vers l'étable. Elle y disparaissait pour soigner les bêtes.
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