Ne laissez pas passer une occasion de voir la beauté en chaque chose. N’allez pas au bout du monde ou de l’argent pour apprécier l’éclat de notre monde. Simplicité, imperfection et modestie. Voilà ce qui a changé ma vie. Depuis, le stress et les ambitions futiles ont disparu de mon espri
Je voudrais pleurer. Oui : juste pleurer. Une petite larme. Une goutte minuscule qui roulerait lentement le long de ma tempe vers mon oreille et qui me dirait que « oui », je suis un être humain, digne de ce nom.
Un homme qui comprend les autres. Qui les aime.
Voilà, c’est ça le wabi-sabi. C’est la beauté des choses telles qu’elles sont, dans leur imperfection, à un moment précis. En sachant bien que ça ne durera pas.
Et puis, comme toujours dans ce genre de conversation arrosée de fin de soirée, on a fini par philosopher, on est parti sur les grands principes de l’existence. L’homme, avec ses cheveux blancs mi-longs, il en connaissait un rayon.
Il nous a parlé de la sagesse asiatique et surtout, de la philosophie japonaise. Il nous a parlé du wabi-sabi. Rien que le mot nous a fait tanguer.
Quand vous comprenez que tout est passager, que rien ne dure, vous savourez beaucoup plus les moments riches et furtifs d’une vie qui s’écoule. Et en même temps, vous appréciez les marques du temps qui passe, comme par exemple, de la mousse bien verte sur une vieille pierre.
J’ai perdu trop de temps à perdre mon temps. En fait, non. Je ne l’ai pas perdu. On ne perd pas son temps. On l’utilise d’une manière ou d’une autre. Pour atteindre les rêves des autres ou les siens.
Y’a des histoires de « cric », de « crac » et puis un mot qui sonne comme « zandoli », je crois. En tout cas, c’est agréable à écouter. Ça me délasse dans ma douleur.
Tout ce que vous faites, jour après jour, n’a que peu d’importance. La façon dont vous le faites, l’intention que vous y mettez, oui, ça c’est important !
L’amour, ce n’est pas une histoire d’artifices. C’est ce qu’il y a dans le cœur, un petit geste, un toucher, une caresse.
Se sont des évènements que vous préféreriez oublier. Mais ce qui est fait est fait. On ne peut plus rien y changer. Regardez plutôt vers demain matin. Vers le soleil salvadorien et toutes les possibilités qui vous sont offertes.