Nostradamus ou le prophète en son pays : débat
Tribunal de l'impossible : Débat avec
Michel SUBIELA, le docteur
Gaston FERDIERE (vice-Président de la
société française de l'expression),
Serge HUTIN (écrivain),
Jean-Pierre DUBOIS-DUMEE (journaliste),
André BARBAULT (astrologue) et Michel ROUZÉ (journaliste
scientifique). Peut-on accorder
foi aux célèbres centuries de
Nostradamus ?
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Le but de la prière est moins d’obtenir ce que nous demandons que de devenir autres. (Julien Green.)
Bonjour n’est pas un mot anodin, un bouche trou, un simple rite, une entrée en matière. Certes c’est souvent ainsi que nous l’employons.
Or bonjour est un souhait. Un souhait plein de sens. D’ailleurs bon-jour, c’est le même mot que bon-heur. Souhaiter le bonheur c’est déjà, un peu, le donner.
C’est même davantage encore : un engagement. Peut-on souhaiter du bonheur à son frère, affirme St Jacques, sans rien faire pour lui ? Ainsi nous nous donnons le bonheur les uns aux autres.
On interrogea un jour Mozart en lui demandant pourquoi il écrivait de la musique. Il répondit : « Je cherche deux notes qui s’aiment. » Cette phrase résume ce que fait Dieu. Il cherche à mettre en contact d’une part, son Fils aimé qui exprime tout ce qu’Il est, et d’autre part l’homme.
« S’il te plaît » est un appel à l’attention de l’autre, à son amour.
« Je t’aime » est l’expression de la plus grande proximité possible. Bonjour, merci, pardon, s’il te plaît traduisaient une relation étroite souvent méconnue. En disant « je t’aime », on ne reconnait pas seulement la dignité de l’autre, on l’approche jusqu’à se fondre en lui ― que ce soit un homme ou une femme, une mère et son enfant, un croyant et son Dieu. De la proximité on passe à l’intimité.