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3.4/5 (sur 61 notes)

Nationalité : États-Unis
Né(e) à : Tarrytown , 1957
Biographie :

Jean Zimmerman est auteur, poétesse et historienne.

Diplômée de Barnard College, elle a obtenu un MFA en écriture à Columbia University School of the Arts.

Elle est l'auteur de plusieurs ouvrages historiques : Love, Friecely: A Gilded Age Romance (2012), ainsi que The Women of the House: How a Colonial She-Merchant Built a Mansion,a Fortune, and a Dynasty (2006).

Le Maître des orphelins (The Orphan Master, 2012) est son premier roman.

Elle habite à Ossining, New York, avec son mari Gil Reavill, auteur, journaliste et scénariste et sa fille.

site:
http://jeanzimmerman.com/

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Payot - Marque Page - Jean Zimmerman - Le maître des orphelins.


Citations et extraits (41) Voir plus Ajouter une citation
Première règle, avec les hommes : ne pas croire un mot de ce qu’ils vous racontent. Leurs paroles ne sont que l’emballage du cadeau, qu’il faut déchirer pour révéler la vérité. Cherchez plutôt cette partie d’eux-mêmes qu’ils taisent, ces secrets qu’ils croient dissimuler, mais qui sont en réalité exposés aux yeux de tous.
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Le chasseur avec qui elle allait marchander pouvait tout bonnement disparaître dans la nature impénétrable avec son arme, sans lui donner de fourrures au printemps. Il pouvait périr au cours de l’hiver plein de dangers. Ou encore il pouvait mourir entre les mains d’autres wilden, être dévoré par des bêtes, sombrer dans la folie.
Sans risque, pas de profit. Son père le lui avait appris à l’époque où il la faisait sauter sur ses genoux. Plus on prend de risque, plus il y a de profit. Dès son plus jeune âge, Blandine voyait l’achat et la revente comme un jeu délicieux. Elle n’avait jamais désiré autre chose que se consacrer au commerce.
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Les pauvres étaient-ils accablés par la pauvreté parce qu’ils étaient nés dépourvus de toute fibre morale ou était-ce leur environnement dégradé qui les corrompait ?
La réponse avait son importance. Car si la nature dictait notre destinée, il était inutile de dépenser de l’argent en programmes sociaux, en efforts d’éducation ou pour améliorer les conditions de logement des infortunés de la société : ils étaient ce qu’ils étaient et l’on n’y pouvait rien changer. En revanche, si, avec une dose de soutien suffisante, il était possible de rediriger la destinée des pauvres, la charité devenait fondamentale.
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La salle des comptes de la Compagnie des Indes occidentales occupait tout le rez-de-chaussée d’un entrepôt de brique rouge, construit le long de l’East River, sur la rive sud-est de l’île de Manhattan.
Le huitième jour du mois d’octobre 1663. Dehors, une chute de neige précoce. Dans les locaux bondés du comptoir, bruyants et saturés de fumée de tabac, les marchands inspectaient les marchandises, les tonneaux, en s’observant les uns les autres. Sous le brouhaha des voix, le tintement musical des pièces et les sonorités creuses des monnaies, plaisants à toutes les oreilles.
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« Cela m’en fait dix, déclara Visser en se référant au manifeste du Margrave. Uniquement des garçons cette fois, je crois ?
— Prenez-les si vous voulez, dit Kouwenhoven. Ils ne m’ont servi à rien. »
Les orphelins hollandais amenés par le Margrave, comme l’indiqua le second, attendaient dans la cale avant du bateau.
Ils étaient à la charge d’un hospice, un fardeau pour les finances publiques de Patria. La Nouvelle-Néerlande, elle, avait terriblement besoin de bras, des bras en nombre, pour faire tourner la colonie.
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À Delémont, dans le Jura suisse, le régicide William Crawley vivait avec sa sœur, au vu et au su de tous, dans une pension*1 du faubourg des Capucins, près de l’hôpital.
Tandis que les cloches de Saint-Marcel sonnaient les vêpres, la sœur de Crawley, Barbara, regardait l’obscurité descendre sur la ville depuis la terrasse de l’étage accolée à la cuisine. Bien qu’elle fût toujours aux aguets, elle ne vit pas les trois individus surgir de la rue des Elfes et s’approcher de l’entrée au rez-de-chaussée.
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On creuse profond, très profond maintenant. Et plus on creuse, plus on fait de profits. En 73, on a touché le gros lot. On a tous appris sur le tas, on a creusé, on a manipulé la terre, et puis on a trouvé du sulfure. Ce n’est pas de la magie, non : c’est de la science. Votre père connaît tout ça. L’esprit scientifique le plus doué de sa génération ! Parce que c’est bien de chimie qu’il s’agit : c’est du chlorure d’argent, rien d’autre, mais ça rend les gens fous.
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Cogito ergo caput meum adolet, se dit-il en imitant la stupide prédilection du gouverneur pour la phraséologie latine. "Je pense, donc j'ai mal à la tête."
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Mais le destin dynastique des Stuarts connut un tournant. Le 3 septembre 1658, le lord-protecteur Oliver Cromwell, chef de la rébellion, un homme « brave et cruel » (d’après Clarendon), mourut en essayant de faire passer un calcul rénal. Après plus de deux ans de chaos autour de la succession, le Parlement anglais invita Charles II à revenir chez lui pour y occuper le trône.
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Peut-on penser sans mots ? Tous les scientifiques qui avaient étudié les enfants sauvages s’étaient heurtés à la question du langage. Qu’ils aient été élevés par des ours, des loups, des chèvres sauvages et même, dans un cas, par des rats, la plupart de ceux-ci s’étaient révélés incapables d’apprendre à parler et on les avait donc considérés comme des idiots.
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