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3.45/5 (sur 28 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Lannion , le 28/12/1944
Biographie :

Jean de Kervasdoué (nom usuel de Jean de Kerguiziau de Kervasdoué) est un professeur d'économie français né le 28 décembre 1944 à Lannion. Il est titulaire de la chaire d'économie et de gestion des services de santé du conservatoire national des arts et métiers (CNAM)1] et membre de l'Académie des technologies. Il a été directeur général des hôpitaux.
Ingénieur agronome de l'Institut national agronomique Paris-Grignon, il a également un MBA et un doctorat en socio-économie de l'Université Cornell aux États-Unis.
Économiste spécialiste des hôpitaux, il est très critique du système de santé français, dénonçant le peu d'attention accordée au malade et la trop grande intervention de l'État[3]. Il plaide par exemple pour une plus grande autonomie des hopitaux et dénonce les acteurs des hopitaux, qui, selon lui, « confondent service du public et service public, voire défense du statut public ». Il dénonce la centralisation excessive du système de santé et prêche pour l'autonomie complète des établissements hospitaliers.
Il est très critique envers les média et le manque de professionnalisme de certains journalistes et est opposé à l’inscription, sous sa forme actuelle, du principe de précaution dans la Constitution du 4 octobre 1958, écrivant ainsi : « La faille la plus profonde de ce principe de précaution, son péché originel est un péché d'orgueil. Il laisse croire que l'on pourrait se prémunir de tout car l'on pourrait toujours déceler la cause d'une catastrophe potentielle »
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Source : Wikipédia
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Cependant, plus que jamais, la religion écologique tente d’imposer sa loi. Pour y parvenir, elle sort son arme favorite: la peur, s’inspirant de l’Eglise catholique qui, durant des siècles, s’est servie de celle de l’enfer pour asseoir son emprise. Aujourd’hui les écologistes utilisent les mêmes ressorts avec le même succès. Ainsi, Greta Thunberg, la Savonarole du Nord harangue l’humanité et y trouve un terrain fertile: l’écologie est devenue la religion de ceux, nombreux, qui n’en ont plus.
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La censure s’étend. Non pas celle de l’Etat, il n’en a pas encore besoin, mais celle des médias et de l’édition. Ainsi plusieurs éditeurs ont refusé d’envisager la publication de cet ouvrage, considérant que critiquer la bien-pensance écologique dominante, fût-elle infondée, était inenvisageable. Un retour aux années cinquante, où l’intelligentsia trouvait qu’il était inconvenant de critiquer le communisme et l’Union soviétique!
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Le 17 juillet 1852, un journal britannique, le Hampshire Advertiser de Southampton, rappelait à ses lecteurs les faits suivants." En 1132 en Alsace les sources se tarirent et les ruisseaux s’asséchèrent. Le Rhin pouvait être traversé à pied. En 1303 et 1304, la Seine, la Loire, le Rhin et le Danube pouvaient être traversés à pied. En 1556, il y eut une sécheresse généralisée dans toute l’Europe. En 1646, il y eut en Europe 56 jours consécutifs de grandes chaleurs. En 1718, il n’y eut aucune pluie entre les mois d’Avril et Octobre. Les récoltes furent brûlées, les rivières asséchées et les théâtres fermés à Paris par ordre du préfet de police en raison des températures excessives. Le thermomètres enregistra 45° à Paris". […..] En 1718, selon Emmanuel Le Roy Ladurie, la canicule aurait fait 700 000 morts (en France).
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Au delà on peut s’interroger: quelle écologie va l’emporter? L’écologie scientifique ou l’écologie politique?
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Aristote avait prévu l'impuissance d'une démocratie à fonder les décisions politiques sur le savoir et l'expertise et son incapacité à résister à la démagogie. Il considérait en outre qu'il fallait exclure les sophistes de toute discussion ; s'il revenait sur Terre, il n'aurait plus grand monde à qui parler.
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" Nous ne sommes pas des drogués des médias, pourtant pas un jour ne s'écoule sans que nous entendions des propos empiriquement faux étayés par une source journalistique, politique ou intellectuelle qui semble incontestable. Mais la religion écologique séduit ".
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Jean de Kervasdoué
Pour les écologistes politiques et par extension pour les défenseurs du bio, la nature serait simple : d'un côté le "chimique", c'est à dire, pour eux, le mal; et de l'autre, le "naturel", autrement dit le "bien"! Mais la nature n'est ni simple ni manichéenne.
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Il n'y a pas d'agronomie sans pesticide, pas plus qu'il n'y a de médecine sans médicaments.
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" Ainsi, Greta Thunberg, la Savonarole du Nord, harangue l'humanité et y trouve un terrain fertile: l'écologie est devenue la religion de ceux, nombreux, qui n'en ont plus" .
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Aujourd'hui, des organisations aussi non gouvernementales (ONG) que non scientifiques, avec l'appui de la presse, manipulent l'opinion.
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