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3.48/5 (sur 40 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Noyant-d'Allier , le 06/05/1929
Biographie :

Jeanne Cressanges, née Jeanne Mouchonnier, est une femme de lettres française, scénariste-dialoguiste, essayiste et romancière.

Son pseudonyme Cressanges est tiré du nom d'un village de l'Allier proche de son village natal.

En 1959, elle publie son premier roman chez Grasset, "La Femme et le manuscrit".

Entre 1960 et 1970, elle est lectrice chez Julliard et chroniqueuse aux "Nouvelles littéraires". En 1968, elle s'installe à Épinal, pour suivre son mari.

Le département des Vosges a servi de cadre à plusieurs de ses romans, comme "Les Eaux rouges" (1988) et "Le Luthier de Mirecourt" (1999).

"La Vraie vie des femmes commence à quarante ans" a fait grand bruit lors de sa parution, en 1979. Elle a accumulé de nombreuses réussites éditoriales - avec ses essais sur la vie des femmes - et a su mener de front une carrière d'écrivain apprécié.

Depuis les années 2000, Jeanne Cressanges s'est tournée vers le roman historique, ce qui nous a valu de beaux romans, vibrant de vie et d'émotion, comme "Les ailes d'Isis" (2002, Feuille d'or de la ville de Nancy) ou "Soleil des pierres" (2005, prix Erckmann-Chatrian).

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Source : http://www.imaginales.com
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Citations et extraits (6) Ajouter une citation
Elle aurait préféré le brouillard. Elle aimait tout ce qui n’était pas sûr.
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Il est facile de plastronner quand la vie vous est douce. C'est dans la misère qu'on reconnait la vaillance.
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Je le revois à son établi, caressant d’un pouce déformé la chair du bois et ses veines. Un voluptueux qui,pour le violon et les femmes, faisait passer le corps bien avant l’ame. Et la robe avant le corps. Le vernis, il en a cherché la composition toute sa vie pour rendre ses violons plus brillants sans s’apercevoir qu’il en étouffait parfois le son. Mon père avait l’œil plus sensible que l’oreille. J’ai hérité de ce travers, m’ennivrant du toucher, de l’odeur, plus que de la voix… Mais tu es femme, ma fille et tu ne peux comprendre.
Je comprends, dit elle sans relever la tête.
Il s’étonna.
Je comprends, poursuivit-elle. Quand pour aider mes frères, je polis un fond ou une table, , je sens sous mes mains frémir tout l’ arbre,, des racines aux plus hautes branches. C’est aussi délicieux que de poncer un enfant qui s’est roulé dans la poussière. Je sais que l’on peut être grisé par le safran dont vous enduisez vos bois et les essences de vos vernis. Faudrait-il se ganter les mains, fermer les yeux, se boucher le nez, n’être plus qu'oreille pour faire un violon ?
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Elle avait quitté son appartement parisien par un petit matin ouatiné de brume. Grosse valise, caddy rempli de provisions dans le coffre de sa voiture, elle s’installa au volant, réprima un léger frisson. Le serpent dit « Angoisse », fidèle compagnon depuis des mois, était bien là, dans son ventre, ne dormant que d’un œil, prêt à lui sauter à la gorge. Elle s’encouragea : belle journée d’été, pour prendre la route de l’Est. C’était la première fois.
Quand Éléonore Frévent, une consœur journaliste et néanmoins amie, lui avait donné les clefs de la maison de sa mère au lieu-dit « Le bout du Monde », dans ce restaurent libanais où elles aiment se retrouver une fois par mois, elle lui avait dit : « Compte quatre heures de route pour arriver à Saint-Dié. Après, tu prends la direction de Saint-Florentin. Tu verras, ça grimpe, ça grimpe. Trois, quatre kilomètres après, sur la route de Lantamont, tu trouveras une vieille auberge isolée sur ta gauche, « Au bon repos », et, encore plus haut, sur la droite, une ferme abandonnée. […] Bien sûr, à l’intérieur, il y aura du ménage à faire… quatre ans que ma mère est morte et que je n’y suis pas retournée. Mais tu seras chez toi. Calme et silence… puisque c’est ça que tu cherches !
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"Je me rends compte que nos échanges, pourtant si confiants, sont restés à la surfaces des choses. Sans doute l'essentiel est-il dans l'indicible ou dans la musique."
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"Le talent vient de ce hurlement de naissance quand nous avons su le conserver en le domestiquant."
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