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3.57/5 (sur 28 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Montpellier , le 30/09/1883
Mort(e) à : Montpellier , 1972
Biographie :

De son vrai nom Louise Jeanne Baraduc, Jeanne Galzy est une femme de lettres protestante, sévrienne et agrégée. Professeure en 1912 à Montpellier dans un établissement de garçons (elle est une des premières femmes à le faire), elle retrace cette expérience dans 'Une femme chez les garçons' (Payot, 1919). Prix Fémina-Vie heureuse en 1923 pour son roman 'Les Allongés', écrit à Berck où elle est hospitalisée pour une tuberculose des vertèbres, elle est membre du jury Fémina de 1940 jusqu'en 1977. Dans son roman 'Jeunes filles en serre chaude' (1934) elle fait le portrait des élèves de l'E.N.S de Sévres avant 1914.




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« Une anthologie de femmes-poètes ! - Eh oui, pourquoi pas ? […] On a dit du XIXe siècle que ce fut le siècle de la vapeur. le XXe siècle sera le siècle de la femme. - Dans les sciences, dans les arts, dans les affaires et jusque dans la politique, la femme jouera un rôle de plus en plus important. Mais c'est dans les lettres surtout, - et particulièrement dans la poésie, - qu'elle est appelée à tenir une place considérable. En nos temps d'émancipation féminine, alors que, pour conquérir sa liberté, la femme accepte résolument de travailler, - quel travail saurait mieux lui convenir que le travail littéraire ?! […] Poète par essence, elle s'exprimera aussi facilement en vers qu'en prose. Plus facilement même, car elle n'aura point à se préoccuper d'inventer des intrigues, de se créer un genre, de se faire le champion d'une idée quelconque ; - non, il lui suffira d'aimer, de souffrir, de vivre. Sa sensibilité, voilà le meilleur de son imagination. Elle chantera ses joies et ses peines, elle écoutera battre son coeur, et tout ce qu'elle sentira, elle saura le dire avec facilité qui est bien une des caractéristiques du talent féminin. […] Et puis, au moment où la femme va devenir, dans les lettres comme dans la vie sociale, la rivale de l'homme, ne convient-il pas de dresser le bilan, d'inventorier - si l'on peut dire, - son trésor poétique. Les temps sont arrivés où chacun va réclamer le bénéfice de son apport personnel. […] » (Alphonse Séché [1876-1964]) « Il n'y a pas de poésie féminine. Il y a la poésie. Certains et certaines y excellent, d'autres non. On ne peut donc parler d'un avenir spécial de telle poésie, masculine ou féminine. La poésie a toujours tout l'avenir. Il naîtra toujours de grands poètes, hommes ou femmes […]. Où ? Quand ? Cela gît sur les genoux des dieux, et nul ne peut prophétiser là-dessus. […]. » (Fernand Gregh [1873-1960]) 0:00 - Jeanne Neis Nabert 0:53 - Jeanne Galzy 1:24 - Anie Perrey 2:06 - Katia Granoff 2:45 - Louise de Vilmorin 3:32 - Yanette Delétang-Tardif 4:31 - Anne Hébert 5:13 - Générique Vous aimerez peut-être : QUI NYMPHE, QUI MADONE #12 : https://youtu.be/_wcvfKF95-A QUI NYMPHE, QUI MADONE #11 : https://youtu.be/UGX87mD2NRE QUI NYMPHE, QUI MADONE #10 : https://youtu.be/gpR3cP7lxR4 QUI NYMPHE, QUI MADONE #8 : https://youtu.be/¤££¤42Louise de Vilmorin36¤££¤ QUI NYMPHE, QUI MADONE #7 : https://youtu.be/bPexQr8zYWY QUI NYMPHE, QUI MADONE #6 : https://youtu.be/IKim_loBAbs QUI NYMPHE, QUI MADONE #5 : https://youtu.be/p1ZeL66gnaY QUI NYMPHE, QUI MADONE #4 : https://youtu.be/yos¤££¤45PoèmesDeFemmes57¤££¤ QUI NYMPHE, QUI MADONE #3 : https://youtu.be/D_5987PxJRU QUI NYMPHE, QUI MADONE #2 : https://youtu.be/wGvAEiMIJ2k QUI NYMPHE, QUI MADONE #1 : https://youtu.be/2eLyH8-CM68 Femmes écrivains : https://www.youtube.com/playlist?list=PLQQhGn9_3w8qhOvXJDXpE1fe92htazYwn Références bibliographiques : Alphonse Séché, Les muses françaises, anthologie des femmes-poètes (1200 à 1891), Paris, Louis-Michaud, 1908. Françoise Chandernagor, Quand les femmes parlent d'amour, Paris, Cherche midi, 2016. Jeanne Galzy, J'écris pour dire ce que je fus…, poèmes 1910-1921, Parthenay, Inclinaison, 2013. Katia Granoff, La colonne et la rose, Paris, Seghers, 1966. Images d'illustration : Jeanne Galzy : https://pierresvives.herault.fr/1377-jeanne-galzy.htm Anie Perrey : https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/d/d2/Btv1b8596953w-p060.jpg Katia Granoff : https://www.antikeo.com/catalogue/peinture/peintures-portraits/katia-granoff-1895-1989-19219#gallery-1 Louise de Vilmorin : https://www.lefigaro.fr/histoire/archives/louise-de-vilmorin-en-1962-supprimons-la-circulation-automobile-20191225 Yanette Delétang-Tardif : https://www.memoiresdeguerre.com/2019/03/deletang-tardif-yanette.html Anne Hébert : https://artus.ca/anne-hebert/ Bande sonore originale : Arthur Vyncke - Uncertainty Uncertainty by Arthur Vynck

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Citations et extraits (172) Voir plus Ajouter une citation
La souffrance est sans doute nécessaire au monde, mais quelle injustice dans le choix des élus !
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Regards qui touchent mieux que les bras qui bercent. Félicité abstraite, que les exaucés négligent, mais où les êtres contraints à respecter des interdictions puisent un si violent bonheur..
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Tout être est maître de sa vie, de sa forme de vie.
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Il lui était difficile de retenir chaque année quatre-vingts noms différents et tout le premier mois était consacré à ce soin. Elle les apprenait comme une langue étrangère, les répétait en classe en regardant chaque enfant, prenait des points de repère pour les retrouver, troublée dès qu’un changement de place emmêlait son échiquier vivant.
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La vie de la Grand'Rue s'est arrêtée à mon enfance. Elle s'est arrêtée lorsqu'ont cessé de battre les coeurs qui avaient survécu aux drames accomplis. Et le passé devient si net qu'il me semble assister à la semaine tragique, cette fameuse semaine si célèbre dans les annales de ma vieille rue.
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Je ne dis pas tout. Je ne peux pas tout dire. La pudeur de nos corps s'est abolie. Il reste encore celle de nos âmes. Il reste que c'est là encore, même pour nous, le refuge ultime des préjugés qui, dans l'ordinaire vie, murent les êtres dans la solitude de leur cœur. Nous n'osons pas. Je n'ose pas lui dire : "J'ai agonisé des semaines et des semaines, des mois et des mois. J'ai su ce qu'était l'amour non partagé et qui ne se renonce pas." Ni, en baissant la voix encore plus, sentant la pauvre humaine misère de ce qu'il me faudrait avouer, je ne lui dis que mon corps a souffert d'une autre douleur dévorante ; je ne dis pas le pitoyable mal, aussi fatal que les autres maux de la chair, et que, même aux heures les plus confiantes, nul être n'ose confier à un autre être.
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Je l’enviais d’être aussi calme, de vivre dans une paix dont j’étais exclue. Elle se mouvait comme à son habitude, remplissant le rôle de notre mère, qui eût dû me revenir par rang d’âge mais qui lui incombait toujours à cause de sa complaisance et de son affabilité.
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Je pensai au plaisir de la chasse, aux coups justes. Alors on ne songe pas que l’oiseau va être blessé. On a fait abstraction de la souffrance et de la mort. On ne pense qu’à assurer la justesse de la trajectoire. On tend tout entier vers le but. Une passion d’attention, une volonté d’adresse rendent inaccessible à tout autre sentiment. Ainsi avais-je tiré sur le gros homme dont j’avais transpercé le cœur.
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Le temps s’allongeait. Il s’allongeait sans fin. La vie était réduite aux besognes, à leur lourdeur, à leur monotonie, aux petits manques dont on souffrait, à la rareté des denrées, à la faim. On usait le jour en subterfuges pour y parer.
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Il oublie que je porte en moi sans doute tout un monde ignoré de joies ou de peines. Et il fait bien de l’oublier, car tout s’est éloigné de moi et, au moins pour cette minute, je ne suis qu’à lui, de toute ma compassion.
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