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4.12/5 (sur 96 notes)

Nationalité : États-Unis
Biographie :

Jennifer McGowan a été experte en marketing avant de quitter son travail pour devenir écrivain freelance.

Elle est l’auteur de la saga du Cercle des Confidentes (Maid of Honor, 2013).

Son site :
www.jennifermcgowan.com

Sa page Facebook :
https://www.facebook.com/pages/Jennifer-McGowan/238684236181209

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Citations et extraits (15) Voir plus Ajouter une citation
— Peut-être n'en as-tu pas conscience, Béatrice, mais j'ai œuvré sans relâche pour assurer ta sécurité et ton rang au sein d'une Cour qui se fait plus dangereuse à mesure que les monarques s'y succèdent. Si j'éprouve de la fierté à te trouver ici cette nuit, je n'en ai pas moins le cœur lourd.
Hérissée, j'eus un mouvement de recul.
— Je me passe fort bien de votre « aide », Père.
Il acquiesça, retrouvant son masque d'affabilité
— Parfait. Cependant, lorsque les têtes commenceront à tomber, ma douce, aie le réflexe de te baisser.
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- Ce sont les lettres qui m'intéressent, rien d'autre, affirmai-je tout haut.
- La belle demoiselle parlerait-elle seule ?
Poussant un cri, je fis volte-face, imitant si parfaitement la petite fille prise sur le fait que je m'en serais moi-même félicitée si je l'avais une seconde prémédité. Le comte de Martine s'appuyait contre l'encadrement de la porte, l'œil luisant dans la semi-clarté de la pièce. La flamme de l'unique bougeoir projetait des ombres sur son visage, qui me parut soudain curieusement ténébreux.
- My lord... soufflai-je.
- Nous avions dis " Rafe ".
L'air satisfait, il s'arracha au chambranle et s'avança vers moi. J'étais prise au piège, songeai-je. Au piège...
- Que faites-vous dans un endroit aussi sombre et retiré ? La danse vous aurait-elle épuisé en fin de compte ?
- Je...je..
Je déglutis, incapable de surmonter ma maladresse. Je connaissais pourtant mon texte. J'agrippai mes jupes, poings serrées, et m'obligeai à prononcer les paroles nécessaires.
- C'est que... Je vous ai vu vous diriger vers l'aile ouest et je vous ai devancé. J'espérais...vous parler.
Ce fut la répartie la plus pitoyable de ma courte carrière d'actrice. J'aurai pu en mourir de honte. Cependant, la réplique arracha un sourire au comte.
- Me parler ... ? répéta-t-il en s'approchant.
Du moins, j'imaginais qu'il avançait pas à pas. Car il me semblait davantage glisser sur le sol à une vitesse inouïe, à présent si près que nous nous touchions presque. Il irradiait une chaleur qui acheva de me décontenancer.
- Oui. C'est cela...discuter...bredouillai-je dans un murmure, avant de reculer d'un pas.
Lui se rapprocha.
- Et de quoi vouliez-vous donc m'entretenir, belle demoiselle ?
Mai gaieté s'évanouit et je battis de nouveau en retraite.
- Nous avions dis " Meg ", murmurai-je, cherchant à gagner du temps.
- En effet.
Il s'exprimait d'une voix grave et à chacune de mes tentatives pour m'éloigner de lui, il répondait par une approche délibérée, jusqu'à ce que je me heurte au mur recouvert d'une tenture de damas. Rafe s'arrêta enfin devant moi et appuya une main sur la cloison, juste au-dessus de moi. Il me parut soudain... immense. Et beaucoup trop proche.
- Alors, Meg ? reprit-il à voix basse sans se départir de sa bonhomie. De quoi vouliez-vous que nous parlions ?
J'étais enivrée, mais la proximité du jeune homme eut le mérite d'instiller une note d'exaltation à mon jeu, qui en manquait cruellement. Ma raison m'ordonna de m'acquitter de ma tâche le plus vite possible. Aussi relevai-je la tête dans la pénombre, mes lèvres à quelques centimètres des siennes. A l'angle idéal...
Il me semble. je crois que j'aimerais... un baiser, comte de Martine dis-je d'une voix suave, caressante, pleine promesse. Il me semble que vous devriez me le donner.
C'était en tout cas ce que j'avais l'intention de lui susurrer. Mais lorsque j'ouvris la bouche, le souffle m'abandonna. Je me perdis dans l'immensité de son regard, si vif, si sombre. Lui aussi paraissait soudain plus haletant.
- Voila un sujet qui mérite entretien, douce Meg, chuchota-t-il.
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Je me retournai, pointant la lame sanguinolente de la dague vers le sol. A mes pieds gisaient deux intrigants, morts ou presque, peut-être deux ennemis de l'Angleterre.
Même aveuglée par les flambeaux, je distinguai sans grande surprise les silhouettes sévères de Cecil et Walsingham, tous deux ébahis de me trouver là, l'arme du crime à la main.
Dans ces circonstances, il ne me restait plus qu'une chose à faire: la révérence.
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- je reviendrai pour m'assurer qu'il ne vous arrive rien. Je vous en fais la promesse.
Malgré moi, je haussai les sourcils.
- je n'ai pas besoin de votre protection.
- besoin ou pas, nous nous reverrons, douce Meg, murmura- t- il avec un geste tendre. Rien au monde pourrait me retenir. Mais avant de prendre congé, il y a... Cette faveur que je voulais vous demander. Un premier baiser.
- Nous.... nous sommes deja embrassés, répondais- je surprise.
- Oui.... quand vous aviez quelque chose a me voler. Ou quand j'avais quelque chose a vous reprendre. A la hâte, alors que le danger nous guettait, sans le savoir ou et quand il nous faudrait fuir. Et pour une fois charmante Meg, j'aimerais simplement vous donner un baiser tout a fait ordinaire.
Il releva mon visage vers lui.
Il est des moments de ma vie dont je garderai le souvenir a jamais intact. Un merveilleux coucher de soleil, l'arrivée des grands voiliers dans la baie au petit matin, ou la nature qui s'éveille dans le premier souffle du printemps....
Partis eux figurerait le baiser tout a fait ordinaire de rafe médina, comte de Martine.
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- Alors, Meg ? reprit-il à voix basse sans se départir de sa bonhomie. De quoi vouliez-vous que nous parlions ?
J'étais enivrée, mais la proximité du jeune homme eut le mérite d'instiller une note d'exaltation à mon jeu, qui en manquait cruellement. Ma raison m'ordonna de m'acquitter de ma tâche le plus vite possible. Aussi relevai-je la tête dans la pénombre, mes lèvres à quelques centimètres des siennes. A l'angle idéal...
Il me semble. je crois que j'aimerais... un baiser, comte de Martine dis-je d'une voix suave, caressante, pleine promesse. Il me semble que vous devriez me le donner.
C'était en tout cas ce que j'avais l'intention de lui susurrer. Mais lorsque j'ouvris la bouche, le souffle m'abandonna. Je me perdis dans l'immensité de son regard, si vif, si sombre. Lui aussi paraissait soudain plus haletant.
- Voila un sujet qui mérite entretien, douce Meg, chuchota-t-il.
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Au sein de ce vaste théâtre qu’était la Cour, mon rôle consistait à percer les mystères de ces acteurs d’après leur comportement : ceux qui se penchaient pour échanger des messes basses ; ceux qui s’écartaient en essuyant une rebuffade. Lesquels de ces visages exprimaient la curiosité, la colère ou le plaisir. Qui observait qui… Après trois mois de cet exercice constant, je ne pouvais croiser un groupe de personnes sans décrypter ces secrètes didascalies, qui trahissaient les personnages bien mieux que leurs répliques.
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Et pour une fois charmante Meg, j'aimerais simplement vous donner un baiser tout à fait ordinaire.
Il releva mon visage vers lui.
Il est des moments de ma vie dont je garderai le souvenir à jamais intact. Un merveilleux coucher de soleil, l'arrivée des grands voiliers dans la baie au petit matin, ou la nature qui s'éveille dans le premier souffle du printemps...
Parmi eux figurerait le baiser tout à fait ordinaire de Rafe de Medina, comte de Martine.
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Elle se leva, s'avança et je sentis la pointe du soulier royal sur ma main. Elle appliqua une légère pression, trop faible pour broyer les os délicats, mais assez insistante pour enfoncer mes doigts dans les ruches de tissus qui jonchaient les dalles.
Ma souveraine entendait ainsi me rappeler mon rang. J'étais un insecte, une vermine qu'elle pouvait écraser, dont elle pouvait disposer comme bon lui semblait.
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L'avenir s'annonçait tel que je l'avais espéré et j'étais au faîte de mes capacités : rusée, adroite et -à ma manière -merveilleusement libre.
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Je rougis en entendant ces mots soigneusement choisis.

-Vous maniez la flatterie avec tant d'adresse, comte, qu'on croirait que vous la pratiquer depuis le berceau.

-À vrai dire, j'ai commencé dans les bras de ma mère, plaisanta-t-il.
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