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Critiques de Jennifer Niven (556)
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Tous nos jours parfaits

Un roman jeunesse qui démarre vraiment comme une jolie petite histoire d'ado.

Et au fur et à mesure de ma lecture, le sentiment de légèreté s'est alourdi d'une angoisse qui monte crescendo. Quelque chose cloche, et impossible de mettre le doigt dessus. Et c'est là que réside le talent de Jennifer Niven selon moi. Elle réussit à mettre le lecteur dans le même état que l'héroïne. Il y a un malaise, mais en est-on vraiment sur ? Et ce, jusqu'à la fin...

Il y a dans cette histoire un condensé de sentiments typiques des adolescents : on passe de la gravité, aux sourires, aux exaltations, à la dépression passagère, aux rêves, aux déceptions ; il y a le regard des autres, les rumeurs, les qu'en-dira-t-on ; la découverte des autres, de soi, des sentiments amoureux, des déceptions, de la culpabilité, du courage, de la responsabilité, etc... Bref, Jennifer Niven nous plonge dans ce méli-mélo adolescent ! Les ressentis, les sentiments sont parfaitement décrits. Il y a dans son écriture une justesse de ton qui touche le lecteur en plein coeur et qui touche un sujet très sensible qui, sans être tabou, est très difficile à aborder.
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Les mille visages de notre histoire

À la veille de cette rentrée scolaire, Libby Groby, qui rentre en première, peine à trouver le sommeil tant elle se pose des dizaines de questions. Elle n'a pas remis les pieds dans un établissement scolaire depuis le CM2. C'est à dire depuis le décès de sa mère, depuis qu'elle s'est enfermée chez elle, passant le plus clair de son temps à regarder la télé et manger. Ainsi, il y a trois ans, elle est devenue l'adolescente la plus grosse d'Amérique, atteignant 293 kgs et obligeant les pompiers à utiliser une grue pour la sortir de chez elle. Aujourd'hui, même si elle va mieux, notamment en perdant 136 kgs, elle est complètement flippée à l'idée de se retrouver parmi d'autres adolescents notamment à cause des moqueries dont elle pourrait encore faire l'objet...

Jack Masselin est un adolescent rebelle, charmant et charmeur et une coupe afro qui fait fondre les jeunes filles. Depuis 4 ans, il sort avec la non moins charmante Caroline, même si leur relation a connu des hauts et des bas et aussi des pauses. Mais cette assurance et cette jovialité cachent un tout autre aspect de lui, dont il n'a jamais parlé à quiconque : il souffre de prosopagnosie, à savoir qu'il est incapable de reconnaître les personnes qui l'entourent, y compris ses parents et ses deux frères. Seule une caractéristique, tel un grain de beauté, une couleur de cheveu, un menton pointu, lui permet de reconnaître son entourage proche...



Libby et Jack, deux adolescents qui, de prime abord, n'ont pas grand-chose en commun si ce n'est de fréquenter le même lycée. Elle, que certains ont « affectueusement » surnommée Libby Grobide, s'est longtemps cachée chez elle. Mais voilà, après des années d'effort, de régime, de sport, la voilà prête à conquérir un nouveau monde : celui du lycée. Malgré ce qu'elle a vécu, elle reste positive, avec une incroyable force de caractère. Elle sait bien qu'elle devra affronter aussi bien les regards, les messes basses que les remarques sifflantes. Lui, si sûr de lui, populaire, entouré d'amis, cache un secret qui commence à peser lourd. Même s'il peut paraître distant, l'on ressent au fond de lui une profonde empathie pour son prochain... et notamment pour Libby (même si leur première rencontre est loin d'en être un bon exemple). Leur rencontre puis leur amitié est très touchante, tant elle semble évidente, tous les deux se comprenant au delà des mots. Donnant la voix alternativement à Libby et Jack, en de très courts chapitres de 1 à 5 pages, Jennifer Niven se met parfaitement dans la peau de chacun, d'autant qu'elle-même a souffert de surpoids à l'adolescence et a des membres de sa famille qui sont atteints de prosopagnosie. Elle nous offre ainsi un très beau roman, émouvant, sincère, lumineux qui traite intelligemment du handicap, de la différence, du regard des autres, de la famille... Son écriture, vive et pétillante, sert à merveille cette singulière histoire d'amitié...
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Tous nos jours parfaits

J'adore, j'adore, j'adore mais comme Violet qui ne voulait pas se rendre sur le dernier site où avait été Finch en se disant qu'après il n'y aurait plus rien et que tout serait terminé, j'ai fait traîner ma lecture, ne voulant pas terminer cet ouvrage trop vite. Sauf que comme Violet en a fait l'expérience, il y a toujours un après, celui des souvenirs et c'est ce qui me reste aussi d'autant plus que moi, grâce à cette critique apposée sur Babelio, j'ai la chance de pouvoir partager avec vous mon enthousiasme.



Violet et Finch (de son vrai prénom Théodore), sont deux jeunes lycéens en voie pour s'envoler pour la faculté à la fin de l'année scolaire mais sont surtout deux êtres que la vie a profondément blessé. Pour Violet, il s'agit de la mort de sa sœur quelques mois plus tôt tandis que pour Finch, c'est l'abandon d'un père trop violent, une mère quasi toujours absente et le fait de se sentir différent. Tout le monde le traite de "taré", détraqué, mec pas pu peu stable qui ne présente aucune sorte d'intérêt. Eh bien moi, tout comme Violet d'ailleurs, je dirais à tous ces gens là d'aller se faire foutre (pardonnez-moi l'expression) car ce n'est pas parce que l'on est différent et que l'on ne se plonge pas dans le moule standard que l'on est inintéressant...au contraire même ! (J'ai vécu ça moi-même étant ado donc je sais de quoi je parle. Qu'est-ce qui en a découlé ? Une perte totale de confiance en moi, déjà que celle-ci n'était pas très élevée alors je ne vous parles même pas des dégâts). Violet, sur un coup de hasard, se retrouvant au même endroit que Finch au même moment et s'apprêtant à faire la même chose irréparable que lui (à savoir se jeter du haut d'une tour) apprendra à mieux le connaître et découvrira, outre ses idées parfois bizarres qui ne sont rien d'autre qu'un appel à l'aide (chose qu'elle ne comprendra que bien plus tard) quel personne sensible, extrêmement intelligente et attachante se cachait en réalité derrière sa simple apparence physique. Un amour impossible, magique, délirant...bref, un amour que l'on ne connaît généralement qu'une fois dans sa vie ! Ce qui est le plus extraordinaire, c'est quand cet amour est à double-sens, alors là, la vie devient tout simplement euphorisante . " La vie, c'est..." de ne jamais être seul, de pouvoir la partager à deux...La vie c'est aimer tout simplement et être aimé(e) pour ce que l'on est !



Un roman vraiment très bien écrit (pour un premier roman dans la section de littérature jeunes adultes, c'est un véritable coup de maître) qui est vu des deux angles et cela donne un plus à l'histoire. D'un côté, nous avons la version de Finch et de l'autre celle de Violet et l'osmose, c'est lorsque les deux se rencontrent ! A découvrir et à faire découvrir !

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Tous nos jours parfaits

En haut du clocher du lycée, quel drôle d'endroit pour une rencontre. Même si drôle n'est pas vraiment le terme approprié. En effet, Theodore Finch et Violet Markey n'avaient qu'un seul but : se suicider. Mais lorsque le jeune homme la remarque, perchée sur le parapet, de l'autre côté du clocher, pétrifiée sur place, il la dissuade de sauter et l'aide à passer le muret. Puis, une fois en sécurité, c'est Violet qui l'incite à venir à ses côtés. En bas, certains élèves, n'ayant rien loupé de la scène, applaudissent la jeune fille, certains qu'elle a sauvé Theo, lui que beaucoup rejettent et traitent de "fêlé". Incompris par ses camarades, suivi par le psychologue du lycée, il peine à trouver sa place dans ce monde. Quant à Violet, elle ne se remet pas de la mort de sa sœur, dans un accident de voiture survenu 9 mois plus tôt, à 18 ans. Leur rencontre va, à tout jamais, les changer...



S'il est des personnages que l'on ne risque pas d'oublier, c'est Violet et Finch... Tous les deux meurtris, blessés, pour des raisons différentes, leur rencontre va les aider à surmonter certaines épreuves de la vie. Une vie qu'ils peinent à mener, qu'ils endurent plus qu'ils n'en jouissent. Elle, parce qu'elle ne se remet pas de la mort de sa sœur aînée, se sentant presque responsable. Lui, parce qu'il se sent différent, incompris, en marge de la société et oscille entre des périodes d'accablement et d'éveil. Si les sujets sont on ne peut plus graves, à savoir le suicide chez les jeunes, les maladies psychiques (que l'on a parfois du mal à diagnostiquer), le mal-être, le jugement des autres, Jennifer Niven réussit à insuffler un vent d'amour, d'espoir, de renaissance, de force, de tendresse et d'humour. Elle dépeint, avec finesse et intelligence, le parcours chaotique de nos jeunes héros, leur histoire d'amour naissante, la complexité de leurs émois et sentiments. Empreint d'émotions, de poésie, de sincérité, ce roman nous étreint et nous serre le cœur...



Magnifique et bouleversant...
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L'Été de tous les possibles

Mary Grove, Ohio. Claudine, surnommée Claude, et sa meilleure amie, Saz, s'apprêtent à passer un été aussi formidable que déchirant. Si elles ont prévu de parcourir l'Ohio en long en large et en travers, avant de lui dire adieu pour les quatre prochaines années, elles savent aussi que la séparation qui les attend, l'une partant étudier à New York, l'autre à Chicago, sera difficile à vivre. Mais 7 jours avant la remise des diplômes, Claude a une conversation pour le moins sérieuse et complètement inattendue avec son père. Celui-ci lui annonce que sa mère et lui se séparent et étant donné que Mary Grove est une petite ville, ils préfèreraient qu'elle n'en parle à personne. Même pas à Saz. Les jours suivants, la jeune fille les passe comme dans un brouillard, incapable de réaliser la situation et combien cela va complètement changer sa vie. C'est alors que sa mère lui annonce qu'elle a prévu de partir pour quelques semaines sur une île, en Géorgie, là où ont vécu ses ancêtres. Si elle a besoin de s'éloigner de sa maison, de son père, et d'y voir plus clair, elle tient à ce qu'elle l'accompagne et le road trip devra attendre...



Cet été-là sera celui des désillusions, des chagrins, des déceptions, de la perte de l'innocence mais aussi celui des rencontres, des amours, des amitiés, des découvertes, du passage à la vie d'adulte... En somme, de tous les possibles... Si Claude est triste à l'idée de voir ses parents se séparer, eux qui formaient le triangle parfait, est déçue de ne pas partir en voyage avec sa meilleure amie, ces quelques semaines, passées loin de tout, seront pour elle l'occasion de s'ouvrir au monde et aux autres, de prendre sa vie à bras le corps et de s'abandonner dans les bras d'un jeune homme, d'autant plus que tous les deux savent qu'au bout de quelques semaines, leurs chemins se sépareront... Comme Jennifer Niven l'écrit dans le préambule et ses remerciements, cette histoire se base sur des faits réels. Et cela s'en ressent tant les mots sont justes et posés, les émotions à fleur de peau. La relation que tissent peu à peu Claude et Jeremiah est particulièrement touchante et réaliste. Le temps de cette parenthèse estivale sera l'occasion pour la jeune femme de vivre intensément ce que la vie lui offre mais aussi de trouver et comprendre qui elle est vraiment. Porté par une plume sensible et émouvante, L'été de tous les possibles est de ces romans qui traitent avec subtilité et intelligence de la fin de l'adolescence et de tous ces émois...

Un très beau roman...
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Tous nos jours parfaits

C'est un roman classé "jeunes adultes" absolument incandescent et pur.



Tout commence par une rencontre entre un garçon et une fille sur le toit du clocher de leur lycée où ils sont venus tous les deux se suicider.....

Lui c'est Finch, un ado , un peu fêlé , et très intelligent et elle , c'est Violet, une fille populaire mais très triste . Sa soeur est décédée dans un accident de voiture auquel Violet a survécu.Le garçon sauve la fille et par extension se sauve lui-même

Le sujet est grave, mais le ton tendre et plein d'humour.

Et puis , l'ambiance change progressivement , alors qu'ils tombent amoureux. Petit à petit ,Violet sort de sa torpeur, de son chagrin.

Ils sont tous les deux fracassés par la vie , mais Finch est le plus imprévisible des deux.



L'histoire peut bien se terminer ...ou finir très mal.

Incandescent vous disais-je...

Ce roman est pur comme l'adolescence et un premier amour.

Il est poignant parce que regarder (et vivre ) la souffrance des autres est poignant. Les dépressions, suicides , bi-polarité, maladies psychiques inspirent moins d'empathie aux gens que les "vraies" (!!!) maladies (type cancer) . La honte , le déni viennent polluer les décisions.

Ce livre est dans la lignée des "Eleanor & Park" ou" Nos étoiles contraires". Les écrivaines Américaines écrivent "vrai et efficace"...



Le plus : à la fin du roman vous trouverez tout un tas de conseils et coordonnées pour venir en aide à ceux qui vont mal. Je trouve ça très attentionné de la part de l'auteur qui parle d'expériences personnelles face au suicide . Efficace et généreux.



Un roman tendre et parfois amusant , pur et romantique, poignant et flippant . Mais fort, très très fort.
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L'Été de tous les possibles

Coup de coeur pour ce roman qui raconte le passage à l'age adulte d'une jeune américaine de dix-huit ans..



Ce devait être l'été de l'émancipation, l'entre deux, entre le lycée et la fac : un road trip avec sa meilleure amie avant de se retrouver à la rentrée, séparées pour la première fois, dans deux facs différentes, deux états différents, autant dire un océan...

Ce sera l'été de la séparation de ses parents et le triangle parfait qu'ils formaient, elle, son père et sa mère, va éclater... une autre femme.

Pour soutenir sa mère , écrivain, Claudine ne partira pas avec sa meilleure amie, mais partira sur une île, en Géorgie, où ont vécu leurs ancêtres, passer l'été.

Ce sera l'été des séparations, des adieux à l'enfance, en la croyance en la perfection de ses parents. Ce sera l'été de l'éloignement avec sa best friend, son âme soeur qui vit une belle histoire d'amour avec une autre amie, ce qui place Claudine en deuxième position, position à laquelle la renvoie son père, également, qui c'est sûr, un jour, formera une nouvelle famille.

Ce sera l'été de l'adieu à sa chambre, à sa maison, qu'ils vont devoir vendre pour vivre ailleurs , éclatés, chacun quelque part, loin des deux autres.

Non, c'est sûr, la vie après cet été ne sera plus jamais pareille...

Mais , c'est aussi, l'été de la première fois, de la première histoire d'amour, et c'est magnifiquement décrit, d'une justesse folle. Poétique, émouvante, sensuelle.

Et puis, il y a cette île, les amis qu'elle s'y est fait, les tortues, la plage..

Formidablement raconté, ce roman a des relents de vérité, et il suffit de lire les remerciements à la fin du roman, pour s'apercevoir qu'un écrivain, puise beaucoup dans sa vie pour créer. Cela n'aurait pas pu en être autrement... Pas aussi sensible, réaliste, puissant...

Ah, cette adolescente qui se cogne à la vie, à ce que ses parents lui cachent, aux garçons, à l'amitié fusionnelle qui finit par devenir moins incandescente...

Ah, ce vieux livre sur la sexualité qu'elle débusque dans une maison, et ce qui s'y raconte et qui a beaucoup vieilli...

Ah, cette gamine, qui du haut de son inexpérience sexuelle explique au garçon dont elle est folle amoureuse que ça serait mieux si...

Une plongée dans l'adolescence qui se termine, un roman à offrir aux filles qui ont, ou qui vont avoir , l'âge de tous les possibles...



Ps / juste un petit bémol sur les surnoms anglo-saxons qui sonnent bizarrement à mes oreilles de française... Jeremiah qui devient Miah (pas le plus viril des prénoms...Mia) ; alors que Claudine devient Claude ou Captain' parfois... (pas très glamour..). A part ça, tout est parfait dans ce roman:-)
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Tous nos jours parfaits

Les personnes qui me connaissent bien, savent que je n'ai jamais de mal à trouver mes mots...je parle, je parle, souvent pour ne rien dire, mais lorsque je m'applique un tant soit peu, je parviens toujours à mettre un mot sur une idée...toujours oui...mais pas là.



Comment vous raconter ce qu'à été ma lecture sans risquer de vous dévoiler certains éléments importants...comment parvenir à extérioriser tout ce que je ressens encore maintenant, quelques heures après avoir tourné la dernière page de "Tous Nos Jours Parfaits"...J'avoue perdre mes mots cette fois-ci.



Je vous demande donc de m'excuser par avance si cette critique n'est pas à la hauteur de ce roman...



Vous l'aurez compris en lisant la quatrième de couverture de ce roman, l'histoire qu'il nous raconte, parle de deux jeunes gens, âgés d'environ 17/18 ans qui vont apprendre à se connaître et à s'aimer malgré le mal-être qui les habite. De cette rencontre fortuite, va naître une histoire d'amour à la fois merveilleuse et bouleversante.



Je n'ai pas voulu lire de critiques sur ce livre car plusieurs personnes m'avaient averti de l'impact émotionnel qu'il pouvait avoir sur le lecteur. Et je ne regrette pas mon choix.



Je vais tenter de vous parler de Finch et de Violet du mieux que je le peux sans vous en dévoiler trop. Je vais essayer de mettre des mots sur tous ces petits riens qui m'ont fait aimé ce livre et qui m'ont donné la sensation étrange d'être plus vivante à chaque page tournée.



Bien entendu, rien n'est jamais parfait...ce roman a ses petits défauts, mais ils sont vite gommés par la puissance des émotions qui s'en échappent.



Jennifer Niven ne se contente pas d'aborder le thème du suicide d'une manière purement médicale ou psychologique. Elle tisse autour de ce sujet sensible, une ambiance et une histoire tellement profondes qu'elles semblent vous happer et s'insinuer progressivement en vous, que vous ayez déjà été confronté à un tel mal-être ou pas.



Les premières pages m'ont paru longues, les personnages me paraissaient sympathiques mais je n'arrivais pas forcément à les apprécier plus que cela. Je savais que Finch et Violet allait s'aimer, je l'avais lu...j'attendais donc impatiemment cet amour naissant. Du moins, je l'attendais jusqu'à ce que je me rende compte que toutes ces longues pages, toutes ces descriptions, tous ces changements de narrateur (un coup Finch, un coup Violet) avaient leur importance.



Il était capital que le lecteur comprenne bien la profondeur des personnages principaux, pour qu'il perçoive le mieux possible toute l'étendu de la complexité des sentiments qui les animaient...que ce soit vis à vis l'un de l'autre, vis à vis d'eux-même ou du monde qui les entoure.



Violet est une jeune fille "bien sous tout rapport" mais qui a vécu un événement tragique qui l'a bouleversé plus qu'elle ne semble vouloir le montrer. Entourée, choyée, elle ne se sent pourtant plus à sa place. Tout lui paraît vide de sens...chaque jour qui passe l'étouffe, elle n'arrive plus à vivre l'instant présent, ni même à se projeter.



Finch n'a pas eu une enfance des plus faciles et semble perdu...il se cherche, il tâtonne...Il ne trouve pas sa place dans ce monde non plus, mais pour d'autres raisons. D'ailleurs, contrairement à Violet, il semble ne jamais l'avoir véritablement trouvé. Il se sent incompris, transparent. Ce jeune homme a créé autour de lui un univers bien particulier, à son image. C'est dans cette atmosphère poétique, où chaque petite chose a son importance, où tout devient beau quand on sait le voir sous le bon angle, qu'il embarque Violet, elle qui a tant besoin d'être comprise.



Il sait lui montrer que la vie mérite d'être vécu...paradoxe saisissant quand on connaît Finch et la mélancolie qui l'habite.



Et pourtant, ils se sont trouvés.



Elle le "voit", il lui fait redécouvrir la vie...



Il "se noit", elle aimerait le retenir à la surface...



Habité par une étrange et obscure clarté, Finch est un des personnages les plus émouvants que j'ai pu découvrir au fil de mes lectures. A la fois capable du meilleur, comme du pire, il en devient particulièrement attachant.



Sa fragilité, sa force, sa simplicité et sa recherche d'amour et de reconnaissance nous font aimer ce personnage plus que de raison.



J'ai aimé la candeur de cette histoire, j'ai aimé sa douceur, j'ai aimé sa puissance, j'ai aimé son message, j'ai aimé me dire que la vie est belle...j'ai aimé me sentir vivante et vibrante durant ma lecture.



J'ai été en colère, j'ai été émue, j'ai paniqué, j'ai souri, j'ai ri...ce livre est un tout, un concentré d'émotions...aussi belles et brutales puissent-elles être.



Ne vous abstenez surtout pas de lire le mot de l'auteure ainsi que ses remerciements. Une fois la dernière page tournée de "Tous Nos Jours Parfaits" il est important d'en comprendre chaque mot. Pourquoi une telle histoire ? Pourquoi Jennifer Niven a t-elle souhaité partager avec nous un peu d'elle-même ? Pourquoi Finch et Violet ?



Cette histoire vous marquera inévitablement...certains plus que d'autre, c'est sur. Mais vous n'en sortirez pas indemne...c'est une histoire puissante, poignante...une histoire comme il est plaisant d'en lire.



"Tous Nos Jours Parfaits" est plus qu'un coup de cœur...c'est un coup de poing...un coup en pleine face...que je recommanderai à tout le monde. Lisez cette histoire, elle vous fera voir le monde d'un œil nouveau !
Lien : http://moncoinlivresque.over..
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Les mille visages de notre histoire

Libby Groby est devenue obèse après la mort de sa mère, elle est même devenue l’adolescente la plus grosse du pays quand on a dû casser le mur de sa maison et employer une grue pour la sortir de sa chambre ! Pendant deux ans, elle est restée à l’hôpital puis chez son père pour maigrir, retrouver la volonté de continuer à vivre. Et la voilà de retour au lycée. Libby la grosse, ce serait drôle si on lui sautait dessus pour s’accrocher à elle comme une moule à un rocher… Mais cette jeune fille pleine de vie ne va pas se laisser faire et montrer à tous ces lycéens et lycéennes que malgré son poids on veut bien d’elle.



Ce n’est pas un sujet facile l’obésité, l’auteure aurait pu sombrer dans le pathétique et nous présenter une adolescente luttant courageusement contre tous ces ados crétins et crétines, en versant sa petite larme mais sans faillir. Mais le personnage de Libby est solaire, elle n’a peur de rien, est capable de se planter en bikini violet devant tous les élèves, de s’inscrire pour intégrer un club de pom pom girls ou un équivalent et de danser devant un parterre de pimbêches qui la dévoreraient toute crue si elles pouvaient. Je l’ai trouvée formidable cette Libby ainsi que la rencontre qu’elle fait avec Jack, autre cassé de la vie, qui cache à tout le monde un trouble neurovisuel appelé la prosopagnosie (l’incapacité à reconnaître ou très difficilement les visages). Pour ce Jack qui n’est même pas capable d’identifier son frère dans un groupe de garçons, qui vit dans l’angoisse permanente de se tromper de personne, Libby est la seule qu’il voit et qu’il reconnaît. Ce roman fait du bien à l’âme, nous réconcilie avec la vie et je vous recommande ce délicieux Young adult.

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L'Été de tous les possibles

L'été de tous les possibles - Jennifer Niven – 496 pages (ou 334 selon les versions) – Gallimard Jeunesse – 2023 |Conseillé par @Pinteijii

« Personne n'a jamais pris la mesure, pas même les poètes, de ce que le coeur endure. »

Zelda Fitzgerald

C'est l'histoire d'une adolescente toujours en cursus scolaire elle s'appelle Claude (Claudine ?) et assez vite ça va être plutôt chaud !! Avez Saz ça le fait pas… Mais avec Wyatt…

Assez ordinaire ma foi… Problème avec les parents, vacances avortés, préférences, colère…

Y a des petites scènes « érotiques »

L'histoire de la virginité…

La Vodka qui revient plusieurs fois sur le tapis…

Sans doute trop vieux pour cette histoire… Même si elle comporte des passages très « adultes »…

En toute franchise je me suis vraiment ennuyé, je tournais les pages à la recherche d'un passage palpitant mais je trouve pas…
Lien : https://linktr.ee/phoenixtcg
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Tous nos jours parfaits

Tous nos jours parfaits est extrêmement déroutant. Un livre-ovni original, au sujet poignant et à l'histoire émouvante.

J'essaie de limiter au maximum le nombre de spoilers, mais je ne vous garantis pas de dévoiler des pans infimes de dénouement.



Theodore Finch et Violet Markey se rencontrent sur le toit-tour de leur lycée, alors que les deux adolescents avaient de nombreuses pensées suicidaires. En effet, Violet a perdue sa soeur dans un accident de voiture il y a quelques mois de cela, alors qu'elle-même s'en est sortie. De son côté, Theo est un garçon incompris, souvent rejeté et traîté de "Fêlé" par les autres lycéens. A cet instant précis, Theodore sauve in extremis Violet de la catastrophe. Or, les autres lycéens pensent que c'est l'inverse (Violet qui sauve Theo), au vue de la renommée peu flatteuse du jeune homme. Depuis ce fameux jour, les deux adolescents se cherchent, traînent ensemble, discutent, rigolent... ils essaient de redonner un minimum de sens à leur vie.



Violet et Theo sont deux personnages à la personnalité atypique. Ils cachent tous les deux un mal qui les ronge. Derrière l'air badin de Theo, sous les sourires de Violet, se cachent un coeur vidé ; autant émotionnellement que physiquement. Violet n'arrive pas à faire le deuil de sa soeur, avec qui elle partageait tout. Elle s'en veut terriblement de sa mort, allant même jusqu'à penser qu'elle en est la principale cause. Theo, lui, est un jeune homme solitaire, isolé, incompris, autant par ses amis que par sa famille. Son père, très violent avec Theo quand il était plus jeune, a quitté sa mère pour une autre famille. Sa mère ne s'en remet pas. Le manque d'attention, le peu d'amour qu'il reçoit, le sentiment d'être en trop, de se sentir inutile à tous, hantent les pensées du jeune homme.



Pendant un temps, la rencontre de Violet et Theo va permettre de créer un équilibre parfait entre les deux personnages qu'ils incarnent. Seulement voilà : Violet réapprend peu à peu à vivre, grâce au contact quotidien de Theo dans sa vie, tandis que ce dernier pense de plus en plus à la mort.



En définitive, Jenniver Niven lance un appel d'espoir. A travers l'exemple de Violet, qui s'est ouverte au monde, qui a acceptée l'aide de personnes extérieures, elle recouvre goût à la vie. En revanche, comme contre-exemple, Theodore, refermé sur lui-même, intériorisant toutes ses pensées, il endure seul les terribles obstacles que la vie lui réserve.

Un ouvrage bouleversant au plus au point. L'auteure nous fait ici une leçon de morale, elle nous incite à l'écoute, à la compréhension de l'autre, à l'extériorisation. Mais elle nous donne également une leçon de vie, en nous montrant que malgré la mort, une reconstruction après la perte de l'être cher est toujours possible. La mort n'arrête pas la vie. Violet l'a bien vue : alors qu'elle ne croyait plus en rien, Theodore a réussi à lui redonner le sourire et à lui offrir de nombreux jours parfaits.



Ne vous laissez pas duper par le titre optimiste de cet ouvrage. Bien au contraire, Tous nos jours parfaits est un roman émouvant, aux personnages poignants et aux paroles déchirantes. Un livre tout en émotions...
Lien : http://addictbooks.skyrock.c..
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Tous nos jours parfaits

Dans ce roman, l'autrice sensibilise son lectorat et traite les sujets suivants : la maladie mentale, les traumatismes, les groupes de soutien, les tentatives de suicide, le suicide, le harcèlement, la manière dont est perçu le suicide par certaines personnes, etc.

Il est, d'ailleurs, intéressant de mentionner qu'au sein de sa famille, Jennifer Niven a connu le suicide et le deuil. Son arrière-grand-père s'est ôté la vie avec une arme à feu et cet évènement a traumatisé sa famille sur plusieurs générations. Sa famille a enchaîné cette histoire avec une multitude de rumeurs. Puis, bien plus tard, un garçon dont elle est tombée amoureuse s'est également tué. Elle s'est, ainsi, attribuée l'étiquette de “la “survivante d'un suicidé”.



Tous nos jours parfaits, c'est l'histoire de deux lycéens aux antipodes, soit celle d'une fille qui réapprend à vivre avec un garçon qui veut mourir.



En effet, Theodore Finch est la bête curieuse de l'école. Il est dominé par des idées morbides et des phases d'éveil où il déborde d'énergie. Il se bat régulièrement au sein du lycée et se retrouve souvent exclu. Il n'est clairement pas comme les autres adolescents de son âge et ce côté décalé forge l'idée qu'il se pense en vrac et que tout le monde le pense fêlé et « bizarre ». En réalité, il ne s'agit que d'un garçon à la condition familiale difficile, avec un père absent, une mère qui fait l'autruche et une grande sœur qui prend, par conséquent, le rôle de mère. Cela ne l'aide pas, lui, qui est rongé par un trouble bipolaire et des idées suicidaires.

De son côté, Violet Markey est une jeune fille populaire, pom-pom girl, qui est marquée par le deuil de sa sœur, morte dans un accident de voiture. Et, forcément, en tant que seule survivante, elle s'isole et se laisse submerger par la culpabilité.



Ces deux personnages, qui ne devaient au premier abord jamais se parler, se rencontrent lorsqu'ils sont au bord du vide, tout en haut du clocher du lycée, alors qu'ils ont décidé d'en finir avec la vie...



Pour tout vous dire, sur toute la première moitié du livre, j'ai eu beaucoup de mal avec ma lecture. Je pense que cela est dû au fait, qu'au début, la plume de l'auteure me dérangeait un peu. J'avais donc du mal à rentrer dans l'histoire – que je trouvais un poil lente à mon goût. Cependant, à partir de la moitié du récit, ma perception a commencé à changer, car j'ai commencé à être touchée par les personnages ainsi que par les thématiques évoquées. En effet, la méchanceté des lycéens, notamment, à cause de la thématique du harcèlement m'a complètement refroidie. J'avais de la peine pour Finch et je n'ai pas réussi à m'attacher au personnage de Violet, car c'est lui qui l'a sauvé et, pourtant, c'est elle qui récolte toute la gloire. de cette manière, Finch se fait encore plus passer pour un “fêlé” et Violet engraine cette idée. À un moment, je n'ai pas pu m'empêcher de détester Violet, car elle est sympathique que lorsqu'elle est seule avec Finch ; sinon, quand ses amis le rabaisse et le traite, elle ne réagit pas et cela m'a fait mal au cœur.

A contrario, dans le film que j'ai pu regarder sur Netflix, j'ai pu m'attacher aux deux personnages, parce que l'on ressent moins le côté harcèlement et le fait que Violet ne fait rien. de ce fait, nous sommes plus face à un Finch qui bouscule Violet pour son bien et qui la fait sortir de sa coquille.



En outre, j'ai bien aimé les citations qui parcourent le livre. On y retrouve celles de Virginia Woolf, d'Emily Brontë ou, encore, d'Ernest Hemingway !



Finalement, je n'ai qu'un seul mot à dire : Finch. Parce qu'il y a si longtemps qu'un personnage masculin ne m'avait pas touché, sentimentalement parlant. C'est un garçon extraordinaire aux pensées volatiles et une peu folles, que l'on ne peut qu'aimer et, forcément, j'ai ressenti et partagé son mal-être.

Pour terminer, je pensais pouvoir éviter les larmes, comme j'avais déjà vu le film et que je connaissais par conséquent l'histoire, mais, à la toute fin, l'autrice au travers des mots des personnages m'a eu…
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L'Été de tous les possibles

Ce roman… incroyable.

C’est une relecture et j’avais oublié à quel point il m’avait parlé et frappé lors de ma première lecture, il y a de ça un an et quelque. Qu’est-ce que je suis contente de l’avoir relu et de pouvoir enfin le mettre dans ma bibliothèque !! De toute façon, je pense que je vais maintenant pouvoir considérer ce fait comme acquis : les livres de Jennifer Niven sont (pour moi) des valeurs sûres et des romans que je vais adorer. Celui-là n’est pas un immense coup de cœur (contrairement à Tous nos jours parfaits) mais il rentre clairement dans la catégorie de ceux que j’ai ADORÉ.



Déjà, je le considère comme un roman d’été donc si vous le lisez en plein décembre vous serez peut être moins dans l’ambiance (quoique, l’autrice peut réussir à vous transporter dans la chaleur et la moiteur d’une île à moitié déserte à place de votre plaid).

Oui, une île à moitié déserte. Pourquoi donc ?

Laissez moi vous faire un petit topo : Claudine (surnommée Claude, oui comme dans le Club des 5) apprend à la fin de sa terminale que ses parents divorcent et, pour se changer les idées et se reconstruire, sa mère décide de l’emmener passer un mois sur une île de grand maximum 30 habitants, sans réseau et envahie par la végétation, sur les traces de l’histoire de leurs ancêtres. Sauf que, ce qui aurait pu sembler être les pires vacances de sa vie, vont devenir les plus belles et importantes.



Commençons par les personnages qui sont hyper complexes, attachants et uniques.

J’ai adoré Claude par dessus tout : elle est forte, a des principes et des valeurs que je respecte et que j’admire énormément, elle ne se laisse pas marcher sur les pieds et, surtout, elle grandit. Elle apprend, passe par des phases plus dures que d’autres, tombe et se relève… elle vit sa vie d’adolescente et je me suis énormément reconnue en elle lors de centaines de petits moments.



Mais, ce qui est le plus important pour moi, ce sont les messages transmis par cette histoire. J’ai énormément appris durant ma lecture et j’ai eu l’impression de mûrir et de grandir aux côtés de Claude.

Premièrement, à propos de la beauté du monde.

On est dans une île sans internet, les paysages sont magnifiques, il y a des chevaux sauvages, des plages, des forêts, des ruines, des couchers de soleil, des tortues (et des moustiques !). Grâce à la plume de Jennifer Niven, j’ai eu l’impression d’avoir tout ça sous les yeux, c’est juste magique. Et Claude n’a que du papier, un crayon ainsi que son téléphone sans une pauvre barre de 4G et, miracle, elle survit ! Elle marche, découvre, rit, pleure, s’émerveille, et apprend à savourer le silence.

Je trouve que ça encourage à se décrocher de son écran et à profiter de la beauté de ce qui nous entoure.



Passant rapidement sur tous les messages féministes qui mettent en relief des femmes fortes et indépendantes, il y a un aspect essentiel sur "faire sa première fois" et tout ce qui est du rapport au sexe.

Franchement, je pense que je pourrai recommander ce roman à tous les ados d’entre 15 et 18 ans rien que pour ça. Parce que Claude se pose exactement les mêmes questions que tout le monde, on parle de consentement, de respect mutuel, d’amour, de maturité, il y a des rires et en même temps des passages tellement importants. C’est réaliste et tout le monde devrait le lire. On a vraiment cette sensation de compréhension et de reconnaissance mutuelle, l’autrice aborde la plupart des problèmes d’ados et ça fait du bien de trouver des personnages auxquels on peut s’identifier autant !

Toute l’histoire ne tourne bien sûr pas autour de ça, mais j’ai trouvé important de le préciser.



Mais surtout c’était magnifique, c’est une histoire de résilience, de retour aux sources, de nature, d’amour, d’explorations (autant de soi, que des autres et du monde) et pleine de beauté. Il y a de superbes leçons de vie. Je ne peux que le recommander dix mille fois à chaque ado aimant un peu lire, on apprend, on réfléchit, on rit, on sourit et on pleure avec Claude et Jeremiah.

Et je reprends les mots de l’autrice pour conclure : maintenant, filez écrire votre vie.
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Tous nos jours parfaits

"Tous nos jours parfaits" était depuis quelques temps dans ma liste, sans que je n'aie eu l'occasion de le lire jusqu'à aujourd'hui. Entre temps, j'ai vu le film adapté du roman, que j'avais vraiment aimé, sans que ce soit un énorme coup de coeur.

Je crois que le roman en est un. Un coup de coeur, je veux dire.



Sur la quatrième de couverture, nous pouvons y lire : "Romantique, vrai et bouleversant, un roman pour ceux qui ont aimé Nos Étoiles Contraires et Eleanor & Park" Tiens, ça tombe bien : j'ai aimé ces deux romans ! (particulièrement Nos Étoiles Contraires, que j'ai relu récemment) En tout cas, je pense réellement que cet avis est véridique. Tout comme cet avis du New York Times : "Un coeur énorme, et l'histoire d'amour belle et émouvante d'un duo de personnages aussi improbables qu'inoubliables". Honnêtement, je ne trouve pas qu'ils aient exagéré.

Pour ceux qui ne connaitraient pas le résumé du livre... j'aimerais beaucoup vous faire rapidement quelques phrases, mais j'ai un peu de mal à trouver mes mots, aujourd'hui. Heureusement, ce qui est écrit sur la quatrième de couverture va m'aider : "L'histoire d'amour de Violet qui réapprend à vivre avec Finch qui veut mourir." Je me souviens que, la première fois que j'avais lu cette phrase, elle ne m'avait pas spécialement plu. Elle n'est pas formulée d'une manière poétique, ni même jolie. Non, ce n'est pas une jolie phrase. Mais après l'avoir relu une fois ma lecture terminée, je l'ai perçue assez différemment. Complètement différemment, même. Parce que je me suis rendue compte du à quel point elle était vraie et décrivait parfaitement le livre. Une phrase qui est vraiment percutante, quand on y réfléchit et qu'on la relit attentivement.

Mais pas jolie, on est bien d'accord.



Bon du coup... comment pourrais-je décrire ce livre ?

Dans ses remerciements, Jennifer Niven dit : « J'avais envie d'écrire un roman dur, difficile, triste, mais drôle » Et bien déjà, c'est pari gagné ! Pour moi, du moins.

Pour décrire ce livre, donc... je reprends ces mêmes mots. Sans hésitation. Ce livre est dur, difficile, triste, mais drôle.

Il est beau. Il est vrai.

Il est poétique. Il est touchant.

Il est poignant. Il est bouleversant.

Il m'a fait ressentir énormément d'émotions.

Certes je connaissais déjà la fin car j'avais vu le film, et quelque part j'aurais aimé le découvrir entièrement. Mais malgré tout j'ai quand même pris beaucoup de plaisir à le lire. Il m'a marqué et je suis très heureuse d'en avoir fait la découverte. Très très heureuse.



J'avais déjà lu un autre livre de Jennifer Niven : "Les mille visages de notre histoire", que j'avais également beaucoup aimé, même si, sans aucune hésitation, j'ai préféré "Tous nos jours parfaits". N'empêche que j'aime beaucoup cette auteure, et j'espère sincèrement qu'elle écrira d'autres livres young adult...



Sans aucun doute, Violet et Finch auront réussi à me marquer profondément durant ma lecture et encore pour longtemps... Je ne les oublierai pas de sitôt, ça c'est certain ! ♥



(ah et d'ailleurs, je crois que c'est le premier livre où j'ai relevé autant de citations aha ^^)



Un petit mot de fin ? Allez, deux mots : Lisez-Le :)

(j'espère que vous l'aimerez autant que je l'ai aimé moi, en tout cas !)

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Les mille visages de notre histoire

Tout était réuni pour me faire chialer dans ce Young adult. Voit-on les pages passées? Oh que non! Même pour une pré-ado ce roman passe crème.



Que nous propose Jennifer Niven?

Des adolescents en mal-être que tout le lycée pense connaitre. Pour Jack Masselin, c'est le beau gosse du lycée et il joue de son côté lover et sexy. Très charismatique, il aime papillonner avec se coupe afro et il sort bien entendu avec la fille la plus jolie et populaire. En face de lui, nous avons Libby Groby surnommée malheureusement Libby Grobide. Elle revient après 3 ans d'absence. Elle est populaire dans son lycée à cause de son passé. Elle a dû être évacué de chez elle par une grue car elle a été nommée par la presse l'adolescente la plus grosse de USA. Délestée de beaucoup de kilos elle revient au lycée et elle est encore stigmatisée.



Vous allez me dire une romance Young adult cousue de fil blanc. On voit venir le truc gros comme une maison. On sent le beau gosse qui tombe amoureux de la "grosse". On y croit même pas un copeck… Mais voilà, le beau gosse en question souffre d'une maladie très rare et techniquement c'est compliqué pour lui de tomber amoureux. Sa maladie l'oblige à mentir à la terre entière et seule Libby est au courant….



Donc pour moi, une histoire d'amour plausible et magnifiquement orchestrée par Jennifer Niven. Beaucoup d'émotion, de douceur alors que nous vivons le calvaire de ces deux jeunes. Il y a cette note d'espoir qui nous touche concernant le futur de nos deux héros. J'adore la plume, j'adore les histoires torturées de Jennifer Niven. Je suis admirative par ces propositions et je trouve qu'elle sort du lot à chaque fois. Une très belle histoire pas que d'amour mais aussi d'amitié et familiale. Gros coup de cœur!

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Tous nos jours parfaits

Theodore Finch est un adolescent un peu bizarre, excentrique, qualifié de "fêlé" par ses camarades de classe. Violet Markey a perdu sa sœur dans un accident de voiture et a du mal à s'en remettre. Ils se rencontrent sur le toit du clocher de leur lycée, prêts à sauter mais Theodore dissuade la jeune fille de le faire et va mettre tout en œuvre pour se faire remarquer d'elle et lui prouver que la vie mérite d'être vécue. Ensemble, ils parcourent leur région pour un devoir de géographie, réapprennent à voir les choses et à profiter des bons moments de l'existence. Contre toute attente, Violet tombe amoureuse de Theodore malgré le caractère totalement imprévisible de celui-ci. Mais Theodore va plus mal qu'il ne le montre. Violet pourra-t-elle l'aider et à temps ?

Si vous avez craqué pour Nos étoiles contraires, je suis certaine que Tous nos jours parfaits vous plaira énormément, comme il m'a plu à moi. Je viens de finir ma lecture et j'ai la gorge serrée, je ne m'attendais pas à telle fin... Cette histoire est belle, tendre, touchante mais aussi si triste, si dramatique qu'on aimerait changer les derniers chapitres ou alors faire surgir Finch d'un coin où il aurait pu se cacher pour une dernière farce, avec un grand éclat de rire facétieux. Cette histoire nous ramène à notre adolescence et on se rappelle forcément des souvenirs qui remontent à la surface et des sensations oubliées de cette époque. Le personnage de Finch ne nous laisse pas indifférent, il attire l'attention du lecteur, il est si imprévisible et finalement si charmant qu'on craque tous pour lui comme Violet. Cette histoire nous amène par-delà les aventures cocasses et sentimentales de nos deux héros à réfléchir à la question centrale du mal-être et du suicide chez les jeunes. Je pense qu'on ne ressort pas tout à fait de ce livre comme on y est entré...

J'avais lu avant de choisir ce roman jeunesse beaucoup de critiques élogieuses de ce livre, elles sont bien méritées et je pense vraiment que ce roman peut séduire également un lectorat adulte en dépit de son thème.
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L'Été de tous les possibles

Claudine se souviendra de cet été à tout jamais. En effet, c’est l’un des plus durs qu’elle aura a supporter de sa vie : ses parents divorcent, c’est tout son monde qui s’écroule. Pour pallier à cette nouvelle, sa mère l’emmène avec elle en vacances durant un mois sur une île isolée, sur la trace de leurs ancêtres. Là-bas, totalement coupée du monde extérieur, Claudine va se recentrer sur elle-même et tenter de se reconstruire tant bien que mal. Fort heureusement, elle pourra compter sur l’aide de ses nouveaux amis, travailleurs saisonniers sur l’île, et en particulier sur Jeremiah, un jeune homme particulièrement séduisant, avec qui elle va vivre une douce romance.



J’ai beaucoup aimé suivre l’évolution de l’histoire d’amour qui se noue sous nos yeux. Tout en pudeur, douceur et poésie, Claudine et Jeremiah vont se rapprocher, apprendre à se connaître, se chercher, se séduire. Leur jolie histoire n’est pas sans rappeler les amourettes d’été que chacun d’entre nous a déjà dû connaître un jour ou l’autre. On ressent avec clarté toutes les émotions qui traversent Claudine face à ce premier amour : l’expérience nouvelle, la peur de la séparation, l’espoir des sentiments réciproques, la joie de partager des choses à deux. Fatalement, comme toutes les bonnes choses ont une fin, le nuage noir de la fin des vacances pèse constamment au-dessus de leur tête. Un compte-à-rebours qui les pousse à profiter au maximum du temps qui leur est accordé d’être ensemble.



En parallèle de ces premiers émois d’adolescents, c’est une véritable crise familiale que Claudine et sa mère traversent. Le pilier de la famille a décidé de se séparer d’elles ; une situation difficile à comprendre, à expliquer, à accepter, mais pourtant bien inévitable. Elles vont devoir faire face à deux, continuer à vivre, essayer de pardonner et se reconstruire malgré tout. Fort heureusement, Claudine trouve dans ses nouveaux amis, un soutien indispensable face à cette situation exceptionnelle.



Le récit prend place dans un cadre particulièrement paradisiaque : au coeur d’une petite île sauvage, reculée, peu touristique, où le réseau Internet a du mal à passer, où l’authenticité des lieux et des habitants permettent de se déconnecter des tracas habituels pour se reconnecter à l’essentiel. Les lieux sont propices à la rêverie, à l’évasion, mais ils sont aussi source de mystères. En effet, nos deux protagonistes ont des ancêtres qui ont naguère vécues sur cette île : elles cherchent à en découvrir plus sur leurs histoires respectives.



Une romance émouvante, pleine d'émotions, sur les premiers émois des amours de vacances, le déchirement d'une famille, la reconstruction, la quête de soi. J'ai beaucoup aimé le cadre paradisiaque de l'histoire, l'ambiance légère et poétique des lieux, qui fait de ce récit un livre parfait pour l'été !
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Tous nos jours parfaits

Roman pour jeune adulte qui parle de mal-être des ados et des envies de suicide. Roman assez long, où tour à tour, le lecteur a le point de vue de Violet et celui de Finch. Deux êtres qui vont se rencontrer sur un toit, se venir en aide et s’aimer. Des escapades dans l'Indiana, les parents, la peur de l’avenir, la dépression, la mort qui rôde toujours. Il y a un petit quelque chose du grand bleu dans cette histoire.
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Tous nos jours parfaits

J'ai bien aimé ce roman, c'est certain, mais j'en ressors presque... indifférente. Pourtant, c'est vraiment bien fait : les personnages, le déroulement de l'histoire... Je ne pensais pas non plus que l'auteure irait jusqu'au bout () ; j'avoue donc avoir été agréablement surprise car il n'y a rien de plus réaliste que ce roman. C'est d'ailleurs ce qui m'a le plus plu, l'équilibre parfait entre la fiction et la réalité, juste assez pour ne pas nous ennuyer, tout en faisant passer un message... non, un témoignage. Tout bête, tout simple.

Je ne peux pas trouver spécialement de défauts, je deviens naturellement plus exigeante. En effet, pour moi ce livre n'a pas été transcendant et pourtant, il est très réussi !! Voyez donc la complexité de mes sentiments.

Je pense que c'est aussi la faute à pas de chance : lire Tous nos jours parfaits juste après le tome 2 de La Passe-Miroir n'était peut-être pas une très bonne idée... Ceux et celles qui l'ont lu comprendront, je pense.



En résumé : il m'a tout bêtement manqué un "truc"...
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L'Été de tous les possibles

Pour Claudine, ce devait être un été de rêve : le dernier des années lycée avant le départ de sa ville natale pour l'université, un road trip avec sa meilleure amie qu'elle préparent ensemble depuis des mois. Mais c'était sans compter sur ses parents qui lui annoncent brusquement leur séparation. Tous ses plans bouleversés, Claudine se voit contrainte d'accompagner sa mère sur une petite île perdue dont est originaire sa famille... mais n'est-ce pas quand le hasard s'en mêle qu'on fait les plus belles rencontres ?



Je n'ai pas vraiment réussi à entrer dans ce roman et ma lecture a été assez laborieuse pour ne pas dire ennuyeuse. Alors que j'adore d'habitude ce genre de récit, j'ai ici eu du mal à m'attacher vraiment au personnage de Claudine, que j'ai trouvé assez mal caractérisé et pas toujours très cohérent, j'ai eu l'impression qu'elle n'avait pas vraiment de personnalité à part bien sûr la relation complice qu'elle entretient avec sa mère et la colère suite à la séparation de ses parents. L'île où mère et fille vont passer l'été donne un beau cadre à l'histoire avec ce paysage encore sauvage, son histoire mouvementée et le lien avec la famille de Claudine mais j'ai trouvé que là aussi ce point était assez mal exploité. L'auteur s'en sert pour donner un peu d'originalité à l'histoire mais on en apprend finalement assez peu et cela n'apporte pas vraiment de rebondissement. Pour le reste c'est du très classique : les meilleures amies qui s'éloignent quand l'une d'elle tombe amoureuse, la difficulté à accepter la séparation de ses parents, la vie qui est bouleversée du jour au lendemain et à laquelle il faut s'adapter, le tout m'a paru assez fade, encore une fois il m'a manqué une note d'humour ou un peu plus d'émotions pour m'intéresser vraiment.



Alors bien sûr il reste l'histoire d'Amour avec un grand A entre Claudine et le beau Jeremiah. Quelques jolis moments, une liberté de ton pour décrire les rapports entre les personnages (enfin une fille qui sait ce qu'il veut et une auteur qui parle ouvertement des relations amoureuses et de la sexualité), beaucoup de romantisme bien sûr mais (car oui désolée il y a un mais) beaucoup de répétitions aussi et l'impression parfois de faire du surplace sans que l'histoire ne décolle vraiment. Décidément, impossible avec ce roman de retrouver les gros coups de coeur que j'ai souvent en lisant la littérature ado ou young adult dont les auteurs sont généralement très forts pour nous émouvoir et nous embarquer dans leurs histoires. Ce n'était peut être pas le bon jour ou je ne suis peut être pas sensible à la prose de l'auteur mais en tous cas pour moi cela restera un roman sympathique mais assez fade et que j'aurai sans doute vite oublié. Dommage !
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