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3.9/5 (sur 368 notes)

Nationalité : Royaume-Uni
Né(e) à : Cambridge , 1970
Biographie :

Pour rien au monde, Jenny Valentine ne renoncerait à l’une de ses activités. Le jour, elle vend des produits bio dans le magasin d’alimentation qu’elle vient d’ouvrir dans une bourgade du Pays de Galles.

Le soir, une fois ses enfants couchés, cette jeune auteur, épouse du musicien Alex Valentine, écrit des romans. Et cela lui réussit plutôt bien.

Son premier livre, Ma rencontre avec Violet Park, s’est vu décerner en 2007 le Guardian Children’s Fiction Price.

Source : www.ecoledesloisirs.fr
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Interview de Jenny Valentine (en anglais)


Citations et extraits (71) Voir plus Ajouter une citation
Je n'avais jamais voulu être moi. Mais être ce que l'on est n'est pas vraiment une question de choix. Tout le monde le sait. J'étais Cassiel Roadnight à la surface, mais en dessous j'étais un fou enfermé dans le grenier, un cinglé dans sa cellule, qui gémissait, hurlait, tapait à la porte et la griffait pour sortir.
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 Des objets en excellent état sont jetés sans arrêt, des objets en excellent état, et des gens, aussi, en excellent état. 
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Pour prouver qu'elle prenait bien ses médicaments et qu'elle ne les revendait pas au marché noir, maman était, de temps à autre, obligée de se rendre chez le médecin. Vu le nombre de comprimés qu'elle consommait, elle devait avoir coûté à la sécurité sociale une belle somme et ils devaient sûrement avoir envie de vérifier si elle en était vraiment digne. Pour ma part, j'aurais juré qu'ils s'étaient trompés de prescription parce que la seule chose qui avait changé depuis qu'elle avalait ces pilules, c'est qu'elle avait maigri. Les os de ses mains et de son visage étaient plus saillants qu'avant, tel le sol qui perce sous la neige.
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Le cliché était si net qu'on distinguait, sur son front, la cicatrice de varicelle et le rouge de ses joues. On remarquait aussi comment, quand il le voulait, un sourire pouvait illuminer son visage. Il irradiait littéralement. Il semblait sincère et ne posait pas dans un décor minable. Il était juste lui-même, naturel. C'était ce garçon-là qui me manquait.
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Étant donné que la seule chose dont j’étais sûr, c’était que je mentais, comment aurais-je pu faire confiance à quelqu’un d’autre ?
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« À cette époque, notre maison était encore un tombeau. Jack était partout. Il souriait sur le seuil des pièces, nous observait dans les escaliers. Il avait tantôt neuf ans, tantôt onze, tantôt quatorze. Ses cheveux étaient coiffés, il avait la raie au milieu, les oreilles saillantes, des dents d'adulte dans sa bouche d'enfant. Quand elle se croyait seule, maman parlait à ses photos. Je l'entendais. Comme s'il était simplement au téléphone, pas mort du tout, mais qu'il avait déménagé et conversait avec elle. Le genre d'appel hebdomadaire qu'il aurait probablement reçu toute sa vie. On aurait pu penser que la mort lui aurait épargné cela. »
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Je ne pensais pas qu'en étant lui je devrais vivre constamment sur les charbons ardents. Je fus incapable de m'en rendre compte.
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Je dormais là avec grand-père tous les soirs. Je me faisais un nid de coussins au bout du lit. Il s'asseyait dans son fauteuil en cuir défoncé, et il me faisait la lecture (...). Il me lisait H.G. Wells et John Wyndham, et Huckleberry Finn. Chaque soir, il lisait jusqu'à ce que je m'endorme sur mes coussins, et jusqu'à ce qu'il s'endorme dans son fauteuil. C'est comme ça qu'on se disait bonsoir, en disparaissant au milieu d'une phrase.
Et c'est comme ça que j'ai appris tout ce que je sais, dans cette pièce où se mêlaient le doux tic-tac des horloges, le cliquetis de l'appareil de chauffage à gaz, le velours râpé des coussins contre ma joue, l'odeur du whisky, et le son de la voix de grand-père qui lisait.
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- Je suppose que quand on s'enfuit et qu'on veut disparaître, a-t-elle enchaîné, on veut aussi que tout ce qu'on a laissé derrière soi disparaisse avec nous. Mais ce n'est pas le cas.
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« – Le problème avec les villes, c'est que quand on s'en va, on ne manque à personne, a fait remarqué Harper en se garant sur une place vide devant nous. On peut tout à fait se passer de nous. Les gens ne voient même pas qu'on est parti. – C'est bien, tu ne trouves pas ? N'est-ce pas mieux si la vie continue sans toi ? Il a souri et m'a répondu qu'il n'avait jamais envisagé les choses sous cet angle. »
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