Je ne peux rien contre la fin du jour, je ne peux rien contre la pluie, les orages, les chutes de météorites. Je voudrais vivre toujours, avec ceux que j'aime, les voir fouler cette Terre à jamais, sans craindre leur disparition, la mienne, notre pourrissement commun, l'impensable dénouement de tout. Comme je ne peux agir contre ces événements, j'assiste impuissant à la ronde du monde, spectateur fataliste et parfois béat de l'anarchie apparente. Et j'attends.