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Citations de Jesse Kellerman (293)


Il n'y a pas de limite au nombre de contorsions possibles pour deux corps aux articulations jeunes et à l'imagination débridée.
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Il ne faut jamais, jamais s'excuser d'être amoureux.
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Lorsque des gens qu’on connaît font quelque chose qui ne leur ressemble pas, on se force à réviser notre jugement ; on se retourne sur le passé et des détails insignifiants deviennent soudain éclairants.
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La culpabilité est malléable. Et entreprenante. Elle se cherche un levier ; elle relie entre eux des évènements qui n'ont rien à voir, donnant l'apparence d'un lien de cause à effet. Un homme mort ; une fille malade. La machine à culpabiliser de Jonah, déjà fumante, se mit à bouillir.
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Il était trop vieux pour jouer la comédie. Il n'avait pas envie e parler de choses imaginaires; la réalité était bien assez dure comme çà.
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Isaac Singer avait dit juste : on devient ce qu'on prétend être.
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Sa façon de parler amusait Jonah. "Dépeuplé". On aurait dit une hybride des soeurs Brontë. Ses phrases étaient saupoudrées de dentelle, comme des petits patchs de préciosité. Ou bien l'inverse : elle s'efforçait en vain de cacher une éducation impeccable. Les zèbres ont-ils des rayures blanches sur fond noir ou des rayures noires sur fond blanc ? (p. 74)
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Le problème avec les affaires en souffrance, m'expliqua Mc Grath, c'était qu'elles ne tuaient personne. Elles ne balançaient pas des avions dans des tours. Elles ne diffusaient pas de gaz toxique dans le métro, ne se faisaient pas exploser au milieu de Central Park et ne tiraient pas sur la foule sur un marché. Les priorités locales et nationales étant ce qu'elles étaient , c'était devenu de plus en plus dur pour les policiers qui enquêtaient sur ce type d'affaires de trouver le temps, l'argent et le soutien de la hiéarchie dont ils avaient besoin.
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Marilyn mange comme un ex-détenu : pliée en deux, dans la crainte perpétuelle qu’on vienne lui arracher son assiette, et, quand elle s’arrête, ce n’est pas avec un sentiment de satiété mais de soulagement. Huit frères et sœurs, ça vous apprend à vous protéger.

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« La plupart du temps, il regardait par terre. La tête baissée, plié en deux, genre la misère du monde sur les épaules, voyez. J’avais l’impression qu’il aurait bien voulu se redresser mais qu’il n’aurait pas supporté ce qu’il aurait vu. Y a des gens qui disent jamais rien et c’est pas grave, parce qu’en fait ils ont rien à dire. Mais lui…Il avait beaucoup de choses à dire mais pas les mots pour. »
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Si les riches deviennent riches, c'est précisément parce qu'ils ne perdent jamais ce goût de la mise à mort.
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Un génie doit par définition être quelqu'un qui ne s'arrête pas pour réfléchir à ce qu'il fait, à la façon dont cela sera reçu ni aux conséquences que ça aura sur lui et son avenir; il se contente de faire. Il exerce son activité avec une obstination qui est par essence malsaine et souvent autodestructrice.
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Un génie doit par définition être quelqu'un qui ne s'arrête pas pour réfléchir à ce qu'il fait, à la façon dont cela sera reçu ni aux conséquences que ça aura sur lui et son avenir ; il se contente de faire.
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"Il faut que je fasse plus roman noir, en tout cas j'aimerais bien"
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Si ma sincérité ne sonne pas comme celle de Philip Marlowe, tant pis... Ce livre est peut-être un roman policier, mais, moi, je ne suis pas policier.
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Une œuvre d’art devient une oeuvre d’art – et un artiste un artiste – dés lors que je vous fais sortir votre chéquier.
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Je me souviens des veines de son avant-bras qui battaient si fort qu’on aurait dit que la tête de mort tatouée sur sa peau serrait et relâchait la mâchoire. Je le revois debout au milieu du salon en train d’enlever sa chemise de travail trempée, les poils de son torse en bataille. Je le revois appeler ma mère en aboyant si elle n’était pas là pour l’accueillir ; s’agenouiller pour m’attraper et m’étouffer dans une étreinte qui puait la testostérone. L’effort physique constant ne suffisait pas à épuiser le trop-plein d’énergie qui bouillonnait à l’intérieur de lui, aussi cherchait-il à l’évacuer par d’autres moyens. Il faisait de la boxe amateur. C’était également un passionné de chasse. Quatre ou cinq soirs par semaine, il se saoulait. Et quand rien de tout ça ne suffisait à l’apaiser, il brutalisait sa famille.
C’était ma mère qui prenait le plus, en tout cas les premières années
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Ces temps-ci, encore plus qu'avant, je comprends qu'il n'est rien de plus insondable que le coeur humain, et qu'aucune action, petite ou grande, bonne ou mauvaise, ne peut être jugée telle par quelqu'un qui n'est plus dans la tête de son auteur.
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Au bloc, c’était la folie ; tout le monde courait pour tout préparer en attendant le chirurgien, ne s’interrompant que pour s’adonner au passe-temps favori des salles d’opération : hurler sur l’externe de service. Jonah prit une casaque chirurgicale et des gants, et la panseuse lui hurla « Tu l’as contaminée, prends-en une autre ! » alors que tout était encore emballé et stérile, comme si c’était lui qui était particulièrement, monstrueusement contagieux. Discipliné, il retourna à la réserve en traînant les pieds et en revint avec une nouvelle casaque et une nouvelle paire de gants.
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La schizophrénie détruisait les gens de deux façons : d’abord en leur ôtant le langage et l’affect, puis en plaquant sur cette coquille vide un masque sauvage de paranoïa et de délire. Les médocs résolvaient plus ou moins le deuxième problème, néanmoins ils avaient peu d’effets sur le premier, moyennant quoi les patients paraissaient souvent non pas dociles, mais broyés et impotents. Leur langage était étranger, une mosaïque sans lien logique qui pouvait d’un instant à l’autre basculer de l’inoffensif au bizarre et au sinistre. Vouloir retracer le parcours de quelqu’un, c’était comme être coincé dans un rendez-vous arrangé particulièrement pénible. (201)
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