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3.84/5 (sur 151 notes)

Nationalité : États-Unis
Né(e) à : Holden, Missouri , 1913
Mort(e) à : Santa Fe, Nouveau-Mexique , 1999
Biographie :

Jetta Carleton a obtenu une maîtrise à l'Université de Missouri.

Elle fut successivement professeur, rédactrice radio à Kansas City, et rédactrice de publicité télévisée à New York.

Elle et son mari se sont installés à Santa Fe, Nouveau Mexique, où ils ont fondé une petite maison d'édition, The Lightning Tree.

"The Moonflower Vine" ("Les fleurs de lune"), publié en 1962, une exceptionnelle chronique familiale, constitue néanmoins le seul héritage littéraire de cette professionnelle de la plume.

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Bibliographie de Jetta Carleton   (1)Voir plus

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Jane Smiley, Pulitzer Prize-winning author of A Thousand Acres, The Age of Grief, Moo, and her upcoming debut for young readers, The Georges and the Jewels, talks about a favorite book from her native state of Missouri, JettaCarleton's The Moonflower Vine.Smiley spoke at BookExpo America in New York City on May 30, 2009.


Citations et extraits (38) Voir plus Ajouter une citation
« Bénissez-nous, Seigneur, ainsi que la nourriture que nous allons prendre ... Bénissez nos êtres chers où qu'ils puissent se trouver et permettez-nous, Seigneur, de suivre le chemin de la vertu ... » Ce qu'il voulait dire, en fait, c'est qu'il remerciait le Seigneur des odeurs et des sons de ce soir d'été, des étoiles dans le ciel et des tomates fraîches qui venaient de son jardin. Mais il aurait considéré comme païen d'exprimer son plaisir en des termes aussi concrets. Il le disait donc à sa manière, et le Seigneur allait sans nul doute se charger de traduire. Il ne devait pas manquer de besogne à cet égard.
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Et qu'importait s'il n'avait pas les salles de concert, les galeries d'art, la compagnie des érudits ? Il avait les oiseaux, faisant une musique qui lui élevait l'âme. Il avait le ciel, peint par Dieu. Et pour compagnie, il avait toute la nature. Nul livre ne pouvait enseigner aux hommes plus qu'elle ! Il contemplait ses terres le cœur léger.
Mais, comme il reprenait les rênes de son attelage, lui revenait la pensée de tous ces livres que certains pouvaient lire, de ce vaste monde que certains pouvaient découvrir, avec toutes ces curiosités et ses merveilles, et de ces gracieuses filles à la peau blanche qu'il ne connaîtrait jamais !
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Dorénavant, des gens parfaitement respectables allaient au spectacle le dimanche. Ils allaient danser et jouer aux cartes. Nombre de filles, même, fumaient. Et cela ne voulait pas dire que tous allaient aller en enfer. L'enfer avait changé de place ; il se situait maintenant beaucoup plus loin que les gens ne l'avaient pensé naguère.
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Pour la millième fois peut-être, Matthew se demanda comment il avait pu naître en étant lui-même, et non son frère Aaron, une quelconque fille ou l'un de ces ancêtres reposant à ses pieds. Il aurait pu aussi bien venir au monde comme un Indien d'avant l'époque de Christophe Colomb ou comme un enfant d'Israël ? Cependant, il était là, dans l'Amérique de 1896, assis derrière la tombe de son grand-père, avec l'humidité vespérale commençant à filtrer à travers ses culottes de laine et une forte envie de se moucher. Et comment pouvait-il savoir si ce fait résultait d'un plan concerté ou d'une jonglerie de vies humaines dans le temps et l'espace ?
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Les enfants veulent aimer leurs parents, mais les parents leur rendent parfois la tâche si difficile ! Elle-même n'était, sans nul doute, pas innocente en ce domaine. Elle pouvait voir, rétrospectivement, qu'elle avait commis des erreurs. Mais, au total, peut-être n'avait-elle pas si mal fait. Les filles étaient parties, mais elles revenaient. Comme le disait une chanson de son enfance : "laisse-moi partir et tu me verras revenir." Mais la chose la plus difficile au monde était de les laisser partir, de les laisser vivre leur vie à leur manière.
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La maison était minuscule et dominée entièrement par l'énorme grange qui imposait sa présence comme un cercueil au milieu du salon.
Il était impossible de se méprendre sur la pesante signification de la grange; c'était une ferme d'homme gérée de façon purement masculine par un homme, et, femme et maison devaient suivre comme elles le pouvaient.
Entre la maison et la grange se dressaient le hangar à machines,plein d'outils, de pièces de tracteur et de boîtes de graisse, l'abreuvoir pour le bétail, le silo, tour aveugle et veuve de tout château, et l'éolienne tirant, avec de constants grincements et gémissements, l'eau du plus profond de la terre.
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Il était presque trois heures du matin, et pourtant un fantôme d'arc-en-ciel était là, au-dessus des bois. Sous la lumière lunaire, la ferme semblait une petite crèche où, de la simple clôture aux feuilles du pêcher, tout brillait d'un éclat argenté.
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Callie leva les yeux et regarda le ciel, tout brillant au-dessus d'elle. "J'ai soixante-dix ans", se dit-elle. A soixante-dix ans, on était vieux. Combien d'années avait-elle encore ? Dix ? Elle revint sur les dix ans qui venaient de se passer. Ce n'était vraiment rien ! Si court, et déjà fini. Dix autres années, était-ce tout ce qu'elle pouvait espérer ? Elle aurait alors quatre-vingts ans. Une très vieille dame. Dans si peu de temps. Et où était donc cette belle maison blanche qu'elle avait imaginée toutes ces années ? Avec la grande haie bien taillée et la rocaille dans le jardin ? Comment surgirait-elle -en dix ans seulement ?
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Dans le cimetière, le silence était presque palpable, et cela même était réconfortant. Matthew se sentait à l'aise en ce lieu. Il n'avait pas à concourir contre les morts. S'il y avait, parmi ceux qui dormaient sous l'herbe brune de l'automne, des gens qui, autrefois, avaient mieux écrit que lui, avaient tracé, à la charrue, un sillon plus droit, ou avaient chanté plus juste, cela n'avait aucune importance. Il leur était supérieur puisqu'il était vivant.
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Une feuille bougea. Mais non, on l'avait imaginé ! Mais si, elle bougeait ! Un léger spasme vint agiter le long bouton. Lentement d'abord, puis de plus en plus vite, le cornet vert s'ouvrit et le blanc des pétales commença à apparaître, puis à s'arrondir et à s'élargir jusqu'au moment où, enfin, fut complètement déployée, lumineuse et parfaite, la fleur de lune.
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