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4.15/5 (sur 370 notes)

Nationalité : Corée du Sud
Né(e) à : Séoul , le 31/01/1963
Biographie :

Gong Ji-yeong est une romancière sud-coréenne.

Elle fait partie de la "nouvelle vague" des auteures qui ont révolutionné la littérature coréenne dans les années 1980 et 1990.

C'est durant les années 1980 qu'elle entre en contact avec les mouvements étudiants pour la démocratisation du pays. En 1985, elle obtient sa licence en littérature à l'université Yonsei à Séoul.

Son premier roman, "Quand l'aube se lève" est directement lié à ses activités dans les manifestations étudiantes contre le régime militaire durant les années 1980.

Gong Ji-Young a commencé à écrire à plein-temps à partir de 1988. Ses récits se concentrent essentiellement sur la condition des travailleurs en Corée du Sud, les exclus et les personnes victimes d'ostracisme. Elle écrit également sur la condition des jeunes femmes essayant de suivre une carrière professionnelle indépendante en dehors du cocon familial.

Sa nouvelle "Pars seule comme une corne de rhinocéros" (Muso-ui ppulcheoreom honjaseo gara, 1993) traite directement de cette question de l'égalité des sexes. Cette nouvelle a été adaptée au cinéma (1995) ainsi qu'au théâtre.

Son roman "Nos jours heureux" (2005) a été adapté en manga, en collaboration sur le scénario avec Yumeka Sumomo (Sahara Mizu), qui s'est également occupé des dessins.

Il a également été adapté en film sous le nom de "Maundy Thursday" en 2006.

Gong Ji-young a été divorcée trois fois et a trois enfants.
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Née en 1963 à Séoul, Gong Ji-young est une romancière très populaire en Corée. Elle participe aux luttes étudiantes contre la dictature des années 80, pour défendre la démocratie et les droits des exclus de la société. Ecrivaine engagée, elle est appréciée pour ses œuvres qui traitent de la condition des femmes et des travailleurs, des maltraitances dont sont victimes les handicapés, de la répression sexuelle… A l'occasion de la Nuit des Idées 2021, elle s'est entretenue avec Choi Mikyung, traductrice coréenne. Sous-titres en Français


Citations et extraits (182) Voir plus Ajouter une citation
Ce n’est pas parce qu’on est habitué à être trahi qu’on ne souffre pas à chaque trahison, ce n’est pas parce qu’on tombe souvent qu’on se relève facilement une fois encore.
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Si la tristesse ne porte pas de masque, elle a quelque chose de mystérieux, de sacré et de sincère. Et cette tristesse très personnelle est parfois la clé qui permet d’ouvrir la porte de l’autre.
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....j’ai pensé aussi que le destin d’une personne pouvait être influencé inéluctablement par une si petite chose et que rien n’était insignifiant dans la vie....Mais par la suite, j’ai changé d’avis......car j’ai compris la raison pour laquelle rien n’est insignifiant dans la vie : quand une personne fait face à un choix, même dérisoire, c’est la totalité de son vécu qui en décide ; aussi, l’important n’est pas la rencontre elle-même mais l’ensemble du vécu qui l’oriente.
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Combien de fois tombera la neige et soufflera le vent
avant que les feuilles repoussent et que les fleurs se fanent ?
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Ce jour-là, j’aurais dû comprendre qu’il est inutile de faire confiance et d’accorder le bénéfice du doute à des gens qui, parmi tant de sentiments possibles, ne manifestent que de l’hostilité. Mais même en sachant dès le début que telle personne va forcément agir dans le mauvais sens, on se dit toujours « on ne sait jamais… », c’est plus fort que nous, c’est comme le poison addictif de l’espoir......
Mais j’en suis au même point aujourd’hui, après tant d’années. J’ai eu souvent ce genre d’expériences depuis cette première fois, pourquoi faut-il que je m’acharne à croire que les méchants finiront par être bons et les règles à être impartiales ?
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- Oui, avec le temps, on vieillit. De tout ce qu'on possède, rien n'est éternel. Et puis on meurt... quoi qu'on fasse... on meurt.
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Les feuilles du platane se détachaient et s’envolaient. Je pensai que ce serait bien que les humains fassent eux aussi un long sommeil comme la mort une fois par an avant de se réveiller. Ce serait vraiment bien de recommencer de zéro avec de petites feuilles vert clair et des fleurs roses.
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Ce n'est pas parce qu'on est habitué à être trahi qu'on ne souffre pas à chaque trahison, ce n'est pas parce qu'on tombe souvent qu'on se relève facilement une fois encore.
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Dans une échoppe de nouilles, de longs spaghettis blancs accrochés sur une corde comme des linges étaient en train de sécher en vibrant légèrement dans la brise du soir. C’était une nuit de printemps.
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Tenez, il y a quelqu'un qui a dit, quand on a été témoin d'un meurtre, on devient partisan de la peine de mort, quand on a été témoin d'une exécution, on devient partisan de l'abolition de la peine de mort... Enfin, ni le meurtre ni la peine de mort ne sont vraiment acceptables.
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