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Citation de Woland


[...] ... Arrivé dans le tambour [= du vestibule], il glissa les pieds dans une paire de chaussures de papa, enfila une doudoune par-dessus son pyjama et sortit. Maman avait dit que la neige disparaîtrait demain, mais il faisait encore froid et un vent léger chuchotait et murmurait dans le chêne près du portail. Il n'y avait guère que cent mètres pour arriver chez les Bendiksen et heureusement, deux réverbères jalonnaient le trajet. Elle devait être là-bas. Il jeta un coup d'oeil à droite et à gauche pour s'assurer qu'il n'y avait personne pour l'intercepter. C'est alors qu'il aperçut le bonhomme de neige. Il était toujours immobile, tourné vers la maison, baignant dans la froide clarté lunaire. Pourtant, il y avait quelque chose de différent chez lui, de presque humain, de familier. Jonas regarda la maison des Bendiksen. Il prit la décision de courir. Mais ne le fit pas. Il resta sur place, en sentant le vent prudent et glacial le transpercer. Il se tourna de nouveau lentement vers le bonhomme de neige. Car il venait de comprendre ce que c'était, ce qui avait rendu le bonhomme de neige si familier. On lui avait mis une écharpe. Une écharpe rose. Celle que Jonas avait offerte à maman pour Noël. ... [...]
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