AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

3.78/5 (sur 18 notes)

Nationalité : France
Né(e) : 1948
Biographie :

Joachim Bouflet est historien.

Il est consultant, auprès de postulateurs de la Congrégation pour la cause des saints, organe officiel de l’Eglise catholique.

Il est membre de la Société d'études et de recherches Anne-Catherine Emmerich.

Spécialiste reconnu des phénomènes religieux, il a écrit plusieurs ouvrages portent sur de grandes figures spirituelles et sur la phénoménologie mystique.

Ajouter des informations
Bibliographie de Joachim Bouflet   (30)Voir plus

étiquettes

Citations et extraits (25) Voir plus Ajouter une citation
Pour le musulman, Dieu éprouve l’homme par la maladie et la souffrance, qui sont des voies de purification : s’inscrivant dans une forme de prédestination, dans l’universalité de la Création, elles doivent être acceptées sans révolte, mais dans la confiance. Si la médecine échoue à soulager ou à guérir, rien n’empêche le croyant de prier Dieu de lui accorder la guérison, dès lors qu’il se remet entre ses mains, et il n’est pas exclu qu’un miracle réponde à son attente.
Commenter  J’apprécie          30
Dans la langue populaire d’aujourd’hui, le « miracle » n’a plus rien à voir avec son origine évangélique. Le mot est revenu à son sens étymologique et désigne seulement un phénomène exceptionnel. Par exemple, lorsqu’un sportif ou un candidat partait battu et que finalement il l’emporte, on crie au « miracle ». De même pour le redressement inattendu de l’économie allemande ou de l’économie japonaise après la guerre. Le miracle est réduit au scoop : il n’est donc pas étonnant que la presse en raffole. Mais nous ne sommes pas sur la route du miracle évangélique.
Commenter  J’apprécie          20
À première vue, le miracle est presque aussi vieux que l’humanité. Quelles que soient les religions et les aires géographiques, l’homme a toujours été confronté au désir de dépasser les limites de son univers et de trouver, à défaut d’une explication, une justification à ce qui échappait à sa perception et à sa réflexion immédiates. Telle est, avec l’éclosion du sentiment religieux, la raison d’être des mythes et, dans leur sillage, de prodiges qui d’une part les illustrent, et de l’autre leur assurent un ancrage dans la réalité par un jeu de correspondances entre le monde d’ici-bas et un autre monde, que ce soit celui d’outre-tombe ou celui des divinités.
Commenter  J’apprécie          10
Ah, quelle épine acérée je sens au centre de mon esprit, qui me cause jour et nuit une torture d'amour ! Quelle souffrance aiguë j'expérimente aux extrémités et du côté du coeur, douleur qui me tient dans une continuelle défaillance ! Si douce que soit celle-ci, elle n'en est pas moins vivement douloureuse.
Au milieu d'un tel supplice, tout à la fois d'amour et de douleur, deux sentiments contraires se font jour : par le premier, je voudrais repousser de moi la douleur, tandis que l'autre me la fait désirer. Et la simple pensée de vivre durant quelques temps privé de ce martyre d'amour si douloureux me terrifie, m'épouvante, me fait agoniser.
Commenter  J’apprécie          10
Au XIIIe siècle, le mystique soufi d’origine berbère Sharaf al-Din al-Busiri (1213-1294), qui vécut en Égypte, fut frappé d’hémiplégie. Il composa un poème en l’honneur du Prophète, espérant son intervention auprès de Dieu pour sa guérison. Quand il l’eut terminé, il vit une nuit le Prophète passer sa main sur son côté paralysé et le couvrir de son manteau. À son réveil, il se trouva guéri et, le bruit du miracle s’étant divulgué malgré sa discrétion, on intitula le poème Le Manteau (La Burda). La tombe d’Al-Busiri, à Alexandrie, est toujours un but de pèlerinage pour les paralytiques.
Commenter  J’apprécie          10
Il a confiance en la miséricorde infinie de Dieu, parfois sans doute se remémore-t-il la terrible vision qu'un demi siècle plus tôt Jésus lui a accordé sur les prêtres :
" La vue de Jésus en proie à l'angoisse me causa une grande peine, et je voulus lui demander pourquoi il souffrait tant. Je n'eus aucune réponse. Mais son regard se porta sur ces prêtres ; peu après, horrifié et comme s'il était las de regarder, il détourna les yeux et les leva vers moi, et je vis à ma grande douleur deux larmes couler sur ses joues. Il s'éloigna de cette foule de prêtres avec une expression de dégoût sur le visage, s'écriant "Bouchers !" Et, se tournant vers moi, il me dit : "Mon fils, ne crois pas que mon agonie n'ait duré que trois heures, non : je serai en agonie jusqu'à la fin du monde à cause des âmes que j'ai le plus comblées. Pendant le temps de mon agonie, mon fils, il ne faut pas dormir. Mon âme est à la recherche de quelques gouttes de pitié humaine, mais hélas on me laisse seul sous le poids de l'indifférence. L'ingratitude et le sommeil de mes ministres rendent encore plus oppressante mon agonie.
Hélas, comme ils correspondent mal à mon amour ! Ce qui m'afflige le plus est qu'à leur indifférence il ajoutent le mépris et l'incrédulité. Que de fois n'ai-je été près de les foudroyer, si je n'en avais été retenu par les anges et les âmes éprises de moi... "
Commenter  J’apprécie          00
Ce 20 septembre 1918, Padre Pio fut, par pure grâce de Dieu, rejoint au plus bas de son humanité par Celui vers lequel tout son être le portait depuis son jeune âge, Jésus crucifié.
L'impression dans sa chaire des plaies du Crucifié fut pour Padre Pio un choc d'autant plus rude qu'elle survint au profond de la nuit intérieure dans laquelle il était mené par la grâce divine, tantôt luttant pour recouvrer les forces qui lui permettraient d'aller plus avant, tantôt suppliant Dieu de le rappeler à lui.
Commenter  J’apprécie          10
... à son ami Giuseppe Orlando qui, peu après la stigmatisation, lui demandait s'il connaissait encore des apparitions et des sévices du démon, il avait répondu :
"Non, plus maintenant. Mais à présent débutent les persécutions qui me viendront des hommes."
Les auteurs ont distingué tantôt deux, tantôt six persécutions. En réalité, comme le souligne le cardinal Lercaro, jusqu'à sa mort Padre Pio connaîtra une persécution permanente - avec quelques phases plus violentes - et, qui plus est, de la part des membres de l'Église qui auraient dû le plus le soutenir :
"Ce qui l'affligea jusqu'au plus profond de lui-même, lui faisant connaître l'agonie du Sauveur au Jardin des Oliviers, ce ne fut pas tant qu'il pâtit pour l'Église - la lumière de la béatitude promise à ceux qui souffrent pour l'Évangile l'en eût réconforté -, mais qu'il pâtit par l'Église, par des hommes d'Église qui, dans la communauté que le Christ anime de son Esprit, rendant admirable le sacrement du salut, transposent la pesanteur de leurs misères, de leur avidité, de leurs ambitions, de leur mesquinerie et de leurs déviations."
Commenter  J’apprécie          00
Entre 9h et 10h (du 20 septembre 1918), je fus saisi d'un profond assoupissement et, du crucifix du choeur, qui s'est transformé en un grand personnage tout ensanglanté, sont partis des traits de lumière, telles des flèches de feu, qui sont venus me blesser les mains et les pieds, car le côté était déjà ouvert depuis le 5 août de la même année. J'étais seul.
Commenter  J’apprécie          10
Ne me dites pas trop exigeant dès lors que je viens encore vous prier d'amasser un grand trésor en lisant autant qu'il vous est possible de saints livres. La lecture spirituelle nous est aussi nécessaire que l'air que nous respirons. Lisez, lisez beaucoup, et qu'il ne manque jamais à cette bonne lecture une fervente et humble prière.
Commenter  J’apprécie          10

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Listes avec des livres de cet auteur
Lecteurs de Joachim Bouflet (41)Voir plus

Quiz Voir plus

Quand les aliments portent des noms insolites ou pas...

Les cheveux d'ange se mangent-ils ?

Oui
Non

10 questions
127 lecteurs ont répondu
Thèmes : nourriture , fruits et légumes , fromages , manger , bizarreCréer un quiz sur cet auteur
¤¤

{* *} .._..