"Mon pére était un nomade de la culture enchaîné à son fauteuil. De son intellect qui " n'oubliait jamais une chose une fois qu'il l'avait lue". Il labourait les champs du savoir les uns aprés les autres jusqu' à devenir une encyclopédie obése. Jamais par la suite je n'ai rencontré quelqu'un qui dévorât les livres avec une telle fringale...."
Était-ce possible? Que je fusse le seul à n'avoir pas bénéficié d'un sort meilleur? je savais bien que je regrettais la perte d'un monde dont la disparition n'avait rien de triste. Ma sentimentalité s'exerçait au profit d'un endroit infernal, coupé de l'extérieur. C'était une chance que cette clinique surpeuplée eût cessé d'exister!
Pourtant chaque fibre de mon corps éprouvait de la nostalgie à l'égard de cet établissement, de la joie sans mélange qu'on y rencontrait, des étreintes interminables, de la rage qui s'y donnait libre cours.
J'avais la nostalgie de la démesure, du spectacle, de ce que je considérais comme normal dans cet antre de la folie.
pffffff...Que c'est conformiste sur la forme et que c'est frustrant sur le fond : notre auteur n'a rien à nous raconter que de très banal, très quotidien. C'est dommage car quand on a la "chance" de passer une enfance en marge d'un hôpital psychiatrique, on a un beau sujet !
Mais les personnages sont sans intérêt. Finalement, tout est dans le titre. Moi j'aurais préféré qu'il ne s'arrête pas ici mais aille chercher bien au delà (l'inspiration, l'humour, l'horreur...bref tout sauf la tièdeur).
Chaque chapitre est pour l'auteur l'occasion d'évoquer son enfance avec son regard et son interprétation enfantine de la réalité; des évènements du quotidien; la neige tombée en abondance;une sortie en mer;un anniversaire....
Une famille Allemande dont le père directeur d'une clinique psychiatrique est l'un des personnages central du roman
Dommage des longueurs , dommage que le récit ne s'attarde pas plus sur cet enfance passée au cœur de cette clinique où il domiciliait.