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Citation de paraty62


Elle ne sut combien de temps s'écoula avant qu'elle prît conscience de ce qui se passait. James Malory l'embrassait avec toute la passion dont un homme est capable, elle lui rendait ses baisers comme si sa vie en dépendait. Et c'était bien. La nausée était revenue, plus forte encore, mais c'était un merveilleux malaise et... Merveilleux? Non, quelque chose n'allait pas. II embrassait George !
Elle se glaça soudain et tenta de le repousser, mais il la tenait fermement, et elle parvint tout juste à se dégager de ses lèvres.
— Capitaine! Arrêtez! Etes-vous devenu fou?
— Tais-toi, petite fille. Je ne peux plus jouer à ce jeu.
— Quel jeu? Vous êtes complètement fou! Non, attendez !
Il avait roulé sur elle, l'écrasant de tout son poids, et elle fut un moment incapable de parler. Le délicieux malaise la submergeait. Soudain, elle se reprit. Petite fille?
— Vous savez! I'accusa-t-elle en le repoussant aux épaules afin de mieux le voir. Vous avez toujours su, n'est-ce pas?
James était au bord de la plus grande jouissance de sa vie, mais il n'allait pas commettre l'erreur de tout avouer à cette ravissante jeune fille dont il sentait la colère monter, irrépressible.
— J'aurais fichtrement aimé le savoir! grommela-t-il à voix basse en la débarrassant de son gilet. Et tu me raconteras tout cela plus tard, j'y compte bien.
— Alors, comment... Oh!
Elle s'accrocha à lui en sentant une languu courir le long de son cou, un frisson de plaisir pur la parcourut lorsqu'il lui mordilla l'oreille,
— Elles ne sont pas du tout pointues, petite menteuse.
Il eut un rire rauque, et elle sourit en retour. Elle n'était plus terrifiée par les conséquences de cette découverte, pas quand elle était dans ses bras. Elle aurait dû l'arrêter, mais ne le pouvait pas : elle n'avait plus en elle une once de force ni de volonté.
Elle retint son souffle quand il lui enleva d'un seul geste la casquette et le bas, libérant sa chevelure châtaine. Cette fois, l'appréhension qu'elle éprouvait était purement féminine. La trouvait-il jolie? Il l'observait et lorsqu'elle croisa ses yeux de nouveau, ils semblaient brûler de fièvre.
— Je devrais t'administrer une bonne raclée pour m'avoir privé de tout cela.
Elle n'eut pas peur. Il n'avait pas l'intention de la battre, au contraire. Et le baiser qui suivit la fit frémir de la tête aux pieds.
Elle mit du temps à reprendre son souffle. D'ailleurs, qui avait besoin de respirer? Pas elle. Elle n'y arrivait pas, elle avait plutôt l'impression de haleter. Elle s'aperçut à peine qu'il lui avait ôté sa chemise et qu'il tirait à l'aide de ses dents sur le bandage qui écrasait sa poitrine.
Elle ne s'y était pas attendue, mais tout ce qui lui arrivait était si nouveau qu'il était impossible de prévoir quoi que ce fût. Quelque part, au fond de sa tête, elle se disait que peut-être d'autres surprises se préparaient. Agréables ou désagréables ?
— c’est un crime se que tu as fait subir à ces seins superbes...
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