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3.51/5 (sur 234 notes)

Nationalité : États-Unis
Né(e) à : Presque Isle, Maine , le 01/12/1942
Biographie :

John Crowley est un écrivain américain de fantasy, de science-fiction et de littérature générale.

Il fit ses études à l'Université de l'Indiana et poursuivit une carrière parallèle d'assistant documentaliste pour le cinéma.

Son premier roman, L'Abîme (The Deep, 1975), mêlait déjà SF et fantasy. Il se fit ensuite connaître par ses romans de science-fiction L'Animal découronné (Beasts, 1976) et L'Été-machine (Summer Engine, 1979).

Mais c'est son roman de fantasy Le Parlement des fées (Little, Big, 1981), qui lui octroya la célébrité en obtenant le Prix World Fantasy du meilleur roman.

Un de ses admirateurs, le professeur Harold Bloom, invite peu après John Crowley à l'université Yale pour donner un cours sur la littérature utopique : il y enseigne ensuite l'écriture créative.

Un recueil de nouvelles de Crowley est paru en français : La Grande Œuvre du temps (Great Work of Time, 1989). Il a depuis publié la tétralogie Ægypt, le roman d'espionnage The Translator et un roman uchronique sur Lord Byron.
Un recueil de nouvelles est paru en français : La Grande œuvre du temps (Great Work of Time, 1989). Il a depuis publié la tétralogie Ægypt, le roman d'espionnage The Translator et un roman uchronique sur Lord Byron.

En 2018, il reçoit le Prix Edgar-Allan-Poe de la meilleure nouvelle.
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Une corneille seule n'est pas une corneille. Une corneille ne tue jamais une autre corneille. Dans un futur proche ravagé par la pollution, un vieil homme nous raconte qu'une Corneille nommée Dar Duchesne – la première de tous les temps à avoir porté un nom – lui a raconté ses nombreuses vies et morts au pays de Kra… « Alors que nous sommes dans un monde qui finit par devenir différent de celui où nous sommes nés, Kra : Dar Duchesne dans les ruines de Ymr, permet sans doute à John Crowley d'avancer un peu plus vers l'immortalité littéraire. » Patrick Gyger https://www.l-atalante.com/catalogue/la-dentelle-du-cygne/kra-9791036000423/

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Citations et extraits (65) Voir plus Ajouter une citation
Oiseau de mort. Memento mori, comme l'appelait parfois le Frère dans l'autre langue, la langue spéciale. Mais c'étaient eux, les Humains, qui s'intéressaient à la mort. Ce que voulait une Corneille, c'était vivre : elle le voulait dans un repli si profond de son être qu'on ne pouvait ni le trouver, ni le nommer, ni en parler.
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Pour ces animaux-là, il était difficile de comprendre ce que faisaient les Humains. Les Humains leur paraissaient aimer la mort : ils chérissaient les cadavres de leurs semblables et s'évertuaient à en augmenter le nombre, pour les traiter en bien ou en mal.
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Mais ceux-là ne se comportaient pas comme des Corneilles. Les défenseurs combattaient comme s'ils avaient affaire à des intrus, mais tuaient comme s'ils s'agissaient de proies.
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Je te connais, dit-il. Je t'ai vu, là en dessous. Pourquoi n'es-tu plus en Enfer?

Parce que c'est ici, l'Enfer, répondit le brigand sans lèvres; et j'y suis toujours.
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Les Corneilles finirent par beaucoup s'amuser de ces mannequins; bien qu'elles n'identifient pas les multiples représentations que les humains se donnent eux-mêmes, le recours à l'épouvantail est tellement évident qu'elles ne se trompent pas, et il produit le même effet sur leur sens de l'humour qu'une blague sur certains individus. Elles se plaisent à feindre au début un brin de frayeur avant d'aller se percher sur les bras écartés du faux paysan et lui croasser à la figure - car les Corneilles croassent de plaisir en cas de drôlerie et de surprise : un cri qu'on finit par reconnaître à force de les étudier.
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De la compassion. Voilà ce qu'il ressentait dans la poitrine et derrière les paupières quand il allait se percher, bien caché, pour dormir. Il n'avait pas de mot dans la langue du Kra pour ce sentiment; il n'en existait pas parce qu'il était la première Corneille à l'éprouver. De la compassion pour ces âmes aux prises avec les complications terribles de l'existence qu'elles s'étaient donnée, qui s'étaient échinés avec autant de constance et d'acharnement que les Abeilles en mettent à construire leurs ruches, sauf que les ruches de ces âmes-là ne recelaient pas de miel. Des vies de labeur, des batailles et des morts, tout ça en vain, pour rien, voire pire : sans raison.
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C'est de cette façon qu'opère un Faucon : piquer à une vitesse hallucinante, fendre le crâne de sa victime d'un coup de tarse, puis s'en saisir alors qu'elle tombe morte ou étourdie vers le sol. Il procède rarement autrement. Les Faucons sont puissants et féroces, mais pas inventifs. Ils n'en ont pas besoin. C'est à leur proie de réfléchir.
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Elle était certaine que la mort refermerait sa vie comme un livre ; elle ne croyait pas que les livres physiques qu’elle offrait à des bénéficiaires triés sur le volet lui permettraient de continuer de vivre une fois que ces bénéficiaires en prendraient possession ou qu’ils les liraient. Et, malgré tout, pour elle, persévérer dans ses dons, c’était la garantie de continuer de vivre.
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Crowley exprime :
Son manque de confiance dans la rationalité de la civilisation construite par l'homme
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Je sais cependant que tout ce qui arrivé n'est pas dû au seul hasard ni à la seule fatalité, mais est le fruit d'intelligences soumises à des contraintes - ainsi qu'à des désirs profonds.
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