AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

3.85/5 (sur 1117 notes)

Nationalité : États-Unis
Né(e) à : Chicago , le 14/01/1896
Mort(e) à : Baltimore , le 28/09/1970
Biographie :

John Roderigo Dos Passos est un écrivain et un peintre américain.

Né dans un milieu aisé qui lui offre les meilleures écoles et précepteurs, il écrit, dès seize ans, des poèmes et des critiques dans le Harvard Monthly, puis part étudier l'art, la littérature et l'architecture en Europe à dix-neuf ans. Il entre à Harvard en 1913 et en sort diplômé trois ans plus tard. Il repart pour l'Espagne, où il étudie l'architecture. En 1917, devant le refus des Etats-Unis de s'impliquer dans la guerre mondiale, il s'engage comme ambulancier et exerce à Paris et en Italie. Lors de l'armistice, il est stationné à Paris et étudie l'anthropologie à la Sorbonne.

Dos Passos fait partie de la « Génération perdue ». Son premier roman, L'Initiation d'un homme : 1917, est publié en 1920, suivi par le pacifiste Trois soldats, qui lui vaut une grande reconnaissance. Il étudie l'art, s'inspirant de l'impressionnisme, de l'expressionnisme et du cubisme. Une exposition lui est consacrée en 1922. Il dessine les couvertures de ses livres pendant les dix années suivantes. En 1926, Manhattan transfer est un succès commercial.

En 1928, il part étudier le système socialiste en URSS. Il retourne en Espagne avec Hemingway pendant la guerre civile, mais son opinion sur le communisme commence déjà à changer. Dos Passos écrit son chef-d'oeuvre entre 1930 et 1936 : la trilogie U.S.A., qui comprend Le 42e parallèle, L'an premier du siècle et La grosse galette. Il y décrit les Etats-Unis du début du XXe siècle et leur culture au moyen d'une forme expérimentale alliant extraits de journaux, biographie, autobiographie et fiction réaliste. Dès le milieu des années 30, sa pensée s'éloigne du socialisme et développe même un certain anticommunisme.

De 1942 à 1945, il couvre la guerre en tant que journaliste. Il est élu à l'American Academy of Arts and Letters en 1947. Il continue à écrire jusqu'à sa mort, après une dernière prise de position en faveur de la Guerre du Vietnam.
+ Voir plus
Source : http://livres.fluctuat.net
Ajouter des informations
Bibliographie de John Dos Passos   (28)Voir plus

étiquettes
Videos et interviews (7) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de

Paru en 1929, grand succès de librairie, aussitôt traduit en plusieurs langues et adapté à la radio et au cinéma, Berlin Alexanderplatz d'Alfred Döblin est un monument de la littérature allemande au temps de la République de Weimar. Visiblement inscrit dans le sillage d'Ulysse de Joyce (1922) ou de Manhattan Transfer de Dos Passos (1925), même si l'auteur a contesté s' être inspiré d'eux, il participe du renouvellement moderniste du genre romanesque et le procédé du « montage », à l'époque tour à tour exalté et décrié, semble y servir une exploration nouvelle du monde urbain. Pourtant, écrivain prolixe et passionné de questions philosophiques, Döblin n'en était pas en 1929 à son coup d'essai et l'intérêt de Berlin Alexanderplatz dépasse peut-être aujourd'hui celui d'un grand « roman de la ville ». Retrouvez sur notre webmagazine Balises, le dossier "Berlin Alexanderplatz, portraits d'une ville" en lien avec la rencontre : https://balises.bpi.fr/dossier/berlin-alexanderplatz/ Suivre la bibliothèque : SITE http://www.bpi.fr/bpi BALISES http://balises.bpi.fr FACEBOOK https://www.facebook.com/bpi.pompidou TWITTER https://twitter.com/bpi_pompidou

+ Lire la suite
Podcasts (3) Voir tous


Citations et extraits (183) Voir plus Ajouter une citation
— Que voulez-vous faire si la classe ouvrière oublie la solidarité. Chacun de ces saligauds d'étrangers s'imagine qu'il est le seul à valoir quelque chose, les Américains nous prennent tous pour des propres à rien, sauf, eux, bien entendu. Il n'y a tout de même pas si longtemps qu'on était tous étrangers dans ce satané pays. Bon Dieu, je me demande pourquoi je marche avec eux !
Commenter  J’apprécie          570
John Dos Passos
Vous pouvez arracher l'homme du pays mais vous ne pouvez pas arracher le pays du coeur de l'homme.

dans : "Bilan d'une nation" (1944), IX
Commenter  J’apprécie          540
— Je sais que chaque phrase, chaque mot, chaque signe de ponctuation qui paraît dans la presse publique est épluché, révisé, raturé dans l'intérêt des actionnaires, et de ceux qui publient les réclames.
Commenter  J’apprécie          441
" On a tué Jaurès.
Qui est-ce ?
Un socialiste français.
Ces sacrés Français sont si dégénérés qu'ils ne savent plus faire que deux choses : se battre en duel et coucher avec les femmes des autres. Je vous parie que les Allemands seront à Paris dans quinze jours.
Commenter  J’apprécie          383
"Dites donc, je vioudrais bien acheter un livre.
-Quel genre de livre? demanda Fainy en baillant et en se relevant.
- Vous savez, un de ces livres sur les chorus girls et les esclaves blanches et des histoires de ce genre.
- Combien voulez-vous y mettre, mon fils ? dit Doc Bingham de dessous la couverture. Nous avons un grand nombre de livres très intéressants qui exposent les faits de la vie sans rien farder et en toute liberté et décrivent les moeurs dissolues et déplorable des grandes villes, à des prix variant entre 1 et 5 dollars. "Toute la sexologie en un volume" du docteur Burnside vaut 6,5 dollars.

(pp.61-62)
Commenter  J’apprécie          340
En allant avec Fred Hoff prendre son petit déjeuner à la boîte chinoise il essaya de lui dire qu'il allait retourner à San Francisco pour se marier.
"Mac, tu ne peux pas faire ca; nous avons besoin de toi ici ." "Mais je reviendrai, je t'en donne ma parole Fred." " Il n'y a pas de devoir qui passe avant la classe ouvrière" dit Fred Hoff.
"Dès que le gosse sera né et qu'elle pourra reprendre le travail je reviendrai. Mais tu sais ce que c'est, Fred, je ne peux pas payer les frais d'hôpital avec 17,5 dollars par semaine.
-Fallait être plus prudent.
- Mais Fred je ne suis pas de marbre, je suis comme tout le monde. Qu'est-ce qu'il te faut, que nous soyons des saints de plâtre alors ?
-Un membre des IWW ne doit avoir ni femme ni enfants, pas avant la révolution.

(pp.125-126)
Commenter  J’apprécie          261
Le seul homme qui tire quelque profit du capitalisme est un escroc et il devient millionnaire en un rien de temps … Mais des travailleurs honnêtes comme John ou moi-même, nous pouvons bien travailler cent ans et nous ne laisserons seulement pas de quoi nous faire enterrer décemment.
Commenter  J’apprécie          264
Mrs.Robinson était une petite femme aux cheveux gris et à la poitrine plate, dont la voix avait l'accent perçant du Kentucky et Janey la comparait à une voix de perroquet. Elle était exigeante, et toutes les règles de la politesse étaient observées dans son bureau. "Mrs.Williams, criaillait-elle, se renversant sur sa chaise, il faut que le manuscrit du juge Roberts soit terminé aujourd'hui à tout prix...Ma chère, nous avons donné notre parole et nous la tiendrons quand bien même cela devrait nous obliger à rester ici jusqu'à minuit. Noblesse oblige, ma chère" et les machines à écrire tintaient et dansaient, et les doigts de toutes les jeunes filles s'affolaient ...

(p.177)
Commenter  J’apprécie          230
- Papa, pourquoi est-ce que nous ne sommes pas riches ?
- Il y a beaucoup de gens plus pauvres que nous, Ellie... Tu n'aimerais pas davantage ton papa s'il était riche, n'est-ce pas?
- Oh! si, bien sûr, papa.
Commenter  J’apprécie          240
Dans le temps, en 1849, Don Enrique alla à San Francisco entraîné par la ruée vers l'or. Il n'alla pas prospecter sur les collines, il ne mourut pas de soif à force de passer au tamis la poussière d'alcali dans la Vallée de la Mort. Il vendait des équipements à d'autres gars. Il resta à San Francisco, se lança dans la politique et la haute finance, mais à la fin il s'embourba et dût s'embarquer en toute hâte.
Le bateau l'amena au Chili, il sentait qu'il y avait de l'argent au Chili.
Il était le capitalista yanqui. Il construisait le chemin de fer de Santiago à Valparaiso. Il y avait du guano dans les iles de Chincha. Meiggs sentait qu'il y avait de l'argent dans le guano. Il tira une fortune du guano, devint une puissance de la côte Ouest, il jongla avec les chiffres, les chemins de fer, les armées, la politique des caciques et des politicos locaux; ils étaient tous des jetons dans un énorme jeu de poker.

(p.285)
Commenter  J’apprécie          220

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de John Dos Passos (2063)Voir plus

Quiz Voir plus

Le devinette du jour de la Saint Patrick

Derry Cork, mon ami irlandais a dûment célébré le jour de la Saint Patrick, arborant un magnifique couvre-chef noir et vert et ingurgitant force Guiness, Smithwick, O'Hara, Sullivan et Galway Bay. Il est perdu dans ce village dont il ne se souvient plus du nom, incapable de retrouver ni son chemin, ni ce qui lui sert habituellement à ouvrir sa porte et dont il a aussi oublié le nom en français. Où se trouve-t-il, à ...?...

Paris
Megève
Maulette
Clermont-Ferrand
Bourges
Nantes
Le Mans
Chartres
Toulouse
Castres

1 questions
32 lecteurs ont répondu
Créer un quiz sur cet auteur
¤¤

{* *} .._..