Je regarderai mon père par dessus le bord de mon verre de vin. Je me verrai moi-même. Regardant mon père, je reconnaîtrai la cruauté et la traîtrise que je porte en moi. Quand je regarderai les mains de mon père, un rouage se mettra en branle dans mon esprit, car mon père porte toujours en lui la graine de la grandeur, mais cette graine s'est étiolée à cause de la cruauté et de la traîtrise que je connais si bien, et qui - je m'en aperçois toujours tard - se développent aussi en moi.