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Citations de John Harvey (186)


On parle... on dit des choses, et plus tard, on les regrette. On donnerait tout pour les effacer, mais bien sûr, ce n'est pas possible. On doit vivre avec, et les autres aussi.
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Lui qui était resté vingt ans et plus sans ouvrir un bouquin, cela le fascinait, cette façon dont une histoire pouvait vous arracher à vous-même, vous attirer dans son univers.
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Ici, sur la côte, disait-on, le temps changeait plus vite qu'une prostituée ne se débarrassait de ses dessous.
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Sans doute cela arrivait-il souvent, après un événement aussi traumatisant que la perte d'un enfant. Rester ensemble, c'était continuer à entretenir le souvenir.
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Les hommes font des promesses. Tout le temps. Et puis ils passent le reste de leur vie à les regretter.
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Jamais il ne cesserait d'être surpris par l'immensité de l'amour qu'il avait pour sa fille ; jamais.
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Je vis depuis trop longtemps dans cette satanée ville, pensa Resnick, et plus ça va, plus il y a de fantômes qui viennent frapper à ma porte.
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Mon Dieu, pensa Lynn, gardez-moi de ces gens qui savent ce qui est bon pour moi mieux que je ne le sais moi-même. Tous ces militants de Greenpeace, des droits civiques, des mouvements féministes.
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Une des constantes de son job était de côtoyer plus fréquemment les démunis que ceux pour qui le système était censé fonctionner, au point que, parfois, les laissés-pour-compte lui semblaient constituer la norme. Il oubliait alors les privilégiés et se retrouvait surpris de leur nombre.
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Les administrateurs qui fermaient des services ou réduisaient les effectifs pour raisons budgétaires ne semblaient pas vouloir comprendre que, mesures d'austérité ou pas, le nombre des malades ou des mourants était toujours le même.
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Le secret d'un mariage heureux et solide tenait-il surtout au manque d'imagination?
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Ça a commencé au pub un peu plus tôt. Deux de nos gars se sont accrochés avec d’autres clients. Les prises de bec habituelles. Si bien qu’à l’heure du changement d’équipe, il y avait foule devant la mine, un piquet comme on en n’avait pas vu depuis longtemps. Enfin, je ne vous apprends rien. La police s’excite, appelle des renforts. Au début, ça criait, ça s’injuriait, mais rien de méchant, jusqu’à ce que quelqu’un lance une pierre qui érafle la tête d’un flic. C’est ce qui a mis le feu aux poudres. Il faut quand même que je vous dise une chose, Charlie, le type qui a jeté cette première pierre, c’était un policier. J’en suis sûr, je l’ai déjà vu. Au premier rang, en uniforme. Sauf qu’aujourd’hui, il était en civil parmi les nôtres, à les chauffer, les exciter, et il a fini par lancer cette satanée pierre. Il aurait pu défigurer un de ses collègues.
- Un policier, vous êtes sûr ?
- Sûr et certain.
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Quant à Gauguin, à cause du bon temps qu'il avait pris avec des jeunes Polynésiennes de quatorze ans, elle le jugeait digne de figurer aujourd'hui parmi les pédophiles de haut vol plutôt qu'au programme des beaux-arts.
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Divine attendit près du canal. Penché sur le parapet, il observa un vieillard et un jeune garçon qui gardaient les yeux rivés sur leurs cannes à pêche et leurs lignes plongées dans l’eau stagnante et lisse. Vingt minutes plus tard, rien n’avait bougé : ni l’homme, ni l’enfant, ni les lignes. Si c’est tout ce que la vie peut nous offrir, pensa Divine, j’aime autant me foutre en l’air tout de suite.
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- Les flics qui me font vraiment perdre du temps sont justement ceux qui n'écoutent jamais leurs intuitions. Un peu comme un ailier qui passe bêtement le ballon sans jamais taper dedans, ni faire attention au jeu. Incapable de d'anticiper ni de prendre la moindre initiative. Vous voyez ?

Lynn acquiesça sans trop de conviction.
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— Je croyais que ton job, c’était les casses ?
— Changement d’herbage réjouit les veaux. Hitler n’est pas resté peintre toute sa vie.
— Qu’est ce qu’il vient foutre là-dedans, Hitler ?
— Rien.
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— Ah bon, dit-elle avec un sourire. Remarquez, ç’aurait pu être le cas : ça existe, les policiers qui travaillent au noir, non ?
— Les poètes travaillent bien au clair de lune.
En toute innocence, Resnick venait de prononcer le mot magique et de réveiller le phantasme récurrent de Lezli sur Bruce Willis. Un phantasme d’agrément au cœur duquel elle se réfugiait sur commande, à tout moment de la journée qu’elle passait vissée sur son siège à répondre au téléphone, ainsi qu’à toute une série de questions idiotes posées par des imbéciles.
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Assis devant la fenêtre qui donnait sur l'église St Mary, il écoutait les informations. Encore une voiture piégée en Irak, encore des enfants qui mouraient par milliers au Darfour ; plus près de chez lui, une femme enceinte abattue par un tir d'arme à feu après une soirée passée chez des amis (...). Si après cela la station avait lancé Louis Armstrong chantant It's a Wonderful World, Elder aurait été tenté de lancer la radio par la fenêtre.
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Karen soupira et tapota la poche de sa veste, dans l’espoir d’y trouver une pastille de menthe. Depuis qu’elle avait arrêté de fumer, au premier de l’an, elle pratiquait le suicide dentaire.
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-"Ça doit être difficile, dit Helen. D'élever des enfants... Les punir, leur apprendre à distinguer ce qui est bien de ce qui est mal. Tout."
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