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3.46/5 (sur 181 notes)

Nationalité : Italie
Né(e) à : Londres , le 07/09/1795
Mort(e) à : Londres , le 24/08/1821
Biographie :

John William Polidori est né d'un père italien, Gaetano Polidori, un homme de lettres toscan, secrétaire pour un temps du dramaturge Vittorio Alfieri et d'une mère anglaise. Il a suivi des études de médecine à l'Université d’Édimbourg.

Le thème de sa thèse de doctorat, qu'il présenta à l'âge de 19 ans, est le somnambulisme.

L'année suivante il accompagne Lord Byron à Genève.

Le Dr Polidori, secrétaire et médecin de Lord Byron, à partir de l'incipit établi par ce dernier. La nuit du 5 juillet 1816, sur les bords du lac Léman, dans la Villa Diodati, Lord Byron, sa maîtresse Claire Clairmont (belle-sœur de Mary Shelley), P. B. Shelley, sa femme Mary et le Dr. Polidori, s'étaient livré à une "compétition" sur le thème fantastique, compétition dont sortirent "Frankenstein" et "Le Vampire".

John William Polidori quitte la Suisse en septembre 1816 pour l'Italie.

Il retourne en Angleterre pour pratiquer la médecine à Norwich.

Pas très épanoui dans sa carrière de médecine, il commence a écrire.

Ce qui fait connaitre John William Polidori est sa nouvelle "Le Vampire" (1819). Il est considéré comme le premier écrivain à parler de vampirisme en littérature.

John Polidori se suicide à l'âge de 25 ans en buvant du cyanure.
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Source : www.lisons.info
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David Meulemans, président des éditions Aux Forges de Vulcain vous présente l'ouvrage "Le vampyre" de John William Polidori . Rentrée littéraire janvier 2019. Retrouvez le livre : https://www.mollat.com/livres/2285437/john-william-polidori-le-vampyre Notes de Musique : Free Music Archive Visitez le site : http://www.mollat.com/ Suivez la librairie mollat sur les réseaux sociaux : Facebook : https://www.facebook.com/Librairie.mollat?ref=ts Twitter : https://twitter.com/LibrairieMollat Instagram : https://instagram.com/librairie_mollat/ Dailymotion : http://www.dailymotion.com/user/Librairie_Mollat/1 Vimeo : https://vimeo.com/mollat Pinterest : https://www.pinterest.com/librairiemollat/ Tumblr : http://mollat-bordeaux.tumblr.com/ Soundcloud: https://soundcloud.com/librairie-mollat Blogs : http://blogs.mollat.com/
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Citations et extraits (20) Voir plus Ajouter une citation
"...Souviens-toi de ton serment !
Il osait à peine se retourner, redoutant de voir un spectre qui l'aurait anéanti, lorsqu'il aperçoit, à quelques pas de lui, le même personnage qui avait attiré son attention dans ce même lieu, lors de sa première entrée dans le monde."
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Frémis ! Nouveau vampire envoyé sur la terre,
En vain, lorsque la mort fermera ta paupière,
À pourrir dans la tombe on t'aura condamné,
Tu quitteras la nuit cet asile étonné.
Alors, pour ranimer ton cadavre livide,
C'est du sang des vivants que ta bouche est avide ;
Souvent, d'un pas furtif, à l'heure de minuit,
Vers ton ancien manoir tu retournes sans bruit :
Du logis à ta main déjà cède la grille,
Et tu viens t'abreuver du sang de ta famille,
L'enfer même, à goûter de cet horrible mets,
Malgré sa répugnance oblige ton palais.
Tes victimes sauront à ton heure dernière
Qu'elles ont pour bourreau leur époux ou leur père !
Et, pleurant une vie éteinte avant le temps,
Maudiront à jamais l'auteur de leurs tourments :
Mais non, l'une plus douce, et plus jeune et plus belle,
De l'amour filial le plus parfait modèle,
Celle de tes enfants que tu chéris le mieux ;
Quand tu t'abreuveras de son sang précieux,
Reconnaîtra son père au sein de l'agonie,
Et des plus tendres noms paiera sa barbarie.
Cruel comme est ton coeur, ces noms l'attendriront ;
Une sueur de sang coulera de ton front ;
Mais tu voudras en vain sauver cette victime,
Elle t'est réservée, ainsi le veut ton crime !
Dessechée en sa fleur, par un funeste accord,
Elle te dut sa vie et te devra sa mort !
Mais du sang des vivants cessant de te repaître,
Dès que sur l'horizon le jour est prêt à naître,
Grinçant des dents, l'oeil fixe, en proie à mille maux,
Tu cherches un asile au milieu des tombeaux :
Là, tu te veux du moins joindre aux autres vampires,
Comme toi condamnés à d'éternels martyrs :
Mais ils fuieront un spectre aussi contagieux,
Qui, tout cruels qu'ils sont, l'est mille fois plus qu'eux.

(Passage du poème ''Giaour'' de Lord Byron, apparaissant dans l'introduction du livre.)
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Spectateur impassible de la gaîté qui l'environnait, il semblait ne pouvoir la partager. Si la beauté, par un doux sourire, fixait un instant son attention, un seul de ses regards la glaçait aussitôt et remplissait d'effroi ces coeurs où la légèreté avait établi son trône. La source de la terreur qu'il inspirait était inconnue aux personnes qui en éprouvaient les effets; qelques-uns la cherchaient dans ses yeux gris et ternes, qui ne pénétraient pas jusqu'au fond du coeur, mais dont la fixité laissait tomber un regard sombre dont on ne pouvait supporter le poids. Ces singularités le faisaient inviter dans toutes les maisons : tout le monde souhaitait de le voir. Les personnes accoutumées aux sensations fortes, et qui éprouvaient le poids de l'ennui, étaient charmées d'avoir en leur présence un objet de distraction qui pût attirer leur attention. Malgré la pâleur mortelle de son visage que ne coloraient jamais ni l'aimable incarnat de la pudeur, ni la rougeur d'une vive émotion, la beauté de ses traits fit naître à plusieurs femmes coquettes le dessein de le captiver ou d'obtenir de lui au moins quelques marques de ce qu'on appelle affection.
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Aubrey fit entendre à ses tuteurs que le temps était venu de commencer ces voyages, qui depuis tant de générations ont été jugés nécessaires pour faire avancer à grands pas les jeunes dans la carrière du vice. Ils apprennent à écouter sans rougir le récit des intrigues scandaleuses, qu'on raconte avec vanité ou dont on fait le sujet de ses plaisanteries, selon qu'on a mis plus ou moins d'habileté à les conduire.
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Il regarda l'eau, les yeux brûlants, et sentit la soif étreindre son gosier et la faim torturer ses entrailles. L'eau pour lui était mortelle. Le sombre brouillard qui s'étendait au-dessus de l'eau courante était mortel, absorbant la force vitale de tout ce qui le touchait. C'était la mort! Mais le sang, le sang frais, brûlant et brillant, c'était la vie!
[....]
La vallée était pleine de vie. Elle grouillait de végétaux et la brume blanche qui émanait d'eux et les enveloppait la remplissait sur ses bords d'un bouillon de lumière qu'interrompaient brutalement les lignes froides et noires de la rivière et de ses affluents. Il y avait d'autres lumières, des constellations jaunes de lampadaires éparpillées au-dessus des prés argentés. Beaucoup d'entre eux s'amoncelaient à l'entrée de la vallée, là où les montagnes se séparaient, mais ils devenaient de moins en moins nombreux à mesure qu'ils suivaient la barrière noire de la rivière et au sommet de la vallée, en dessous de lui, brillait une faible lumière isolée.
L'homme se dressait, le clair de lune baignant son corps nu et pâle comme la mort, regardant ce point lumineux et doré. Il y avait là quelque chose qu'il devait savoir, quelque chose qui se cachait dans cet autre monde auquel il avait appartenu. Il y avait quelque chose qui l'attirait vers cet endroit, fil invisible tendu à travers l'espace de la nuit blanche et qui formait un lien avec lui.
[...]
Il regarda la croix. Le feu doré qui y brûlait les séparait aussi sûrement que le brouillard froid et sombre de l'eau courante.

(in Au-dessus de la rivière, de Peter Schuyler Miller)
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Aubrey se plut à l'observer; mais il lui fut impossible de concevoir distinctement le caractère d'un homme entièrement absorbé en lui-même, et qui ne donnait d'autre signe de son rapport au monde extérieur qu'en évitant son contact, reconnaissant là tacitement son existence.

(John William Polidori d'après Lord Byron, Le Vampire, 1817)
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Her earnestness and apparent belief of what she narrated, excited the interest even of Aubrey; and often as she told him the tale of the living vampyre, who had passed years amidst his friends, and dearest ties, forced every year, by feeding upon the life of a lovely female to prolong his existence for the ensuing months, his blood would run cold, whilst he attempted to laugh her out of such idle and horrible fantasies; but Ianthe cited to him the names of old men, who had at last detected one living among themselves, after several of their near relatives and children had been found marked with the stamp of the fiend's appetite; and when she found him so incredulous, she begged of him to believe her, for it had been remarked that those who had dared to question their existence always had some proof given, which obliged them, with grief and heartbreaking, to confess it was true.
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Il se trouve dans une obscurité profonde; cependant le son des mêmes voix guide encore ses pas. On paraît ne pas s’apercevoir de son entrée, quoiqu’il appelle à grands cris; en s’avançant, il heurte un homme qui le saisit, et une voix s’écrit : se rira-t-on encore de moi ? Un éclat de rire succède à ses paroles, il se sent alors fortement serré par une force plus qu’humaine : résolu de vendre chèrement sa vie,il oppose de la résistance; mais c’est en vain, il est bientôt violemment renversé. Son ennemi se précipitant sur lui, et appuyant son genou sur sa poitrine, portait déjà ses mains à sa gorge, lorsque la clarté de plusieurs torches, pénétrant par l’ouverture qui donnait passage à la lumière du jour, le force d’abandonner sa victime; il se lève aussitôt, et s’élance dans la forêt. On entendit le froissement des branches qu’il heurtait dans sa fuite, et il disparut.
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A force de pleurs et de violentes colères Yvan a convaincu ses parents de le laisser aller à l'école
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Alors l'impitoyable main frappe mon aorte qui explose, telle une grenade... Ses éclats, milliers de gouttes durcies, corallines perles humaines, bourdonnent et roulent partout dans la pièce pendant que, souffrant les mille morts, mes yeux hagards suivent désespérément la course de mes joyaux perdus.
D'un brusque revers, le même main pulvérise mon artère humorale qui cataracte aussitôt avec un bruit de verre brisé, criblant l'obscur alentour d'une brève féérie de points vermeils.
Le corps transpercé par une myriade d'étoiles incandescentes, j'agonise face à mon propre spectacle.

(p640, in Le chupador, de Claude Seignolle)
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