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Critiques de Joël Callède (182)
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Quelques pas vers l'infini

La méditation ce n'est vraiment pas mon fort et je ne me suis pas rendu compte en commençant cette bande dessinée qu'il allait s'agir de tout un cours sur le sujet.



Je préfère de très, très loin l'action ou alors le silence, effectivement, devant la mer ou les montagnes, et encore mon livre n'est jamais bien loin. Il reste la marche, la randonnée en montagne ou en bord de mer, ce matin à 800 mètres d'altitude au-dessus de la rade de Toulon, mer scintillante d'un côté, alpes enneigées de l'autre.



Alors, cette BD? Ennuyeuse au possible pour moi, je respecte ceux qui aiment. J'y ai retrouvé quelques pratiques connues en entreprise, j'ai toujours réussi à m'évader de ces séminaires mortels dans lesquels une pseudo-écoute sert à bien faire valider les idées des patrons.



Restent de beaux dessins , mais pas pour moi les trucs collectifs où l'on se regarde pendant quarante minutes dans le blanc des yeux de l'autre en se demandant qui est on est.



Non, merci, j'ai trouvé, sans même chercher.



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Comptine d'Halloween, tome 1 : Réminiscences

[ Cette critique vaut pour la Trilogie " Comptine d'Halloween " ]



" Une petite citrouille sourit dans le noir ;

Fermer portes et fenêtres, c’est la nuit d’Halloween.

Deux petites citrouilles sourient dans le noir ;

Farce macabre et jeu cruel, c’est la nuit d’Halloween.

Trois petites citrouilles sourient dans la nuit ;

Les sorcières dansent de joie, c’est la nuit d’Halloween.

Quatre petites citrouilles sourient dans le noir ;

Un cri transperce la nuit, c’est la mort d’Halloween. "



A chaque période de l’année ses rengaines. Halloween ne fait pas exception à la règle. Mais cette année à Creeper Creeck, elle laisse un goût amer en bouche. Car les petites citrouilles sont accompagnées de cadavres et de macabres mises en scène.

Matt, le routier a eu un accident... Deux jours plus tard son corps est retrouvé pendu sous le porche de Miss Harrington l’ancienne institutrice. La citrouille enfoncée sur la tête. Trouvé par la personne avec qui il avait eu cet accident : une automobiliste de passage, Betsy Mahorn, une starlette abonnée aux remakes de série Z qui traversait la région pour se rendre à Hollywood. Puis ce sera le docteur Miller, la gorge tranchée alors qu’il autopsiait ce pauvre Matt. Trouvé nez à nez avec sa citrouille. Et puis ce sera...

Enfin je ne vais pas dévoiler toute l’histoire des bonnes gens de Creeper Creeck. Qui meurt, qui vit, qui craint de mourir, qui a peur de son passé, qui redoute l’avenir...

… Qui cache le plus lourd secret...



High secret city. La ville du grand secret. Pourquoi faut-il que les petites villes cachent d’indicibles mystères ?

Une chape de plomb recouvre de tragiques événements que patiemment le temps fissure. Ces fissures, ce sont le remord, le regret, le dégoût de soi, la honte.

Mais ces fissures ne sont jamais assez profondes pour que soit mis au jours les noires infamies des habitants. Sauf si...

Sauf si cette automobiliste de passage ressemble traits pour traits à Mary Owens. Mary qui s’est pendue après la disparition de Billy son fils. Sauf si quelqu’un semble vouloir s’en prendre à ceux qui ont plus ou moins partie liée avec la disparition de ce jeune garçon au visage difforme une nuit d’Halloween. Sauf si de trop nombreuses personnes ont tout intérêt à préserver leurs mesquins petits travers. Les masquer jusqu’à faire taire leurs anciens complices d’actes peut reluisants.



Parcourez Creeper Creeck en ces temps d’Haloween. Demandez-vous pourquoi le shérif Hancock boit. Pourquoi Wesley Todd, qui a racheté le seul cinéma de la ville ne diffuse que des films d’horreur. Pourquoi le magnat local, Sherman Douglas s’intéresse de si près à cette étrange automobiliste. Et pourquoi Barney le clochard est toujours aux premières loges.



Mais surtout, surtout ne vous attendez pas à ce que tout ceci finisse bien...

Toujours les mêmes ficelles, toujours le même genre d’histoire, mais toujours la même envie de pousser jusqu’à la dernière page... Laissez vous faire....

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Asthénie, tome 1

Je ne suis pas une très grande amatrice de bandes dessinées mais en feuilletant celle-ci, j'avais adoré le style des illustrations et cette histoire d'asthénie semblait être intéressante...



Un brillant avocat très réputé a tout pour être heureux. Il a une femme dans sa vie, une carrière exemplaire, un bel appartement... sauf qu'un problème vient lui gâcher son bonheur. Il ne parvient pas à trouver le sommeil depuis plusieurs semaines déjà. Il arrive à tenir le coup grâce aux médicaments et à l'alcool, sauf qu'à ce rythme tout commence à se dégrader autour de lui.

Une amie lui conseille alors un médecin spécialiste qui pourrait soigner son asthénie. Après sa première consultation il obtient des résultats, sauf qu'il est loin d'imaginer l'enfer qui l'attend.



C'est l'une des BD que j'ai le plus aimé jusqu'à présent. Les planches sont très agréables avec un style de dessins très contemporains et réalistes. La gamme de couleur est riche et bien maîtrisée.

De plus, on perçoit bien la fatigue du personnage principal avec ses traits tirés, ce qui le rend d'autant plus réaliste.

L'histoire est quant à elle vraiment bien du début à la fin. D'ailleurs quand elle termine, le suspense est à son comble et on veut absolument connaître la suite.

Sauf que... grosse déception: j'avais acheté cette BD à sa sortie en 2009 et jusqu'à aujourd'hui il n'y a aucune date de parution pour le deuxième tome. D'après certaines rumeurs, il ne paraîtra d'ailleurs pas...à mon grand regret!
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Asthénie, tome 1

Jason Newman est un avocat brillant et célèbre, il a une petite amie, un superbe appartement, mène une belle carrière... Bref, il a tout pour être heureux s'il n'avait pas ses problèmes d'insomnie. Ne dormant plus depuis plusieurs semaines, cela l'oblige à ingurgiter bon nombre de médicaments et d'alcool. Ses plaidoiries et sa vie sentimentale en pâtissent. Sur le conseil de son amie, il décide d'aller consulter un grand médecin, spécialiste de l'asthénie. Comme par miracle, le sommeil revient mais les ennuis avec...



Remarquable essentiellement par la qualité de ses planches, cet album est une jolie découverte. Le réalisme incroyable de certains dessins, la palette de couleurs diversifiée ainsi que la mise en page le rendent visuellement intéressant.

Quant au scénario, même si la trame est assez longue à se mettre en place, on est très vite happé dès les premiers rebondissements. Le scénariste réussit à nous faire sombrer nous aussi dans cet univers sombre et cette folie...



Asthénie, vous ne vous endormirez pas dessus...
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Tatanka, tome 1 : Morsure

Une couverture très soignée, un travail d'une grande qualité apparente, il ne m'en a pas fallu plus pour me lancer sur les traces du groupe Tatanka, (bison en langage Sioux comme je n'ai pas tardé à l'apprendre) . Tatanka est un groupe de militants de la cause animale qui n'hésite pas à monter de véritables opérations commando pour libérer les animaux condamnés par les laboratoires de recherche...

Un épisode pour la mise en place d'une histoire porteuse de promesses, un mystérieux virus, la grande muette au centre de l'intrigue, un groupe de fanatiques qui fera un coupable idéal et des personnages qui visiblement ont tous leur part d'ombre...

En espérant que l'épisode "contamination" confirme ces attentes... à suivre...



http://www.youtube.com/watch?v=HsHITZRCgqs
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Mitterrand Requiem

J'ai été attirée et intriguée par la magnifique couverture de cet album toute en rouge et noir, avec un Mitterrand hiératique surveillé par Anubis.

L'histoire se déroule pendant les derniers jours de François Mitterrand à Assouan. En pleine crise mystique, il revient sur les grands épisodes qui ont marqués sa vie.

L'idée de départ est excellente et la construction de récit est ingénieuse, ce qui rend la lecture passionnante. L'histoire est également bien servie par des dessins sobres mais extrêmement frappants.

J'ai beaucoup aimé cette BD, qui n'est toutefois à conseiller qu'à ceux qui éprouvent une certaine admiration pour le personnage de François Mitterrand, l'auteur ne se cache d'ailleurs pas d'en faire partie dans un avant-propos très intéressant pour comprendre sa démarche.
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Mitterrand Requiem

A l’occasion des vingt ans de la mort de François Mitterrand, commémorés au mois de janvier, le neuvième art s’est engouffré dans ce filon. L'an passé dans la bande dessinée Mitterrand, un jeune homme de droite, qu'on avait chroniqué en octobre dernier Frédéeric Rebena s'attachait à nous décrire l'enfance ambigue et passionnante d'un de nos plus brillants et plus fascinants présidents de la Vème république.



Projet totalement inversé pour Joël Callède dans un Mitterrand Requiem publié récemment aux Editions du Lombard, qui s'attache plutot à l'instar d'un Robert Guédigian- et d'un Marc Benhamou- dans le promeneur du Champs de Mars nous montre un Mitterrand au crépuscule de sa vie, qui va se livrer à une introspection et confronter à son passé.



Cette BD explore la part mystique d'un politicien qui déclara lors de ses derniers voeux présidentiels de 1994 " je crois aux forces de l'esprit, et je ne vous quitterai pas".





On est ici ni dans le biopic classique ni dans la BD politico historique, contrairement à celle de Rebena, mais dans un récit mystique et ésotérique d'un homme politique qui a toujours été passionné par les refexions sur la mort et qui a toujours craint de ne pas être à la hauteur des grands hommes qui ont forgé le socialisme de Jaurès à Jean Moulin.



Joël, Callède souvent seulement scénariste -et plus habitué aux thrillers non politiques ose ici illustrer en plus pour mettre le point- le crayon plutôt sur sur le personnalité complexe lucide et , ambivalente, de ce président phare de la Ve république confronté aussi au dieu égyptien des morts, Anubis.



Le dessin, élégant efficace peut étonner par son coté très sobre et épuré, mais le projet de l'auteur est avant tout de se mettre au service des dialogues, largement au centre du récit et en cela le pari est réussi.







Une approche spirituelle singulière dans le monde de la BD, et qui surprend par son refus de suivre la chronologie de sa vie, et des rencontres avec des personnalités souvent mortes ( mais pas toujours, on voit notamment Mazarine) pour une oeuvre qui n'échappe certes pas toujours au didactisme ( quand on connait un peu la vie de Mitterand, certaines précisions font un peu plaquées dans les dialogues), mais qui séduit par une approche métaphysique qui constitue le particularisme premier d'un président et qui surtout nous fait comprendre que cette dimension là, dramatiquement absente des hommes politiques actuels, nous manque terriblement dans le débat actuel.


Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Tatanka, Tome 2 : Contamination

Décidément, les auteurs de cette série ont le chic pour nous mettre l'eau à la bouche sur la fin des albums. À la fin du premier je m'attendais à des révélations sur la personnalité des membres du groupe Tatanka...pour le coup, ce ne sont pas vraiment eux les héros de ce tome 2, ils sont en cavale et se font discrets. Non, les héros sont les médecins qui commencent à entrevoir ce qui arrive, de petites scènes amènent leur lot de personnages (assez bien présentés) pour nous exposer la dissémination du virus. Et, comme je le disais en introduction, tout s'emballe à la fin de l'épisode, les foyers se multiplient, tout ça commence à sentir l'épidémie, ...la pandémie ?

À part ça, toujours un travail de grande qualité, très bel objet que ce livre.

vivement le tome 3 : MUTATION !!!
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Quelques pas vers l'infini

Je suis agréablement surpris par le parcours de Joel Callède, un auteur que j'ai suivi à ses débuts avec des séries fleurant bon le fantastique comme « Comptine Halloween » ou encore « Dans la nuit ». Il y a eu ensuite des thrillers comme « Enchaînés », « Tatanka » ou « Haute sécurité ». Que des séries de qualité ayant rejoint très vite ma collection.



Voilà qu'il nous propose une BD sur la méditation à mille lieux de son univers habituel. Il va réaliser pour la première fois une BD autobiographique où il se met en scène. Ce sujet est un peu à la mode actuellement surtout avec les incertitudes qui se passent dans le monde et que l'auteur abordera d'ailleurs dans sa dernière partie. Dernièrement, sur un sujet similaire, j'ai lu « Méditer – le bonheur d'être présent » de Fabrice Midal. Cette fois-ci, c'est avec un autre angle moins professionnel qu'on va aborder la question ce qui va nous permettre de mieux appréhender la méditation.



La méditation est vu sous l'angle d'apporter une aide aux personnes qui en ont le besoin. Cela ne sera pas forcément le cas de tout le monde (voir l'épisode assez marrant avec le fils de l'auteur). La pratique va s'observer dans les écoles, dans les entreprises et également dans les prisons ou les hôpitaux afin de stabiliser tous les effets négatifs. On verra plusieurs témoignages dans ces différents domaines. C'est bien car on nous montre cette pratique d'un aspect très concret. Il aborde surtout les applications et non les bases de la méditation.



J'ai bien aimé la réflexion de l'auteur qui a enquêté dans les milieux professionnels. Certaines grandes entreprises de la place parisienne à la Défense se sont emparées de la méditation afin de rendre heureux les employés ce qui permettra des gains de productivité. Cependant, comme le dit l'auteur, la méditation ne doit pas être complice d'un système qui pousse à être toujours plus efficace et rentable. Bref, cela n'a rien à voir avec les valeurs du monde consumériste bien au contraire.



J'ai trouvé l'auteur très sympathique avec une démarche très respectueuse. Il a vécu également des phases assez difficiles pour avoir perdu un père alors qu'il n'avait qu'un an. La vie ne fait parfois pas de cadeau. Méditer l'a beaucoup aidé et il part avec ce constat que cela peut aider beaucoup de gens qui souffrent. Je ne peux que souscrire.



Je relève que le dessin est parfaitement adapté à ce type de récit car il faut dans la douceur. J'ai franchement toujours aimé ce genre de trait assez réaliste baigné par de chaudes couleurs. C'est une vraie réussite !



Cette BD, c'est comme un voyage sensible et inspirant vers le monde de la méditation. Cela peut nous permettre de mieux appréhender les difficultés de la vie. Ce genre de BD est toujours bénéfique pour le lecteur. C'est clair également que cela participe à une tendance qui tend vers le développement personnel et le bien-être. Il n'y a rien de mal à cela. C'est une véritable bulle d'oxygène dans un monde très dur.
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XIII Mystery, tome 7 : Betty Barnowsky

Cet album de la série XIII mystery est consacré au personnage de Betty Barnowski.

Il se situe juste après Rouge total.

Betty est décoré par le président Wally Sheridan pour son rôle dans la mise en échec de la conjuration des XX.

Alors qu’elle devrait prendre un repos bien mérité, le général Carrington lui demande de l’accompagner pour une mission au San Miguel, il veut en effet remettre de l’ordre dans les SPADS.

Mais arrivés sur place, ils tombent dans un piège et se retrouvent dans une mauvaise posture.



J’avais envie de lire cet album car le personnage de Betty est l’un des plus attachants de la série, et il s'avère tout à fait à la hauteur.

L’histoire s’intègre bien dans la série et nous en apprend plus sur le mariage de Betty et Armand, tout en révélant un étonnant secret.

Le scénario, très rythmé, comporte surtout des scènes d’action, mais met aussi en avant la sensibilité des personnages, un bel équilibre pour un album très réussi !
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Mitterrand Requiem

« Donne-leur le repos éternel, Seigneur, et que la lumière éternelle les illumine », paroles essentielles de la messe de Requiem, reconnaissance implicite de l'attachement chrétien d'un homme qui le fut si peu, François Mitterand.

Retors, sournois, adepte de Machiavel dont « Le Prince » était son autre livre de chevet, prêt à toutes les compromissions, toutes les bassesses pour satisfaire un orgueil démesuré, pour finir par arriver à son règne, sa puissance et sa gloire et pour apprendre alors, qu'il était condamné par la médecine ! 


Pied de nez du destin à cette hargne de pouvoir sur tous et toutes.



Joël Callède réussit ce portrait d'un homme à l'agonie, au plus haut sommet de l'Etat, mais ramené au questionnement essentiel.

Qui a-t-il après ma mort ?

Le feu de Pascal, la grande lumière existent-ils ?
Questionnement que tant de témoins ont rapporté des derniers instants du Président.

Callède est scénariste, peu ou pas dessinateur. Mais cela convient bien à cette bd qui vise à l'épure pour laisser sa place à la confrontation finale d'un homme et de ses ombres.


C'est fin, intelligent, juste aussi car il n'est que très peu caché, faute de place, des turpitudes de l'homme. Manquent peut-être le goût du luxe, l'argent détourné, les amis troubles… 


Mais au final, c'est un très belle approche de l'odyssée de cet homme qui n'a jamais su résister aux sirènes.
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XIII Mystery, tome 7 : Betty Barnowsky

L'année 2014 est le prétexte tout trouvé pour fêter l'anniversaire de la série XIII. A ce titre, un nouvel opus de la saga XIII Mystery vient tenter les adeptes de la série.

Le personnage (Betty) ne peut que susciter la curiosité. L'élan de sympathie pour ce personnage à la fois viril (pour une femme) et sensible ne peut que créer une forte attente (aggravée par la publicité). Et il faut bien reconnaitre que le pari est tenu.



Le scénario se laisse suivre. Nous voilà replongés à la fin de Rouge Total. Tout juste décorée par le nouveau président Sheridan, Betty se voit "proposer" de partir en mission avec... Carrington ! Et voilà le fil rouge d'une histoire qui fait ouvertement référence à Apocalypse Now et à un autre tome de la saga, version nouvelle génération : L'Appât. Le tout se lit très vite, car le script fait la part belle à l'action.

Certains pourront toutefois s'interroger... car ce nouvel opus rajoute un épisode non pris en compte par les tomes précédents. Logique dans un sens, mais la cohérence de l'ensemble en souffre un peu. La vraisemblance aussi, lorsqu'on réfléchit un peu aux motivations du général. De plus, certains personnages refont une apparition qui ressemble curieusement à un prétexte. Sans compter l'ultime rebondissement qui peut faire sourire.

Le style graphique rend hommage à la jungle et nous plonge dans des décors franchement agréables (à suivre mais pas à visiter). Rien à dire de ce côté-là... si ce n'est que les traits de certains personnages semblent en souffrir.

Au titre des bonnes surprises, il faut aussi remarquer que la sensibilité des personnages est mise en avant, et ce dans le feu de l'action et dans une intrigue toute militaire !



Malgré tout, voilà un album qui se révèle une bonne pioche. L'accent est clairement mis sur Betty qui nous offre une histoire dans l'histoire, un grand-petit secret intéressant. Si le choix peut sembler a priori facile, il n'a jamais été fait auparavant dans la série. Qui plus est, il nous permet d'en savoir un peu plus sur le passé bien obscur de Betty. A lire donc !
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Tatanka, tome 4 : Infiltration

Niveau dessin et qualité, pas de surprise, le tome 4 de la série Tatanka et à la hauteur de ses prédécesseurs. Par contre niveau scénario, l'histoire prend une nouvelle direction : la source de la menace n'est peut-être pas celle que l'on pensait, le groupe Tatanka a définitivement explosé, nous connaissons désormais le " secret " de Kim...mais Joël Callède n'a aucune pitié pour ses héros. Une série qui ne révolutionne pas le genre mais qui se suit avec plaisir.
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L'Appel des Origines, tome 1 : Harlem

Années 20, à Harlem. Anna est une métisse travaillant comme serveuse dans le restaurant de sa tante et de son oncle, le Benny's dinner. Elle aime aussi sortir en cachette le soir avec ses amis pour aller fréquenter les clubs de jazz clandestins. Mais sa grand-mère finit par lui révéler le secret de ses origines, et anna va remuer ciel et terre pour partir sur les traces de son père, disparu en Afrique...



Une belle évocation du Harlem des années 20, de la chaude ambiance des clubs de jazz. Le combat d'une jeune femme courageuse dans un new-york encore fortement marqué par les clivages raciaux. Heureusement, certains font fi de la couleur de peau, et soutiennent Anna dans sa quête. J'emprunterai très prochainement, et avec plaisir, le tome 2 de cette série pour connaître la suite des aventures d'Anna..

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L'Appel des Origines, tome 1 : Harlem

Anna est une jeune métisse qui vit à Harlem dans les années 1920, et si la vie est animée le soir dans les clubs de jazz où s'encanaillent les blancs , on ne se côtoie pas si aisément entre les deux populations , la ségrégation est encore bien présente , et pour Anna cela est doublement compliquée...

Au hasard d'un article, elle découvre la réalité sur sa naissance et décide de partir à la recherche de son père blanc , grand chasseur de fauves disparu au coeur de la jungle sauvage de l'Afrique Noire ...

Une histoire à la trame classique mais élégante avec des dessins comme je les aime, un mélange réussi de personnages de fiction mêlé à ceux connus de cette époque .

Bien entendu, je n'ai pris que le premier tome, il ne me reste plus qu'à courir à ma médiathèque emprunter les suivants !
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XIII Mystery, tome 7 : Betty Barnowsky

Cette série parallèle à XIII s'intéresse cette fois-ci au personnage de Betty Barnowsky. Cette jolie rousse attachante est un personnage plus complexe qu'il n'y parait. Cet éclairage sur son passé permet de mieux la comprendre.

Une très bonne BD avec de l'action, de la compassion et un secret bien gardé !
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Mitterrand Requiem

Dialogues ciselés, personnages vivants et incarnés, mise en scène étonnante (qui prête parfois à sourire), le face à face ésotérique intéresse de bout en bout.
Lien : http://www.bodoi.info/mitter..
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Karma salsa, tome 3

Ange faisait partie d'un groupe de mafieux, il était leur tueur sans pitié. Il y a trouvé l'argent et l'amour aussi, mais cela lui a été arraché. 20 années de prison plus tard le voilà un autre homme. Enclin aux tachniques de méditation et pronant la non violence. Que restera-t-il de cette paix retrouvée quand avec sa fille il tentera de retrouver ses 2 millions de dollars planqué dans la jungle, avant tous ceux qui lorgne également sur le magot bien sur!



Un tryptyque noir jusque sous les ongles. Dans ses rebondissement comme dans la psychologie des personnages. Ce point est d'ailleurs l'élément fort de cette bande dessinée. C'est vrai qu'au premier abord une homme sortant de prison, sur la voie de la rédemption, mais avec ses anciens ennemis qui lui mettent des batons dans les roues, ça peut sembler... un peu bateau comme scénario. Alors peut être mais c'est bien raconté, c'est vivant et les personnages torturés à souhait sont bien fouillés. Bien sur on n'en resort pas gai comme un pinson mais plutot le coeur serré. Et bien plus conscient que les malheurs de l'enfance et les peines de la vie peuvent marquer l'homme jusqu'à la folie.



Les dessins ont ce même dédoublement de la personnalité. A la fois violent, les traits acérés, les courbes anguleuses. Et à la fois zen quand il le faux, dans ses moments d'introspection. Le trait peu paraitre brouillon mais il est surtout dynamique. Avec un découpage vivant, cinématographique. Le lecteur est plongé dans cette histoire.

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XIII Mystery, tome 7 : Betty Barnowsky

Betty est un des personnage attachant de XII. Elle est à l'honneur dans ce tome de XII mystery qui nous dévoile une jeune femme courageuse et pleine de sensibilité.

Il n'y a pas de grand mystère dévoilé dans ce tome, mais cette partie inconnue de Betty est tout aussi intéressante.

Un graphisme agréable où l'on reconnait bien les personnages.

Un tome qui se lira très facilement pour tout les adeptes de la série XII

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Quelques pas vers l'infini

Il y a des romans qui nous habitent. Ce roman graphique de Joël Callède en fait partie. C'est comme le film Perfect Days de Wim Wenders. Ils sont arrivés tous les deux au moment où j'étais sensible à leurs messages.

Quelques pas vers l'infini - un voyage au coeur de la méditation est un outil intéressant pour découvrir l'univers de la méditation et ses diverses applications : développement personnel, en milieux scolaire, carcéral ou hospitalier. Oui, la méditation n'est pas uniquement qu'un pilier pour les religions orientales dont le Bouddhisme, elle se démocratise et fait même une incursion dans le monde professionnel, les mouvements de contestation, jusqu'au sommet du pouvoir mondial en s'invitant dans des rencontres internationales.

La mindfulness ou pleine conscience en français est un état d'esprit, une posture attentifs à l'instant présent. L'esprit et le corps s'ouvrent à soi-même. On écoute sa respiration, son corps, l'air. Il n'y a pas de jugement sur les pensées, les images. On ne s'y attache pas.

J'ai découvert la méditation de pleine conscience il y a presque deux ans. Le plus dur, c'est de poursuivre cet effort initié en groupe. Ce n'est pas le temps qui me manque mais la motivation. Et je suis convaincue que ce roman graphique pourra ranimer cette flamme.

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