AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

3.2/5 (sur 45 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Hyères , 1978
Biographie :

Vincent Jolit est né en 1978 à Hyères dans le Var. Après l'obtention de son DEA de Lettres modernes consacré à l'intertextualité romanesque, il devient bibliothécaire à la médiathèque de Hyères. Il vit actuellement à Toulon. Clichy est son premier roman.


Source : www.editionsdelamartiniere.fr
Ajouter des informations
Bibliographie de Vincent Jolit   (5)Voir plus

étiquettes
Videos et interviews (3) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de
Nadia Butaud présente "Un ours qui danse" de Vincent Jolit .
Nadia Butaud vous présente "Un ours qui danse" de Vincent Jolit. Parution le 18 août aux éditions La Martinière. Rentrée littéraire 2016. Retrouvez le livre : http://www.mollat.com/livres/jolit-vincent-ours-qui-danse-9782732480527.html Notes de Musique : t don't mean a thing by ProleteR . Free Musique Archive. Visitez le site : http://www.mollat.com/ Suivez la librairie mollat sur les réseaux sociaux : Facebook : https://www.facebook.com/Librairie.mollat?ref=ts Twitter : https://twitter.com/LibrairieMollat Instagram : https://instagram.com/librairie_mollat/ Dailymotion : http://www.dailymotion.com/user/Librairie_Mollat/1 Vimeo : https://vimeo.com/mollat Pinterest : https://www.pinterest.com/librairiemollat/ Tumblr : http://mollat-bordeaux.tumblr.com/ Soundcloud: https://soundcloud.com/librairie-mollat Blogs : http://blogs.mollat.com/
+ Lire la suite

Citations et extraits (16) Voir plus Ajouter une citation
Je sais que personne ne me force ni ne me conseille, mais je ne sais pas ce qui me pousse un jour à entrer dans le bureau pour extraire de la modeste bibliothèque une aventure du Club des cinq que j'emporte dans la grande pièce en configuration automnale -- dépouillée et muette -- où je m'installe à la table et me mets à lire. De ce volume comme de tous ceux qui lui succéderont, j'ai oublié le titre et ne me souviens plus de l'histoire -- un effacement qui s'explique certainement par le caractère consommable de cette collection et la boulimie avec laquelle je la consomme. Je ne retiens le nom que de deux personnages : Claude et son chien Dagobert. Parce que l'aspect bougon et rebelle de celle-ci m'intrigue et l'intrépidité de celui-là -- c'est lui, je crois, qui sort la bande d'une mauvaise passe à chaque fin d'épisode -- m'enthousiasme. Ne demeure qu'une vague impression générale, une succession d'images floues conçues à la va-vite durant mes lectures -- d'éphémères contextualisations qui ont tout de même réussi à trouver une place pérenne dans ma mémoire : des bicyclettes sur un sentier herbeux, des châteaux et des cachots, un ciel gris recouvrant la lande, un bord de mer que je situe à l'époque en Bretagne. Mais, en fait, tout cela n'a que peu d'intérêt. Seule m'importe cette sensation inédite et jouissive rencontrée à chaque livre. Un plaisir si fort que je m'y abandonne toute la journée, avalant volume après volume jusqu'au tarissement de la source (la modeste bibliothèque du bureau), installé en journée seul dans la grande pièce où je sais que je ne serai pas dérangé, ou bien dans mon lit, le soir, jusqu'à ce que je m'endorme épuisé en plein milieu d'une phrase...
...Cette ivresse de lecture, je ne l'ai plus jamais retrouvée.
Commenter  J’apprécie          30
Aridité des sentiments, aridité du public, aridité des plaisirs contenus, des joies incertaines et des longues journées d'attente. Tout ne fut que désert, tout ne fut qu'immense étendue d'eau, sans réelles et durables joies, sans générosités. Etendue de pierres et de poussières, de mauvaises herbes et de reptiles. Arnold se dit que, sa vie durant; il n'a cessé de traverser un désert, entreprenant une longue marche dans l'espoir d'atteindre une oasis de consécration.
Commenter  J’apprécie          40
Les petits chevaux courent encore et ne cesseront jamais de courir, traçant sur la piste des lignes jaunes, rouges, vertes et bleues, comme autant de sillons, d'empreintes brûlantes dessinant ou plutôt gravant, dans le marbre et ma mémoire, les après-midi de la presqu'île...
Commenter  J’apprécie          30
Se rappeler, c'est imaginer, c'est écrire un roman à partir de quelques fragments
Commenter  J’apprécie          40
Derrière, tandis que débute la pente caillouteuse qui mène au jardin, une rangée de pittosporums aux émanations mielleuses et vanillées est tenue -- peut-être même surveillée -- par deux majestueuses colonnes que forment, à gauche, une impressionnante glycine aux fleurs raisins d'un violet pictural et, à droite, un longiligne figuier de Barbarie aux fruits inaccessibles et défendus (par les épines ou le souvenir terrorisant de l'atterrissage journalier et cannibale des goélands sur le toit du préau de l'école que jouxte le cactus).
Commenter  J’apprécie          20
Ou la forte odeur (justement) du café préparé lourdement une fois pour toutes le matin et qui ne cesse d'être réchauffé à la casserole, cuit et recuit -- "bouillu" -- à chaque heure de la journée jusqu'à devenir un liquide noir épais, une mélasse âpre et brûlée que l'on boit parce que c'est chaud et qu'on y est habitué, parce qu'on n'a jamais bu d'expresso et que le goût du café, c'est ça, quelque chose de désagréable, d'amer, de rude, mais qui réveille et permet de tenir, de faire ce que l'on a à faire.
Commenter  J’apprécie          20
Pas encore le jardin, donc, mais un rectangle de terre où resplendissent des plantes qui, par leur beauté impérissable, semblent être, chacune d'elles, la quintessence de leur espèce (l'originelle, la mère, la matrice) : massif d'arums projetant leurs épis phalliques enveloppés d'une spathe vaginale dont le parfum mortuaire nargue les roses aux larges pétales de chou, strélitzias géants arborant leurs folles et sublimes têtes de hérons roux, jasmin sauvage et fuyant cherchant à rejoindre le buisson de pyracantha dont les minuscules fleurs blanches -- avant de devenir d'ardentes baies rouges -- répandent leur senteur poivrée...
Commenter  J’apprécie          10
Et cette verveine, justement, cette verveine aux fines branches creuses et nervurées, dont l'odeur est parfois entièrement recouverte par celles de l'oranger et du citronnier -- toujours une question de vent ou d'absence de vent --, triomphe tout de même, mais ailleurs, mais seule, mais morcelée, dans le pot en métal fin et cabossé sur lequel une petite plaque dorée indique "sucre" et que coiffe un couvercle en forme de chapeau chinois où sèchent invariablement des feuilles lancéolées et caduques.
Commenter  J’apprécie          10
Par crainte des serpents et des fauves, je n’essaye point de la franchir, mais me contente de la contourner afin d’atteindre le cerisier qui, dans cette élucubration enfantine comme dans la réalité, demeure ce qu’il est (un cerisier), à la différence près que dans mes divagations, l’arbre possède des pouvoirs mystérieux dont les fruits, tels des talismans rubis et sucrés, procurant des vertus héroïques et magiques : invisibilité, force herculéenne ou immortalité
Commenter  J’apprécie          10
J'ai toujours envisagé le monde comme m'étant hostile. C'est ce sentiment d'hostilité qui m'a constituée. J'ai découvert le monde et me suis constituée à travers l'image que ce monde renvoyait de moi. Un monde où il m'était impossible de faire ce que je viens de faire [...] Et je me rends compte qu'il est plus simple de l'appréhender par le plaisir. Que ce plaisir, que l'envie de me faire plaisir, rend possible des choses que j'ignorais. (p.225)
Commenter  J’apprécie          10

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Vincent Jolit (56)Voir plus

Quiz Voir plus

LNHI-28767: culture générale - répondez ce qui est faux! (3)

Le met favoris des Schtroumpfs

salcepareille
salsepareille

10 questions
19 lecteurs ont répondu
Thèmes : Faux , orthographe , jeux , piègesCréer un quiz sur cet auteur
¤¤

{* *}