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Citations de Jonathan Tropper (429)


L'erreur, comme on dit, est humaine. Le pardon, lui, est divin.
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Comme certains couples, certaines familles deviennent toxiques pour leurs membres après une trop longue période d’exposition.
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La vieillesse arrive plus tôt qu'on ne pense. C'est une putain de locomotive qui ne fait que prendre de la vitesse au fur et à mesure qu'elle avance.
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Lorsque le coup de fil d'une ex-petite amie schizo s'annonce comme le meilleur moment de la journée, on peut en déduire sans trop se planter que c'est vraiment la débâcle.
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Même dans les meilleures circonstances, il y a quelque chose de tragique à devenir adulte.
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Quand il n’est pas soumis à la culpabilité ou à la honte, l’esprit humain est égoïste, méchant, et la majeure partie de nos pensées, à tout instant, n’est pas destinée au public, soit parce qu’elles seraient blessantes, ou qu’elles nous feraient passer pour les monstres nombrilistes que nous sommes. En vérité, nous ne livrons pas nos pensées telles quelles, mais des versions aseptisées, édulcorées, adaptations hollywoodiennes d’idées apprivoisées pour être présentables à toute la famille.
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La seule chose dont on puisse être sur au sujet des autres, c’est qu’on ne sait jamais rien d’eux.
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À un moment donné, la solitude devient moins un mal qui vous ronge qu'une habitude. Avec le temps, on cesse de contempler son téléphone en s'étonnant de ne pas savoir qui appeler, on arrête d'aller chez le coiffeur, de faire du sport, de penser que demain sera la premier jour du reste de notre vie. Parce que demain sera comme aujourd'hui, qui est comme hier.
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Je sens une immense vague de regret m'envahir quand je considère la personne que je suis devenue.
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Il nous aimait quand nous étions petit. Quand nous avons grandi, il s'est senti perdu. L'enfance, on dirait que c'est pour toujours, c'est comme un univers en soi, et puis un beau matin, c'est la fin, et vous vous retrouvez à pelleter de la terre sur la tombe de votre père, confondu par l'inconstance des choses.
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Le temps ne guérit pas tant les blessures qu'il se contente de les enfouir au plus profond de votre cerveau, où elles restent tapies en attendant de vous piéger lorsque vous vous y attendez le moins.
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Il voudrait que sa vie dure éternellement et que ce soit déjà terminé afin de savoir ce qui va se passer ensuite.
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Phillip est une encyclopédie vivante de répliques de cinéma et de bribes de chansons. Pour avoir la place de ranger tout ça dans sa tête, il a dû dégager les zones réservées à la raison et au bon sens.
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"Tu te souviens des vieux dessins animés du Coyote, dit-il, quand le Coyote se précipitait d'une falaise et qu'il continuait à courir jusqu'au moment où il baissait les yeux et réalisait qu'il cavalait dans le vide? ?
- Ouais.
- Eh bien, je me suis toujours demandé ce qui lui serait arrivé s'il n'avait pas regardé en bas. Est-ce que l'air serait resté solide sous ses pieds jusqu'à ce qu'il ait atteint l'autre bord du précipice? Je pense que oui, et je pense qu'on est tous comme ça. On s'élance pour traverser le canyon, le regard fixé droit devant soi vers les choses vraiment importantes, mais quelque chose, la peur ou un sentiment d'insécurité, nous fait regarder en bas. Alors on s'aperçoit qu'on marche sur du vide, on panique, on fait demi-tour et on pédale à toute vitesse pour retrouver la terre ferme. Mais si on ne baissait pas les yeux, on arriverait sans problème de l'autre côté."
(...)
"Joe, rappelle-toi ce qui arrive au coyote quand il reste au bord de la falaise.
- Quoi donc?
Il se prend un putain de piano sur la gueule"
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Nul parent ne devrait jamais porter en terre un enfant , dit Ruben .
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Il y a pire que de ne pas voir son rêve se réaliser: l'avoir vu se réaliser brièvement.
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Même quand on aime le sexe, il y a quelque chose d'étrange et de perturbant à assister aux ébats des autres. La nature s'est donné beaucoup de peine pour faire en sorte qu'il soit impossible d'avoir une bonne vision de la situation quand on s'envoie en l'air. Et c'est vrai, à y bien réfléchir, baiser est une affaire désordonnée, maladroite, souvent grostesque à voir. Les poils, la chair à vif, contorsionnée, les orifices béants, les organes exposés, gluants... Et la violence du coït, primitif, élémentaire, qui nous rappelle que nous ne sommes que des animaux obtus, accrochés à notre place dans la chaîne alimentaire, qui bouffent, dorment, s'accouplent autant qu'ils peuvent en attendant qu'une bête plus grosse vienne les dévorer.
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La vie, pour l'essentiel, se transforme inévitablement en une longue routine, reléguant aux oubliettes les effets imprévisibles du hasard et du temps qui la façonnent jour après jour.
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Vous jurez que vous ne deviendrez jamais vos parents. Vous écoutez de la musique branchée, vous portez des fringues à la mode, vous baisez debout ou sur des tables de cuisine, vous proférez des insanités à la pelle... Et puis, un jour, sans crier gare, voilà que leurs mots à eux se mettent à sortir de votre bouche, tels des agents dormants soudain réactivés. Vous êtes encore assez jeune pour entendre ces propos avec l'oreille de l'adolescent assis à côté de vous, mais vous comprenez à quel point vos efforts seront vains et pathétiques, tout juste quelques sacs de sable impuissants à contenir la marée implacable de la fatalité génétique.
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Quand deux chiens se rencontrent, ils se reniflent le derrière. Quand deux femmes se rencontrent, elles se jaugent l'une l'autre, histoire de déterminer laquelle est la plus jolie. Quand deux hommes se rencontrent, la question suprême est de savoir lequel foutrait une raclée à l'autre s'ils en venaient aux mains.
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