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3.76/5 (sur 6680 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Paris , le 28/11/1961
Biographie :

Serge Joncour est un écrivain français.

Originaire d’une famille de paysans, il a grandi à Paris. Il a passé son enfance entre la Nièvre, l'Eure-et-Loir et le Valais suisse.

Pendant des années, tout en menant parallèlement toutes sortes d’activités (dont maître-nageur et publicitaire), il écrit : de la poésie, des nouvelles, des romans… Finalement, son premier roman, "Vu", est publié aux éditions du Dilettante en 1998. Il a alors 37 ans.

Depuis il a publié plus d’une quinzaine de livres, dont "U.V." (2003) qui a obtenu le prix France-Télévision, "L’Idole" (2004) récompensé par le Prix de l’Humour noir, "L'écrivain national" (2014) Prix des Deux Magots 2015, "Repose-toi sur moi" (2016) Prix Interallié et élu Meilleur roman français 2016 du Magazine LIRE, "Chien-Loup" qui a obtenu le prix Landerneau 2018...

Deux de ses romans ont été adaptés au cinéma : "U.V." en 2007 par Gilles Paquet-Brenner et "L’Idole" sous le titre "Superstar" en 2012 par Xavier Giannoli, avec Kad Merad et Cécile de France, présenté en compétition officielle à la Mostra de Venise 2012.

Serge Joncour a également écrit le scénario du film "Elle s’appelait Sarah" (2010) de Gilles Paquet-Brenner, avec Kristin Scott Thomas, d’après le roman éponyme de Tatiana de Rosnay. Sorti aux États-Unis en 2011, le film a connu un succès retentissant.

En 2020, "Nature humaine" reçoit le Prix Fémina.

Il est, avec Jacques Jouet, Hervé Le Tellier, Gérard Mordillat et bien d'autres artistes et écrivains, l’un des protagonistes de l'émission de radio "Des Papous dans la tête" de France Culture.

page Facebook : https://www.facebook.com/joncour.serge

Bibliographie :
– CHIEN-LOUP
– COMBIEN DE FOIS JE T’AIME
– IN VIVO (NC)
– KENAVO
– L’AMOUR SANS LE FAIRE
– L’ECRIVAIN NATIONAL
– L’HOMME QUI NE SAVAIT PAS DIRE NON
– L’IDOLE
– NATURE HUMAINE
– QUE LA PAIX SOIT AVEC VOUS
– REPOSE-TOI SUR MOI
– SITUATIONS DELICATES

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À l'occasion du Forum des libraires 2023, Anna Pavlowitch, directrice des éditions, présente la rentrée littéraire d'Albin Michel - @VideoAlbinMichel Au programme de la rentrée d'automne 2023 : - Psychopompe d'Amélie Nothomb - À Dieu vat de Jean-Michel Guenassia - Le Pavillon des oiseaux de Clélia Renucci - Les Heures heureuses de Pascal Quignard - Chaleur humaine de Serge Joncour - L’Épaisseur d'un cheveu de Claire Berest - Les Amants du Lutétia d'Emilie Frèche - Les Grands Enfants de Régis de Sà Moreira - Paradise Nevada de Dario Diofebi - Illuminatine de Simon Bentolila - Le Diplôme d'Amaury Barthet 0:00 Introduction 0:16 Que vous évoque la rentrée littéraire ? 0:59 Selon vous, est-ce un risque de publier des primo-romanciers en période de rentrée littéraire ? Un événement @livreshebdo_ avec le partenariat de @babelio

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Citations et extraits (2420) Voir plus Ajouter une citation
Ne pas pouvoir s'aimer, c'est peut-être encore plus fort que de s'aimer vraiment, peut-être vaut-il mieux s'en tenir à ça, à cette haute idée qu'on se fait de l'autre sans tout en connaître, en rester à cette passion non encore franchie, à cet amour non réalisé mais ressenti jusqu'aux plus intime, s'aimer en ne faisant que se le dire, s'en plaindre ou s'en désoler, s'aimer à cette distance ou les bras ne se rejoignent pas, sinon à peine du bout des doigts comme une caresse, une tête posée sur les genoux, une distance qui permet tout de même de chuchoter, mais pas de cris, pas de souffle, pas d'éternité, on s'aime et on s'en tient là, l'amour sans y toucher, l'amour chacun le garde pour soi, comme on garde à soi sa douleur, une douleur ça ne se partage pas, une douleur ça ne se transmet pas par le corps, on n'enveloppe pas l'autre de sa douleur comme on le submerge de son ardeur. C'est profondément à soi une douleur. L'amour comme une douleur, une douleur qui ne doit pas faire mal.
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Sa résistance, on la décide à tout instant, à tout moment on résout de se laisser envahir ou pas par l'angoisse, de se laisser submerger par une préoccupation à laquelle on accorde trop de place. Être fort, c'est ne pas prendre la mesure du danger, le sous-évaluer, consciemment, tandis qu'être faible, c'est le surestimer.

P276
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Ils sont rares ceux qui donnent vraiment, ceux qui écoutent vraiment.
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Ne pas avoir d'enfant, c'était se condamner à rester l'enfant de ses parents. Passé quarante ans, si l'on n'a toujours pas de môme, il est sans doute impossible de s'émanciper de sa propre jeunesse, de s'en dégager définitivement, de devenir autre chose pour ses parents que leur enfant. Il faut sans doute attendre de dépasser quarante-cinq, voire cinquante ans pour que tout se dénoue, il doit y avoir un moment où l'on cesse d'être l'enfant de ses parents pour les rejoindre dans une forme de communauté d'âge plus équivalente, un moment où l'on perd cette fraîcheur terrible qui distingue de ses géniteurs, on en vient presque d'égal à égal.
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A partir de maintenant il se raccroche à un objectif, retourner vers le fleuve, parce qu'il est complètement paumé dans cette métropole à laquelle il ne comprend rien, la Seine c'est son seul repère, l'unique faisceau de nature libre, et elle-même n'en finit pas de quitter Paris.

p40
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Dans l'amour il y a bien plus que la personne qu'on aime, il y a cette part de soi-même qu'elle nous renvoie, cette haute idée que l'autre se fait de nous et qui nous porte.
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Serge Joncour
En général, un lundi 9 novembre, c’est un matin où une grande partie des auteurs en France sont au moins d’accord sur un point… Ils sont fatigués. Depuis plusieurs décennies, tous les premiers vendredi-samedi-dimanche de novembre, se tient la Foire du livre de Brive-la-Gaillarde. Près de 100.000 visiteurs, autant de lecteurs, pour plus de 300 auteurs Jeunesse, Adultes, Régionaux, Dessinateurs et Bd-istes, et avec ça des dizaines et des dizaines de libraires, de bénévoles, de personnels municipaux, le tout rassemblé pour 3 jours de ferveur autour des livres sous la grande halle Georges Brassens, une halle de marché à la charpente en bois gigantesque, en forme de bateau « renversé »… Renversé, c’est le mot. Échoué en tout cas, échoué comme la plupart des salons du livre un peu partout, parce qu’en France on est fort de cette spécificité là, une exception culturelle de plus, c’est qu'il y a autant de salons du livre, de festivals, qu’il y a de villes et de week-ends dans une année… (Colmar, Limoges, St Etienne, Toulon, Vannes, Chateauroux, Cosne, Sablé…) Au nombre de toutes ces bases dont les acteurs de la chaîne du livre sont dépossédés ces temps-ci, il ne faut pas oublier ça : les salons. Ça compte les salons. Culturellement ça compte, économiquement, humainement, ça compte. Mais bon, on est bien d’accord, du point de vue sanitaire, un salon du livre, c’est tout ce qu’il ne faut pas faire… Foules compactes, échanges, contacts, bises, poignées de main, tapes sur l’épaule, selfies à l’arraché, et avec ça des milliers de conversations simultanées aux consonnes expectorées… Tout ça ; en temps de virus respiratoire, on est bien d’accord que c’est la contre-indication parfaite ! C’est curieux ça tout de même. Un virus respiratoire suppose de se maintenir tous bien à distance les uns des autres, de se tenir à l’écart, et donc un salon du livre c’est tout le contraire, un salon du livre c’est tout ce qui rapproche, ce qui regroupe, ce qui unit. Déjà, ça rapproche les auteurs les uns des autres, ça rapproche ces mêmes auteurs des libraires qui veillent à tout, mais surtout ça rapproche les auteurs de leurs lecteurs, et ces lecteurs entre eux… de la magie pure. Mais voilà, en temps de pandémie, on ne se rapproche pas. Alors, pour approcher l’autre, l’approcher vraiment, restent les livres. Les livres en ce moment, y’a que ça pour toucher l’autre, le ressentir au plus près, épouser pour un temps sa vision du monde, se glisser en dedans… Les Autres, ils sont là dans les livres, entre nos mains dégelées, dans des histoires qui sont faites d’autres, de tout autres que nous. D’ailleurs j’avais mis ça dans un livre, il y a quelques années, Lire, c'est voir le monde par mille regards, c'est toucher l'autre dans son essentiel secret, lire c'est la réponse providentielle à ce grand défaut que l'on a tous, de n'être que soi.
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Aux premiers moments d’une histoire, l’idée de l’autre obsède, on y pense tout le temps, ce qu’on a vécu avant n’existe plus, le passé est cette chose insignifiante et prodigieuse qui s’est contentée de nous amener là, comme si vivre n’avait servi qu’à ça, à ce besoin de retrouver l’autre.
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Ne pas pouvoir s'aimer, c'est peut-être plus fort que s'aimer vraiment.
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Paris est une des plus petites capitales du monde, encerclée et ronde, quasi parfaite, mais dès lors qu'on l'agglomère avec toutes les banlieues qui la contiennent, elle devient infinie, un océan de communes à perte de vue...
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