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4.17/5 (sur 35 notes)

Nationalité : France
Biographie :

Entre thriller et fantasy, Jordan Leto crée un univers toute en correspondances, et explore les mythes et mythologies, ainsi que les croyances populaires et les contes de fées. Leur modernité, les raisons de leur enracinement dans le cœur et dans l'esprit des hommes.

Il a écrit une saga de fantasy qui compte 10 tomes.
Le Kyriakôn - livre 9
Les Ombres Inapaisables - livre 8
Rien ne meurt jamais - Livre 7

Source : http://www.rokheditions.com/policiers-thrillers/
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Citations et extraits (33) Voir plus Ajouter une citation
On s’indigne, et après ? Une indignation chasse l’autre, le public, le citoyen, n’a plus le temps de suivre, de s’appesantir, ou de s’investir. Regardez le cas des deux cents gamines enlevées au Niger par la secte Boko Haram. Le monde entier s’est ému. Les réseaux sociaux ont relayé des images de personnalités avec un panneau Bring back our girls. Personne ne voulait être en reste. Même Michelle Obama, notre Première Dame, s’est prêtée à cette pantomime. Et après ? Que s’est-il passé ? Rien. Plus personne n’en parle. Cela ne fait pourtant que quelques mois. Depuis, un ferry coréen a coulé, faisant trois cents morts. L’Ukraine s’est embrasée. Un avion civil s’est fait descendre par un missile, et l’épidémie Ebola fait des milliers de morts en Afrique. L’émotion du monde a été reléguée au rang de fait divers. Car je vous le demande, Ellen, où sont-elles, ces petites nigérianes ? Qui se préoccupe encore de les sauver ?
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En 2008, une crise financière majeure, dite des Subprimes, a ébranlé le monde.
Cette crise a encore de nos jours des répercussions sur l’économie mondiale.
Les gouvernements ont consacré des centaines de milliards pour sauver les banques.
On ne sait pas encore très bien ce qu’ils ont fait pour sauver les gens.
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Avant l’ère internet, les secrets d’État et les scandales privés étaient protégés de l’opinion par la difficulté à émerger dans la presse. Le média imprimé était par définition limité, en espace d’écriture comme en diffusion. Aujourd’hui, ces mêmes secrets le sont par la surenchère d’informations. Ce flux médiatique perpétuel a tué l’information véritable. Aujourd’hui, la question n’est plus de « comment savoir ? » mais plutôt de « qui croire ? ». Cependant, ce n’est plus un lit de braises sur lequel nous marchons, mais bien un tapis roulant…
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« Les classes dominantes déclarent avec dédain « Mais de quoi se plaignent-ils, ces gens-là ? On leur donne du travail ! » Comme autrefois le maître disait « Mais de quoi se plaignent-ils, nos esclaves ? On leur donne du pain ! » Qu’est-ce d’autre qu’une nouvelle forme de colonialisme, un colonialisme de classe, un colonialisme social ? Avec la même suffisance qu’autrefois les colons, les classes dominantes décident du devenir des populations contre leur gré, et sous le prétexte de savoir mieux qu’eux ce qu’il leur faut. Autrefois, le stigmate était la couleur de peau. Aujourd’hui, le stigmate est social, il réside dans la pauvreté.
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Nos élites sont devenus si amorales que tel le dieu Kronos, elles dévorent leurs propres enfants, afin qu’ils ne remettent rien en cause. On traite l’être humain comme un Monsanto traite une semence. On stérilise son esprit, et on exige qu’il ne soit plus qu’un simple exécutant. On a sacrifié vos générations sur l’autel du profit. Dès l’enfance, on vous a martelé qu’il fallait être compétitif, plutôt que collaboratif. Dès l’enfance, on vous a si bien expliqué qu’il fallait être le premier à breveter le soleil, que vous avez fini par le croire. Pour ça, on a commencé par désespérer les enseignants. Leur mission est sacrée entre toutes. Former les esprits, les intelligences. Transmettre la capacité à raisonner comme un antidote aux bas-instincts dont nous sommes tous infestés. On a transformé l’enseignement en un « produit » comme un autre. Un produit dont on peut se plaindre, qu’on peut échanger, qu’on peut acheter et vendre. On l’a rendu responsable de tous les maux, de tous les échecs. Mais à qui profite le crime ? Il y a bien un complot mondial, (...) mais ce n’est pas celui que l’on imagine. Bien sûr, les crises financières successives ont appauvri les peuples, tout au long du vingtième siècle. Mais le plus terrible appauvrissement qu’on leur ait fait subir, est celui des âmes.
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Prenez l’exemple de ce pays auquel vous êtes tant attaché, la France. Pendant des siècles, elle fut le phare de l’humanité, moteur de tous les progrès. Longtemps, les français ont vécu dans le plus beau pays du monde. C’est sans doute aujourd’hui qu’on le leur démantèle qu’ils s’en rendent compte. On les matraque tous les jours pour les convaincre de se mettre à la norme du monde, alors que c’est le monde qui devrait se mettre à la norme de ce que fut le rêve social français. On nivelle l’opinion par le bas. Désormais, j’assiste aux nouveaux jeux du cirque des puissants. Jeter les pauvres en pâture au peuple, en dressant les classes les unes contre les autres. Diviser pour mieux régner. On désespère les uns, on anesthésie les autres. Les gens ont peur, et la peur n’est jamais bonne conseillère. La peur empêche la réflexion, annihile la compassion. La peur va dresser les uns contre les autres, et justifiera les décisions des élites, parce que la haine se cristallise toujours sur l’objet le plus facile. On fait du chômeur de longue durée un parasite, et non plus une victime. Ne pouvant lui donner un travail, on jette l’opprobre sur lui, on le transforme en potentiel fraudeur, en voleur. Pendant ce temps, on ne lève pas les yeux sur les turpitudes des riches et des puissants.
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Gigi MacKenzie n’avait pas du tout une tête à s’appeler Gigi. Plutôt Hildergarde, ou Radegonde, ou n’importe qu’elle nom vindicatif de quelque déesse guerrière.
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Qui est le plus grand criminel : celui qui vole une banque ou celui qui en fonde une ?
Bertolt Brecht (1898-1956)
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Nous sommes en 2014. Tu ne trouves pas étrange de voir les conflits armés reflamber un peu partout ? La Syrie, l’Ukraine, la Palestine, maintenant l’Irak. Et là où on ne peut pas rallumer la guerre, en Europe, en France, on allume des guerres sociales. La montée des populismes n’est pas due au hasard. Les gens ne sont pas plus intégristes aujourd’hui qu’ils ne l’étaient hier. Mais ils ont peur, ils sont en colère. Et la peur et la colère, ça fait faire des conneries, aux individus comme aux peuples. Si demain, des partis d’extrême-droite arrivent au pouvoir, en France, en Autriche, en Grèce, en Espagne, tu crois qu’au nom du respect de la démocratie, nos copains les américains vont nous laisser faire ? On se croirait revenu dans les années 30, Louve, je te signale. Ce sera un magnifique prétexte pour déclencher une troisième guerre mondiale.
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Je loue d'abord l'auteur pour ses recherches approfondies dans tous les domaines variés, actuels surtout et nombreux qu'il aborde dans ce livre. Il s'est vraiment bien documenté. Dans ces développements, trop de longueurs et c'est dommage. Le récit aurait eu le mérite de rentrer davantage dans les personnages liés à "Diane". Ce qui me laisse supposer que ceux-ci seront davantage abordés dans le second tome.
Je m'attendais à des développements plus policiers en parallèle avec internet, les banques etc.... dans le récit et cela m'a déçue. Je ne mettrai rien d'autre, car toute allusion à quoi que ce soit peut dévoiler l'intrigue de ce livre, et mon souhait n'est pas de décourager. Je laisse à chacun(e) son expérience de lecture. Je lirai certainement le deuxième tome pour confirmer ou non, la prolongation de cette lecture. Difficile de le mettre dans une catégorie, tant de sujets y sont abordés.
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