Citations de Jorge Gonzàlez (25)
"Les forces populaires doivent s'unir pour obtenir le pouvoir. Elles doivent l'arracher car la bourgeoisie n'y renoncera jamais.
C'est logique, les puissants veulent le conserver."
Je paierai de ma vie loyauté du peuple. Le peuple doit se défendre mais ne dois pas se sacrifier.
Je viens du Chili, un petit pays, où chaque citoyen est libre de s’exprimer comme il le souhaite...
Nous sommes un pays potentiellement riche mais nous vivons dans la pauvreté.
Le temps de la trahison était enfin venu.
Une légère brume accompagne le lever du jour. Dans ce secteur côtier du nord du Chili, il est fréquent de voir une cape nuageuse recouvrir le désert au petit matin. La visibilité sur la panaméricaine est limitée. La voiture avale les kilomètres, près de 2000 entre Valparaiso et la région de Tarapacá. Elle transporte le sénateur Salvador Allende et plusieurs élus socialistes.
Mon récit est simple et ne prétend pas, Devenir une fable ou tout comprendre, Je veux juste raconter ce que je vis. Le fleuve, dieu, la mort, le Surubi.
Je vis ton visage et tout ce que j'ai aimé
Et dans la lumière des saules je me suis échappé.
- Je ne sais pas ce qu'a ce misérable désert, mais c'est le seul endroit où je ne me sens pas déçu.
- Un jour vous me raconterez comment vous êtes arrivé dans ce village ?
- Dans quelques mois, et avec un peu de whisky... c'est possible...
- N'ayez pas peur de mon jugement, je suis convaincu que personne n'est coupable de ce qu'il doit vivre.
Peut-être voulais-je mourir, pas me tuer,
Dormir une année entière sans m'arrêter,
Peut-être voulais-je ne pas être, n'être pas né.
On se tape des artichauts depuis une semaine !
N'ayez pas peur de mon jugement, je suis convaincu que personne n'est coupable de ce qu'il doit vivre.
Comment un petit sergent peut-il tenter de bloquer le passage à un sénateur de la république !
- Vous aimez votre vie ?
- Si j'aime ma vie ? Pas aujourd'hui.
- Ce qui m'unit à toi, c'est que jamais on ne se juge...
- Moi... Qui pourrais-je bien juger ? Si, de toute façon, quand on est à poil, nous sommes tous pathétiques.
Un homme ne tombe pas parce qu'il est faible, mais parce qu'il se croit fort.
C'était un tigre d'eau, un dieu, un roi
Faisant chatoyer son mystérieux flanc.
Dans les eaux troubles, je le voyais
De manière confuse mais sereine,
Avec sa lenteur de torride baleine
Et les rayures vénéneuses d'une raie,
Argentée, submergée, moitié gothique,
Les ailettes dorsales épineuses,
Les barbilles bleues, visqueuses,
Sinueux, fragmentaire et hypnotique.
Le bateau était un grand robot-mixeur
Qui compactait de la pulpe de poisson,
Comme une brique blanche en congélation
Qui nourrissait la masse grise de bouffeurs,
Des grandes banlieues de la capitale.
La bouche de la famine subventionnée,
A défaut de la vache sacrée,
Puisque de viande en Argentine, il restait que dalle.
Chester avait toujours aimé le solo de Coltrane lorsqu’il jouait « Teo » en compagnie de Miles. La nuit passait au rythme de son cœur et de la musique de son groupe.
Voilà ce que lui faisait le jazz. Il se sentait plus grand.
Au volant de son taxi, Chester écoutait Sonny Rollins. La musique était pour lui un autre monde, intérieur et heureux… qui l’emmenait loin e la vie réelle, celle de la rue et de ses fantômes qui errent sans but.