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Critiques de Joseph Bédier (126)
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Tristan et Iseult

C'est avec un plaisir qu'on retrouve une fois de plus cette légende de Tristan et Yseult, une histoire de grand amour où les passions n'ont aucun point de chute pour arriver à la raison même au risque de mettre sa vie en danger, la passion domine tout, comme si les deux personnages n'avaient pas un seul moment de réflexion respectif à chacun, tout en eux est ramené à leur amour, un amour toujours embryonnaire, un amour impossible, mais sous la plume de Beroul, on adopte aussi facilement cette passion presque naïve qui a les anime , on partage leurs peines, leur combat pour faire triompher leur amour contre vents et marais même s'il faudrait poursuivre leur amour dans le monde de l'au-delà, ils y sont prêts...
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Le roman de Tristan et Iseut

C'est une relecture, j'avais gardé un excellent souvenir de ce livre mais j'avais plus ou moins oublié le roi Marc et je voulais lire La folie du roi Marc de Clara Dupont-Monod et avoir les deux visions en tête.

La magie de ce roman est due au fait que nous magnifions cette histoire de Tristan et Iseut alors qu'en fait si ils n'avaient pas bu le philtre rien ne se serait produit. Ce breuvage a fait de nos héros des parjures, des menteurs et des assassins ; ils sont devenus esclaves de leur attraction. Avec le roi Marc tous trois sont victimes du destin qui s'est joué d'eux. Quand au pauvre roi Marc il les aiment tellement qu'il finira par leur pardonner.

D'ici quelques temps, car après avoir posé la question, beaucoup de personnes oublient le philtre, je garderai certainement dans mon souvenir, l'histoire de ces deux amants qui après bien des vicissitudes trouvèrent le repos dans la mort.
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Le roman de Tristan et Iseut

Quelle merveilleuse histoire d'amour !

Dans mon cœur, elle dépasse de loin celle de Roméo et Juliette.



Tristan et Iseut s'aiment et doivent tout braver : la culpabilité, la trahison, la vie précaire, l'éloignement...et malgré l'adversité et les obstacles, ils continuent à s'aimer d'un amour pur et inconditionnel.

Cette histoire d'amour a traversé les siècles. De l'amour courtois du moyen âge à nos films modernes, elle n'a pas pris une ride. C'est une histoire universelle. Comme l'amour peut l'être...



Chacun y retrouvera les sarments d'un amour d'adolescent, les lierres d'un amour bien trop encombrant, les buissons d'un amour ardent, les épines d'un amour interdit, les branches sinueuses et tortueuses d'un amour tourmenté, les ronces s'entrelaçant d'un amour fusionnel et éternel...
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Tristan et Iseult

L'introduction du livre commence par " Un ouvrage qu'on ne peut pas ne pas avoir lu". Je confirme. Cette histoire est tout simplement exceptionnelle, à un tel point que Roméo et Juliette peuvent aller se rhabiller.



Si le fait que ce soit un roman médiéval rebute, il ne devrait pas. En effet, aujourd'hui, les versions qu'il existe ont été retranscrites en français "moderne", ou au pire, plein de notes de bas de page viennent aider à la compréhension. Ça reste un français malgré tout assez compliqué à lire, mais pour qui sait prendre son temps pour lire saura apprécié cette œuvre à sa juste valeur. Si on butte sur le début, il ne faut pas se démoraliser et craindre de ne rien comprendre, il faut s'accrocher et au bout de 50 pages, on prend le rythme et on rentre dans l'histoire si bien qu'on ne se rend plus vraiment compte de la difficulté de la langue.



J'ai lu plusieurs versions de cette histoire. Tout d'abord, ma première édition proposait une compilation de passages hérités de la tradition orale et composés par un/des anonyme(s). J'ai apprécié de découvrir l'histoire dans son intégralité. C'est avant tout un roman d'amour et de chevalerie, certains moments n'échappent pas aux clichés de ces deux genres. Des dialogues et des situations peuvent paraître incroyablement ringards pour nous lecteurs modernes, mais il ne faut pas oublier que les lecteurs au Moyen Âge, en plus d'être peu nombreux (les taux d'alphabétisation, c'était pas ça ^^), n'avaient pas accès à autant d'histoires que nous. Ce qui à nous paraît déjà vu et trop gros pouvait très bien passer à l'époque. Il est donc très important de remettre ce livre dan son contexte de composition pour l'apprécier ! A part ça, je pense que personne ne devrait se contenter de lire des résumés de cette histoire. Elle est bien trop riche et bien trop captivante pour qu'on puisse comprendre les raisons de son succès sans l'avoir lue en entier.



La deuxième version que j'ai lu était celle de Béroul. J'ai été surprise de découvrir qu'il ne s'agissait pas de l'histoire de Tristan et Iseult dans son intégralité. Elle commence au moment de la rencontre des amants sous l'arbre alors qu'ils savent que le roi les espionne. Comme il manque de nombreux passages qui m'avaient beaucoup plu dans la version "anonyme", j'ai forcément moins accroché avec cette version.



Je vous conseille donc vraiment de lire une version intégrale de cette histoire, peu importe l'édition du moment que vous avez un aperçu du génie de cette grande et tragique histoire d'amour qui m'a transportée. Tristan et Iseult ont été une de mes révélations livresques de 2013 !
Lien : http://mariae-bibliothecula...
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Tristan et Iseult

Tristan et Iseult est une lecture scolaire que j'ai découverte en ce début de ma Seconde. Je suis une grande lectrice et n'avais pas spécialement peur de sortir de ma zone de confort pour ce livre qui est, de plus, très court, mais malheureusement, sans surprise d'ailleurs, je n'ai pas du tout accroché. J'ai beaucoup de mal avec le programme de Seconde en français en ce début d'année : la prof a démarré avec la poésie médiévale et j'avoue que ça ne me passionne absolument pas.

Même si j'étais curieuse de découvrir ce livre écrit il y a tant de temps, ce fut impossible pour moi d'accrocher à l’œuvre. L'écriture ne m'a pas du tout permis d'aimer l'histoire en elle-même, aussi incroyable et tragique fusse t-elle. Non, je n'ai pas aimé, je crois n'empêche que le contraire aurait été étonnant venant d'une ado de quinze ans comme moi qui a l'habitude de lire du young adult et du jeunesse en masse... !



Malheureusement pour moi, cela restera donc une lecture scolaire barbante que je n'ai clairement pas lu avec plaisir... !
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Tristan et Iseult

Catapultés au milieu du récit mythique de Tristan et Iseut, nous ne devrons pas nous attendre à ce que Béroul nous livre une histoire intégrale, depuis son début jusqu’à sa fin. C’est là l’une des premières déconvenues que peut découvrir le lecteur novice, non initié aux subtilités de la littérature médiévale ; les récits, oraux avant d’être manuscrits, font partie d’une tradition qui ne doit rien au copyright et dont chacun peut se faire l’auteur dans le sens médiéval du terme : c’est-à-dire « qui augmentent (en latin, le verbe augere, « augmenter », est apparenté au mot auctor), élaborent et enrichissent un canevas légendaire hérité » (préface de Philippe Walter).





Heureusement, la préface, justement, retrace les grandes lignes de la légende et, en nous rappelant les évènements qui précèdent ceux que nous rapporte Béroul, on peut se faire une idée de ce que nous loupons. On découvre donc Tristan et Iseut dans une mise en scène des plus rusées qui n’est pas sans rappeler les plus audacieuses marivauderies, à savoir : Tristan et Iseut, amoureux fous l’un de l’autre mais d’un amour impossible puisque Madame est épouse du Roi et Monsieur en est le neveu, ont été prévenu qu’un félon avait révélé leur liaison illicite au roi. Pour donner tort à cette mauvaise langue bien informée, Tristan et Iseut décident de mettre en scène une entrevue, faisant en sorte que le roi en soit informé. Ne se doutant pas que celui-ci viendra les espionner pour confirmer ses soupçons, ils simulent une scène de déconvenue qui rassurera le roi quant aux sentiments que lui voue son épouse. Et ainsi de suite, l’histoire se poursuit sur une trame qui ne déviera guère de celle-ci. Un félon prévient le roi de quelque entrevue amoureuse volée aux lèvres de Tristan ou d’Iseut, le roi décide d’avoir le cœur net, Tristan et Iseut se dépatouillent comme de possible, parfois avec succès, mais rencontrant aussi l’échec, brodant autour de cette liaison amoureuse un va-et-vient qui s’étend du soupçon à la confiance, de la satisfaction à la frustration, de la punition au pardon. La vie entière autour de ces trois personnages principaux semble consacrée exclusivement à suivre les dénouements d’une relation triangulaire plus alambiquée que n’aurait pu l’imaginer n’importe quel petit roman de la collection Harlequin…





Là où Tristan et Iseut se distingue (heureusement !) de la collection de livres à l’eau-de-rose, c’est dans l’origine surprenante de cet amour indéfectible qui lie les deux amants. Avec une pointe d’accent britannique –l’histoire se passe après tout aux Cornouailles- on désignera comme coupable : a lovedrink, philtre d’amour dont les effets sont toutefois limités à trois ans pour Béroul, mais dont ceux-ci seront éternels pour d’autres contributeurs médiévaux de la légende comme Thomas d’Angleterre. Tristan et Iseut en sont bien conscients et se lamentent parfois des malheurs qu’ils subissent à cause de ce simple philtre d’amour, avalé à leur insu.





« Seigneur, par le Dieu tout-puissant, il ne m’aime et je ne l’aime qu’à cause d’un breuvage que j’ai bu et qu’il a bu. Voilà notre péché ! »





On découvre également d’autres éléments burlesques que jamais aucun roman de la collection Harlequin n’oserait faire paraître : des scènes de meurtre si cruelles qu’elles en deviennent tordantes, une violence qui se déchaîne subitement puis se calme aussitôt, une franchise qui dépasse toute hiérarchie et un érotisme grivois bien caché derrière tout cela.





« La flèche part si vite que Godoïne ne peut l’éviter. Elle se plante en plein dans son œil, traverse son crâne et sa cervelle. L’émerillon et l’hirondelle n’atteignent pas la moitié de cette vitesse. La flèche n’aurait pas traversé plus vite une pomme blette. L’homme tombe, heurte un pilier et ne remue plus ni les bras ni les jambes. »





Et puis le récit de Béroul s’interrompt aussi brusquement qu’il avait commencé. Petites notes en fin de texte pour nous évoquer rapidement les suites rapportées par d’autres auteurs, afin de nous mettre l’eau à la bouche et de nous donner envie d’en savoir plus…







Que dire de Tristan et Iseut sinon que la lecture entière de cette légende nécessite de procéder à l’accumulation de plusieurs volumes d’auteurs différents, sous peine de n’en avoir qu’une connaissance lacunaire. Pour en apprécier la lecture, sans doute faut-il se mettre à la place d’un lettré médiéval qui dégusterait le texte moins pour son intrigue saugrenue que pour ce que ses différents auteurs et ce que sa symbolique peuvent révéler sur une époque et une région. Tout un public d’auditeurs qui se réunit autour de quelques auteurs dans le périmètre défini d’une région –n’est-ce pas l’image d’une cohésion au Moyen Âge aussi spectaculaire que celle qui permet aujourd’hui de réunir plus d’un million de spectateurs autour d’un prime-time de la Star Académie ? A bon entendeur…
Lien : http://colimasson.over-blog...
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Le roman de Tristan et Iseut

" Iseut, amie, et vous, Tristan, c'est votre mort que vous avez bue !"



Une mort lente, qui consume les amants les plus célèbres de la littérature occidentale, devant Guenièvre et Lancelot, Juliette et Roméo, Scarlett et Rhett, Blanche-Neige et les sept nains ( non, là je m'égare...).



Je ne vous ferai pas l'affront de vous trousser un petit résumé à ma façon, censé dire sans dire, histoire de vous appâter.

Le roman de Tristan et Iseut, on y vient tout naturellement, ou bien contraint par un(e) professeur(e) de français au coeur tendre sous des dehors de dragon.

Pour moi, ç'avait été la seconde option.

Les histoires d'amour dont je savais qu'elles finissent mal en général, comme dit la chanson, très peu pour moi.



Et voilà que cette prof, Mademoiselle S., un dragon, un vrai, dont les yeux lançaient des éclairs pour anéantir l'imprudente qui chuchotait au troisième rang, et qui crachait des flammes pour réduire en cendres la moindre faute de ponctuation, je ne vous parle même pas de l'orthographe, et son ennemi juré, j'ai nommé Montaigne dont elle disait pis que pendre, Mademoiselle S. donc, nous mit cet ouvrage entre les mains en espérant que nos coeurs adolescents y répondraient mieux que nos hormones.

Ricanements des vingt-cinq filles et des deux garçons de ma classe de seconde.

Soit ça allait être cucul, soit on n'allait rien y comprendre, vu que passé Balzac avec qui certains avaient déjà bien du mal, la littérature française virait facilement au javanais pour la plupart.



Au premier round, Mademoiselle S. prit les rênes, et nous fit la lecture, dans un silence d'église. Sa voix était pleine de la passion qu'elle mettait en tout, et elle nous embarqua facilement dans le frêle esquif de cet amour nourri au vin herbé.

Mais nous résistions, tout de même. Explications de texte et devoirs se faisaient avec un sourire narquois.

Au second round, Mademoiselle S. fit lire chacun(e) d'entre nous à voix haute, dans la classe un peu chahuteuse pour le coup. Oh, très peu et à bas bruit, le dragon veillait.

Au troisième round, elle nous demanda de relire l'ensemble de l'ouvrage, tranquillement à la maison, pendant les vacances de février.

Dès le mercredi matin de la rentrée, devoir sur table, quatre heures de dissert' à la clé. Une perspective pas follement alléchante...



Quatrième round, le devoir sur table. Tristan et sa copine Iseut nous avaient eu par KO, tous autant que nous étions. Vingt-sept gamins, à gratter comme des fous furieux jusqu'à la dernière seconde, jusqu'au bout de nos mots tant ces deux-là nous avaient rendus intarissables sur leur amour, courtois ou non.



Mademoiselle S., en nous rendant nos copies, irradiait de fierté : le meilleur travail rendu par cette classe de cancres et d'ignorants sauvages, depuis le début de l'année.

Comme dirait Cyrano, "Qu'à la fin de l'envoi, je touche !"



Grâce à Mademoiselle S., superbe Cyrano de la littérature qu'elle défendait avec fougue, cette magnifique et terrible histoire d'un amour maudit est entrée dans mon coeur pour y faire son nid. Comment y résister ?

C'est une merveille.
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Le roman de Tristan et Iseult : les légendes ..

Le titre de premier roman de l'histoire est forcément disputé, parce qu'il faut s'entendre sur les critère. L'Illiade et l'Odyssée, même s'ils restent des grands récits, pâtissent de leur format poétique qui les exclut obligatoirement pour certains. On se retrouve alors à rechercher parmi les formes du Moyen-Âge comme les histoires des chevaliers de la Table Ronde, ou le roman de Tristan et Iseut, objet de ma critique. C'est le problème de la datation qui se pose ici puisque ces récits sont issus de la tradition orale et que les premières éditions ne sont que des restitutions par des auteurs qui ne sont que des transcripteurs.



Passé le débat, il reste que Tristan et Iseut est un récit qui va servir de base à tous les romans d'amour écrits par la suite. Il est assez marquant de se rendre compte à quel point l'amour n'avait pas forcément bonne presse à l'époque puisque le récit ne peut envisager l'amour passionnel que sous la forme d'un charme magique provoqué par une potion. Le récit est ensuite constitué de multiples petites histoires qui reviennent sur cet attachement indestructible entre les deux protagonistes avec un destin funèbre qui s'annonce régulièrement. On peut d'ailleurs constater que le spoil était à l'époque monnaie courante puisque l'histoire nous annonce très vite sa fin... et va également régulièrement nous annoncer plus ou moins à l'avance la mort de certains personnages, notamment les ennemis du couple de héros.



Vu avec notre regard contemporain, et même si Tristan est régulièrement décrit comme valeureux et héroique et Iseut comme magnifique et pleine de grandes valeurs, on ne peut que sourire devant leur allers-retours successifs de séparation et retrouvailles. Les conteurs successifs ont sans doute cherché à multiplier les épisodes dans leurs récits au fil du temps, et cela donne donc un effet assez artificiel où on finit par se dire "Bon, décidez vous à vivre dans le péché, à oublier.... ou à mourir... mais décidez vous !" Et en même temps, je pense qu'il m'arriverait peut-être le même genre de sentiments vis à vis de roman d'amour modernes ! Je ne suis donc définitivement pas un client pour les romans d'amour.



Au delà de ce clin d'oeil, l'histoire recèle de trouvailles pour les différents subterfuges des amoureux destinés à cacher leur romance... alors que tout le monde semble au courant... sauf évidemment comme d'habitude le "cocu" qui trouve toujours des raisons d'espérer dans la probité de son épouse et de son plus cher chevalier. Il fallait bien l'explication de la "malédiction magique" pour justifier que ce preux chevalier trompe honteusement à celui qu'il décrit comme son plus cher ami ! Il est vraiment plaisant de voir les différentes méthodes utilisées pour que l'honneur reste malgré tout sauf, ou en tout cas la propension au refus du mensonge. C'est un travail d'équilibriste pour le conteur que de continuer à évoquer le héros avec toutes ses grandes valeurs... et son comportement régulièrement en totale contradiction avec celles-ci.



Pour finir, je m'étonne d'avoir trouvé le récit dans une collection jeunesse. Même s'il est important de connaitre les textes sources de notre littérature, je ne suis pas sûr que cela contribue à l'amour de la lecture des plus jeunes. Il est en revanche essentiel de le découvrir plus tard pour comprendre sur quelles bases ont pu se bâtir les récits ultérieurs.
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Le roman de Tristan et Iseut

Ma centième critique mérite bien une attention particulière ; ça tombe bien, il s'agit de critiquer une oeuvre elle-même très particulière !



Folio nous propose un récit qui bien qu'étant issu d'une chanson de geste, c'est-à-dire, d'une narration orale, m'a agréablement surprise par la facilité avec laquelle il se lit. Le phrasé, pour être ancien, n'en demeure pas moins clair, précis et facile à assimiler. Le fond du récit est d'une telle modernité, abordant le thème éternel de l'amour passionné entre un homme et une femme (et plus universellement les rapports entre hommes et femmes) que le lecteur (ou l'auditeur car j'ai lu plusieurs chapitres à haute voix pour essayer de m'imaginer écoutant un ménestrel conter cette très belle épopée) n'est jamais perdu mais se trouve, au contraire, en terrain familier.



En termes de synopsis, je me permettrai de faire court ; les amants dont nous parlons sont célèbres. (Oui, ça y est, j'en est terminé avec le synopsis)



En vérité, en fermant le livre, ma première pensée a été la suivante : "Roméo et Juliette peuvent aller se rhabiller !" parce que l'amour courtois, si certains d'entre vous pensent encore qu'il s'agit d'une forme platonique de la passion amoureuse, ils se trompent ! Au Moyen-Âge, on sait aimer avec son coeur, son âme et son CORPS ! Vous n'attendez pas la dernière ligne du dernier chapitre pour enfin voir s'unir les lèvres tremblantes d'émotion d'amants frustrés dans leur désir depuis trop longtemps... Non, non, non, vous découvrez, tout au long de la chanson de geste un amour très physique, une passion très charnelle, une volupté très incandescente... bref l'Amour. Et cela ne signifie pas qu'il est dénué de poésie ou de charme, bien au contraire, il vous captive par sa pureté, vous ensorcelle par son intensité et vous fait définitivement succomber par sa fidélité !



Mais là où le récit m'a totalement déroutée, c'est par sa VIOLENCE. Non, je ne vais pas vous parler de sadomasochisme et si ça vous déçoit, laissez là cette critique et allez acheter "50 nuances de Grey", je ne vous retiens pas...



Aux autres qui ont poursuivi leur lecture, je disais donc que le récit nous décrit un amour absolument violent et destructeur. Bien sûr, me direz-vous avec raison, à cette époque, les temps sont durs, le quotidien c'est la guerre, le rapport à la mort est différent du nôtre, l'espérance de vie n'excède que rarement la quarantaine etc, etc, etc... Il n'empêche ! Il n'empêche que nos amants en prennent plein la tête (bon, là, j'avoue que comme ils trompent très bien leur monde, cocufient le roi, se montrent experts dans l'art du mensonge et de la ruse, je ne peux pas vraiment les défendre mes agneaux mais... quand même, ils en prennent plein la tête alors qu'en réalité, ils ne sont QUE les victimes d'un philtre d'amour et que sans ce philtre magique il y aurait eu peu de chance, voire aucune, qu'ils tombassent un jour follement amoureux l'un de l'autre étant donné qu'ils étaient tous les deux beaux comme des dieux, jeunes et qu'ils dormaient dans la même chambre au château du vieux roi Marc, l'époux légitime d'Iseut...) et que les dommages collatéraux qu'ils causent dans leur entourage sont totalement dévastateurs : trahison, tentative d'assassinat et MEURTRES (oui, au pluriel svp) ! Et n'allez pas croire que nos blonds tourtereaux sont les seules victimes de cette violence, loin s'en faut, ils en sont très souvent les instigateurs ! Ainsi, Iseut n'hésitera pas à commanditer, sur une humeur, l'assassinat de sa plus proche et fidèle servante ; Tristan tuera froidement de son arc et son épée les "félons" qui ont juré sa perte ("rien de plus normal!" vous indignerez-vous. Euh, minute, des jaloux y en a partout, ça ne signifie pas qu'il faille tous les zigouiller, sinon on n'en a pas fini !). Tristan ira même jusqu'à torturer psychologiquement un de ses amis qui l'a recueilli dans son exil pour pouvoir lui soutirer son... petit chien magique ! Juste énorme.



Bon, je vais m'arrêter là, de peur de vous lasser ou de tout vous dévoiler. J'espère seulement vous avoir donné envie de parcourir au plus tôt les 150 pages de cette superbe légende qui a toute sa place dans notre patrimoine culturel.





Challenge ABC 2012/2013
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Le roman de Tristan et Iseut

A l'origine, il existe de nombreux poèmes du douzième siècle qui fondent la légende de Tristan.

Puis elle est comme illuminée par la musique de Wagner.

Et prend finalement place dans la littérature, grâce à Joseph Bédier, de l'Académie Française, qui reconstitue la légende, dans un langage châtié et poétique, à peine teinté d'archaïsme dans son "Roman de Tristan et Iseut".

De son ouvrage devenu classique, Joseph Bédier a décidé, en collaboration avec le célèbre dramaturge Louis Artus, de tirer une pièce.

L'audace est grande d'adapter cette vieille légende celtique, après Wagner et sans la puissance de la musique.

Mais l'auteur de la pièce prouve, grâce à son talent, que le sujet, sans cesse repris depuis des siècles, dans toutes les littératures est encore plein d'émotion.

Il en fait un beau spectacle dramatique en trois actes. Mais ce n'est plus le spectacle romantique de Wagner, c'est un roman d'amour médiéval plein d'humanité et de sincérité.

Le style y est tantôt lyrique, tantôt familier et il fallait l'adresse des deux auteurs pour donner le ton juste à cette adaptation.

En lisant ce texte, paru dans "La petite illustration" on se prend à rêver d'être présent dans ce prestigieux Théâtre "Sarah-Bernhard" en mars 1929 pour la première.
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Tristan et Iseult

Un récit d'amour fatal qui prend sa source dans les légendes celtiques. Dès le IX ème siècle, les conteurs irlandais racontaient l'histoire du philtre d'amour qui enchaînait les amants l'un à l'autre. Tristan est le chevalier "triste" conduit par le destin. Un conteur d'origine normande, Béroul, écrit ce récit vers 1160.

L'un des romans les plus célèbres du Moyen-Age.

Une oeuvre éternelle...
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Tristan et Iseult

Jusqu'à présent, je n'avais pas vraiment eu envie de découvrir cette mythique histoire d'amour. J'en avais entendu quelques brides, forcément, mais personnellement, ce n'est pas le genre de lecture qui me fait vibrer... Mais bon, comme il faisait parti des baby-challenges Romance et Classique de Livraddict et que j'aime bien découvrir des choses que je connais mal, je me suis lancée dans cette lecture. Ah, et puis, par coïncidence, je peux l'intégrer à mes lectures de la session titre féminin du challenge Jacques a dit de Metaphorebookaddict.



Personnellement, je me suis sentie un peu perdue au début de ma lecture : on rentre directement par l'action du coup, on ne sait pas très bien ce qu'il se passe, qui sont les différents personnages (d'un autre côté c'était peut-être mentionner dans la préface que je n'ai pas lu... *sifflote*)... En fait, il me semble que dans cette édition, l'histoire commence au début de la fin : on ne découvre par l'épisode des filtres d'amour (mais on y fait allusion), on ne découvre pas la naissance de cet amour.

Je dois dire que j'ai été un peu déçue par cet aspect de l'histoire : la découvrant tout juste, je suis un peu restée sur ma faim. D'un autre côté, comme je le disais plus tôt, si j'avais lu la préface, peut-être qu'il en aurait été différent (mais de toute façon, ça n'aurait pas été romancé, du coup, ça ne change pas grand chose...).



Iseut, Tristan et Marc m'ont beaucoup plu. J'ai notamment beaucoup apprécié la force du destin entre Iseut et Tristan : elle est vraiment horrible cette histoire de filtre d'amour puisque si ils ne l'avaient pas bu, tout aurait été différent et ils n'auraient surement pas été aussi malheureux...

Marc en soit, n'est pas spécialement sympathique, mais il m'a touché à de nombreuses reprises. Notamment dans l'épisode de la forêt, quand il retrouve le couple et qu'il décide de les laisser en paix pour cette fois-ci. En soit, sa décision est assez perverse mais j'ai été soulagée qu'il choisisse celle-ci et pas une autre plus funèbre.



J'ai trouvé l'écriture de Béroul très agréable et assez facile à lire. Même si le vocabulaire n'est pas forcément le plus utilisé de nos jours, on sent la fable orale qui se cache derrière : le langage se révèle plutôt simple et l'histoire est assez facile à lire.

Une histoire à découvrir.
Lien : http://lunazione.over-blog.c..
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Tristan et Iseult

Historien, philologue et archéologue, René Louis signe là un très beau texte, qui comme il le dit lui-même "n'est pas une oeuvre d'érudition ni une entreprise proprement scientifique". C'est une reconstitution en français moderne, du roman médiéval de Tristan et Iseult qu'il a voulu accessible au grand public. D'autres textes existent, beaucoup plus connus je crois. Pour ma part je n'ai lu que celui-ci, et j'ai été sous le charme de cette histoire d'amour intemporelle et de la plume de René Louis.



A lire et relire pour la force et le tragique de ce récit d'amour, la beauté de la langue ou pour connaître tout simplement cette légende qui appartient à notre patrimoine culturel et littéraire.
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Tristan et Iseult

Une très agréable surprise que cette lecture de la célèbre légende de Tristan et Iseult, dont j'ai lu la traduction en français moderne de René Louis.

Tout le monde connaît cette légende dans ses grandes lignes : celle de deux amants, soumis à l'amour éperdu qu'ils se portent. J'ai beaucoup aimé découvrir ici l'ensemble du récit, notamment la figure de Tristan, comme valeureux chevalier, ne reculant devant aucun danger pour accomplir son devoir ou sauver l'honneur des gens qu'il estime. Mais aussi la rencontre de Tristan et Iseult, les ruses auxquelles ils échappent, les tourments que leur inflige leur amour, sans qu'ils puissent renoncer l'un à l'autre.

Lorsque je lis de la littérature médiévale, je débute toujours la lecture avec appréhension, ayant peur de ne pas réussir à m'imprégner de l'histoire. A chaque fois pourtant, j'ai fini ces textes en les ayant beaucoup apprécié. C'est également le cas ici, d'autant plus que la traduction de René Louis est très fluide : dès le premier chapitre, j'étais entièrement plongée dans cette histoire et les pages ont défilé jusqu'au dénouement.

Je suis donc ravie d'avoir pris le temps de découvrir Tristan et Iseult. A noter également que l'édition Livre de poche est accompagnée de Notes et commentaires à la fin de l'ouvrage qui approfondissent l'histoire de cette légende.
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Tristan et Iseult

Un roman d'amour INCONTOURNABLE !

Une magnifique histoire portée par les deux personnages principaux, Tristan et Iseult, amants cachés mais finalement retrouvés puis reniés...



Je vous conseille de regarder le film avec James Franco et Sophia Miles !



A lire !
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Tristan et Iseult

Une relecture, la première datant d'un temps qui me semble si loin... il y a 30 ans.

Je me souviens que j'avais été subjuguée par cette passion entre 2 êtres.

La littérature médiévale peut faire peur sur plusieurs plans. Les nombreuses versions de ce récit permettent de moins appréhender cette lecture.

Tristan et Iseult, c'est l'amour éperdu entre 2 personnes.
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Tristan et Iseult

Tristan est missionné par son roi pour ramener sa future femme à lui. Mais Iseult qui n'est pas pour ce mariage arrangé décide de boire un élixir qui la rendra amoureuse. Hélas l'amour a choisi sa destination et ce n'est pas le coeur du roi.



Une histoire qui nous rappelle que l'amour se choisit et ne s'impose pas.



très belle histoire qui pourrait encore faire écho aujourd'hui.
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Tristan et Iseult

« Je serai heureux si cette interprétation nouvelle de la légende pouvait restituer aux lecteurs d’aujourd’hui une image plus fidèle de ce conte primitif, tout imprégné de traditions celtiques, où l’intrépide Iseult, conduisant le jeu, soumettait le fier Tristan par la force de la magie et le liait pour jamais à son propre destin ».



René Louis retire des mêmes anciens textes utilisés par son illustre maître, Joseph Bédier, une toute autre essence qui sublime le tragique de la mythique histoire de Tristan & Iseult, la fomentatrice qui aura raison du plus preux chevalier de la Table Ronde par caprice.

« Si je n’ai pas dit à tous ce qu’ils eussent souhaité, je l’ai dit du moins le mieux que j’ai pu et j’ai dit la vérité pure autant que j’ai pu la connaître. » La vérité pure de René Louis peut ne pas être l’image la plus fidèle de l’antique légende, elle est celle qui aura eu raison de mon cœur.

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Le roman de Tristan et Iseut



Voilà une légende du Moyen-Age, qui a parcouru les siècles, inspiré Shakespeare, et que l'on lit encore avec plaisir aujourd'hui.

Il faut souligner le travail de (re)composition de Joseph Bédier qui en a fait, début du 20e siècle, une œuvre qui reste accessible après plus d'un siècle.



L'histoire en elle-même, on la connait tous même si c'est sans les détails. Une histoire d'amour tragique, qui finit mal comme il se doit. C'est l'histoire, comme le précise la préface, de la fatalité de l'amour, qui l'élève ainsi au-dessus de toutes les lois. Même si ici, de fatalité il n'est point puisque tout commence par un philtre bu par erreur.



Le récit ressemble à toutes ces histoires moyenâgeuses, colportées de villages en villages par les ménestrels et autres troubadours et destinés à faire frémir et rêver. Notre brave Tristan vit moult aventures, tandis que sa belle se morfond et seule la mort réunira les deux amants.

Un classique à lire au moins une fois.
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Tristan et Iseult

Je ne dédaigne pas, en littérature médiévale, aborder d'autres rivages que ceux de la légende arthurienne, même si ces derniers demeurent pour moi les plus beaux et de loin. Néanmoins, il est une histoire qui peut prétendre défier l'épopée d'Arthur: celle de Tristan et Iseult dont la grâce déchirante nous offre des pages sublimes, qu'elle qu'en soient les interprétations.

Il n'y a pas qu'une version de Tristan et Iseult et le récit que nous connaissons tous s'enracine dans de multiples traditions dont il est la synthèse.

Une gwerz bretonne du IX°siècle chante déjà la passions des amoureux cornouaillais et se serait inspirée pour ce faire de légendes celtiques très anciennes voire archaïques, de mythes irlandais et gallois. Le XII°siècle en donne ensuite ses versions, qui, si elles se parent des oripeaux brillants de l'amour courtois lui font perdre un peu de ses brumes et de son souffle. Le normand Béroul rédige la sienne -qui demeure fameuse- vers 1170, Thomas d'Angleterre s'y emploie cinq ans plus tard suivi de près par Marie de France, Eilhart von Oberge ou Strassurd. D'autres encore suivront qui conserveront de la légende sa trame originelle tout en y injectant un peu de leur époque... et c'est aussi cela: ses multiples réécritures qui confèrent à ce récit son immortalité...

Au XX°siècle, on doit à Joseph Bédier d'avoir reconstitué une version complète de l'histoire à partir des textes connus et de fragments divers et anonymes. A lui aussi le soin de lier ensemble les pièces du puzzle.

L'histoire des deux amants de Cornouailles est donc un diamant brut que les siècles ont enchâssé dans des gangues successives, cohérentes. Si on les dépouille, si on les arrache, si on cherche la pureté du fond derrière les volutes, que trouve t-on? On y reconnait, intacte, une histoire somme toute pas si compliquée bien que tourmentée.

La passion sous l'amour courtois.

La sorcellerie et la cruauté derrière la mer d'azur.

La beauté derrière la joliesse.

Le poids du destin plus fort que la main de dieu.

Voici ce qu'elle révèle l'histoire ainsi déshabillée, offerte, si on prend le temps de la bien lire et mise en mots comme jamais auparavant (et ça!). Mais après tout, qu'importe qu'on la préfère vêtue de soie ou dénudée cette histoire... Elle demeure ce qu'on fait d'elle depuis toujours, Tristan et Iseult seront toujours des amants magnifiques et ce quelle que soit leur apparence, desquels la passion et la mort auront raison, desquels aussi l'amour décuplera le feu. Ils seront toujours les premiers amoureux maudits, riche de leur malédiction et c'est sublime.

L'histoire des bardes et des poètes commence par les noces du roi Rivalen avec Blanchefleur (Bleunwenn) , la soeur de Marc (ou Marc'h), souverain de Cornouailles. C'est un mariage d'amour mais le bonheur est fragile: Rivalen ne tarde pas à quitter son épouse pour guerroyer. Il périt avant même que Blanchefleur n'ait mis au monde leur fils. L'enfant né dans le chagrin s'appellera Tristan. L'histoire ne dit pas combien furent déchirants les sanglots de l'enfant né sans père et dont la mère mourut juste après lui avoir donné le jour. Passant des mains de Rohalt à celles de l'écuyer Gorvenal, Tristan sera ensuite recueilli pas son oncle Marc qui l'aime comme un fils. En ce temps là, les Cornouailles devait un lourd tribut à l'Irlande auquel Tristan, devenu beau et fort, veut mettre en fin. Il aborde les côtes de la verte Irlande où son histoire s'emballe.Blessé par l'épée empoisonné d'un géant sanguinaire il ne doit son salut qu'aux talents de guérisseuse d'une princesse irlandaise. La belle Iseult -car c'est elle- est bientôt choisi pour devenir l'épouse du roi Marc, en gage de réconciliation entre les deux royaumes. Parfois, les événements ne tiennent qu'à un fil...ou à cheveu (d'or). Marc confie à son neveu -il lui fait pleinement confiance- le soin d'escorter sa future reine de son île à la Grande-Bretagne. De son côté, la mère de l'épousée, inquiète pour sa fille, avait concocté et remis à la servante d'Iseult un philtre destiné aux futurs époux, philtre puissant qui devait faire naître en eux un fol amour, au point de rendre fatale la moindre séparation. le breuvage épanchera par erreur la soif de Tristan et Iseult pendant leur voyage en mer et les liera plus étroitement qu'il n'est possible de le croire. Mais cet amour est impossible et interdit et s'il offre aux amants éperdus d'ineffables joies, il leur fera aussi don d'intolérables souffrances, puisqu'ils ne veulent pas y renoncer. Les histoires d'amour finissent mal en général... mais avant son dénouement "Tristan et Iseult" nous réserve des passages extraordinaires, inoubliables: la fuite en forêt, la chasse, l'épée plantée entre les deux amants, les lépreux, l'eau hardie, la souffrance et la naïveté du roi Marc, la cachette dans l'arbre, l'ordalie d'Iseult... et ce jardin, et cette chambre dans laquelle coule une rivière! Tant d'épisodes fameux, marquants, forts comme dans un roman d'aventures et surtout comme autant de bijoux offerts à la légende pour qu'on la regarde encore et encore, même après des siècles et des siècles.



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