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4.25/5 (sur 2313 notes)

Nationalité : Canada
Né(e) à : Willowdale (Toronto) , le 31/10/1966
Biographie :

Joseph Boyden a des origines mêlées, irlandaises et écossaises. Adolescent il est inscrit chez les jésuites, à la Saint Brebeuf High School de Toronto.

On le retrouve ensuite au Northern College de Moosonee où il termine ses études littéraires puis part pour le sud des États-Unis. Il y sera tour à tour musicien dans un orchestre ambulant, fossoyeur ou encore barman.

Son premier roman, "Le chemin des âmes" ("Three Day Road") (Albin Michel 2006), suivait deux amérindien Crees, engagés dans l’armée canadienne pendant la Première Guerre mondiale. Il a remporté le prix Amazon en 2006.

Son deuxième roman, "Through Black Spruce" ("Les Saisons de la solitude"), remporte le prix Giller en 2008.

En 2014, "The Orenda" ("Dans le grand cercle du monde") raconte les guerres fratricides entre Amérindiens. Comme dans "Three Day Road", trois voix se superposent dans le récit.

Il est également l'auteur d'un recueil de nouvelles intitulé "Born with a tooth" ("Là-haut vers le nord").

Il fait partie des "pretendian", il a été récemment "débunké" : il n'a pas une goutte de sang amérindien !

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Source : www.etonnants-voyageurs.com/
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Joseph Boyden Craig Davidson à la librairie Millepages pour le festival America le 13 mai 2016


Citations et extraits (375) Voir plus Ajouter une citation
Le seul spectacle qui ne soit pas décourageant, en cet endroit, se trouve dans le ciel.
Malgré le naufrage du monde au-dessous, les oiseaux continuent de voler comme si de rien n'était.
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Voici où m'a conduit ma vie. Cela m'apparaît aussi clairement que si j'avais suivi un sentier bien tracé, commençant aux rivieres qui coulent chez moi, dans le nord, pour traverser tout ce pays qu'on appelle Canada, puis arriver à l'océan, que l'océan se soit ouvert devant moi, comme dans cette vieille histoire de Bible que les bonnes sœurs m'ont forcé à retenir quand j'étais petit, pour me mener ici, précisément, dans ce lieu étrange où confluent et explosent tous les malheurs du monde.
P38
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Joseph Boyden
"On croit encore trop à cette image des Indiens assis en rond autour du feu, attendant que la civilisation les découvre, les christianise et le sauve !"
Interview Télérama Juin 2014
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Le soir du jour où j'ai tué mon premier homme, je me suis senti, pour la première fois, un combattant awawatuk, un guerrier. J'ai longtemps prié Gitchi Manitou cette nuit-là, puis le lendemain : je l'ai remercié d'être toujours en vie, et pour la mort de mon ennemi. Depuis lors, j'arrive à tuer en sachant que je ne le fais que pour survivre, et tant que je dis mes prières à Gitchi Manitou : il comprend. Mon ennemi, lui, ne le comprend peut-être pas quand je l'envoie sur le chemin des âmes, mais j'espère qu'il comprendra le jour où je le rencontrerai à nouveau.
chap: Onatopaniwiw-Le combattant- p286-
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J'ai remarqué que les wemistikoshiw [les Blancs, les Occidentaux] font toujours les choses par trois. Ils sont obsédés par ce nombre : ligne de front, de renfort, de réserve n'en sont qu'un exemple parmi tant d'autres. Leurs équipes de travail comptent toujours trois membres : d'ailleurs, ils les appellent en les numérotant. Le soldat un fait le guet pendant que les soldats deux et trois opèrent. Même leurs armées se divisent en trois corps, l'infanterie, l'artillerie, la cavalerie, et ces trois corps sont soumis aux trois rituels de l'entrainement, du combat et du repos.
Cette passion du nombre trois se communique de ceux qui donnent les ordres à ceux qui les reçoivent. Dès que nous partons en repos, nous nous comportons au même rythme : manger, dormir, les femmes. [...] Parfois, j'assiste aux prières où les wemistikoshiw se rassemblent et dans lesquelles ils invoquent leurs trois manitous, le Père, le Fils et le Saint-Esprit. C'est peut-être la raison pour laquelle ils font tant de choses par trois.
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Leur grande fête revient à nouveau, d'ici à une semaine, celle qu'ils appellent Noël et qui commémore la naissance de leur Gitchi Manitou. J'en ai passé déjà deux en leur compagnie; ce sera mon troisième. C'est un moment de réjouissance et de boisson; mais moi, je n'y vois pas beaucoup leur dieu. Leur dieu est un manitou guerrier, je pense, même si leurs chamans en parlent autrement : eux parlent de pardon, de vierges et d'enfants. Pourtant je crois que leur dieu est un guerrier, puisque c'est lui qu'ils invoquent avant de monter là-haut. Je ne comprendrai jamais ce dieu-là, ces gens-là.
chap-Micisow-Manger-p385-
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Quand la fosse est assez profonde, nous y couchons Sean Patrick. Moi, je préfère l'usage ancien qui consiste à percher le corps dans un arbre, pour que l'âme puisse le quitter sans entrave. Je dis mes prières à Gitchi Manitou; Graves et le Gros, eux, se touchent le front, la poitrine, les deux épaules.
chp Onahaashiwew - Le tireur - p 149
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Ce qui est arrivé dans le passé ne peut demeurer dans le passé, tout comme le futur se situe toujours un souffle devant. Le plus important, c’est le présent ... Le passé et le futur sont le présent.
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L'aube approche de minute en minute. Et puis, sans prévenir, l'artillerie pousse un rugissement qui monte en puissance. Je regarde un obus passer en hurlant, on dirait qu’il va me tomber dessus, mais non, ce matin, ils sont d'une précision splendide, et jaillissent dans les airs des volées de boue, des éclats, des sacs de terre, des morceaux d'hommes, des gerbes d'étincelles. Je me demande, l'espace d'une seconde, si ce matin sera le dernier de ma vie.
(p.293)
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La Compagnie de la Baie d’Hudson entretenait chez les Crees une passion féroce pour les fourrures. En conséquence, les bêtes furent presque exterminées et l’heure arriva, pour les gens des bois, où même mes plus aguerris durent affronter un choix difficile : rejoindre les réserves ou se résoudre à mourir de faim. P 122
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