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3.37/5 (sur 202 notes)

Nationalité : Belgique
Né(e) à : Etterbeek , le 02/07/1945
Mort(e) à : Luynes, Indre-et-Loire , le 17/08/2012
Biographie :

Joseph Messinger est un écrivain et psychologue belge.

Écrivain et psychologue (VAE) spécialisé dans le décryptage non verbal et l’identification des profils par la colorimétrie, il est aussi spécialiste de l'hypnose et de l'auto-hypnose, ainsi que de psychométrie (tests et profilage, gestuelle appliquée au profilage de personnalités).

À 31 ans, il retourne aux études de sciences humaines. À 35, il débute sa carrière de psychothérapeute doublé d’une pratique de l’hypnothérapie. À 42 ans, il commet son premier manuscrit refusé par tous les éditeurs approchés. À 45 ans, il est publié pour la première fois par un petit éditeur disparu depuis.

En 1993, "Ces gestes qui vous trahissent" est édité, alors qu'il le considérait comme un bouquin sans intérêt pour le grand public. À tort : il s’en est vendu presque plus de 170 000 exemplaires depuis en 5 éditions. Ce livre a eu 15 ans en 2008, un record de longévité dans l’édition.

Marié avec Caroline Messinger, ils ont eu deux enfants.

Il est auteur d'ouvrages sur la gestuelle et la communication verbale dont "Les mots qui polluent, les mots qui guérissent" (2005), co-écrits avec Caroline Messinger. Il crée en 2011 une école des gestes où il enseigne une technique d’auto hypnose posturale originale : la PNG (Programmation Neuro Gestuelle, méthode présentée en 2010 dans "Ces gestes qui vous changeront la vie".)

Avec son épouse, ils ont démarré une collection d’ouvrages sur le thème de la contamination verbale, chez Flammarion. "Ne leur dites jamais" (2005), le premier titre, a été un bestseller d’entrée de jeu (65 000 exemplaires vendus). "Entre mères et filles, les mots qui tuent" (2009) remporte un succès inattendu.

À son décès, Caroline Messinger reprend la direction de son école.

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Bibliographie de Joseph Messinger   (39)Voir plus

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Video et interviews (1) Voir plusAjouter une vidéo

[Decrypter les gestes]
Reportage consacré au décriptage des gestes des hommes politiques. Certains spécialistes du comportement affirment que les gestes sont le vrai reflet de la personnalité.Commentaire sur images factuelles et d'archives, en alternance avec l'interview de Joseph MESSINGER, écrivain et psychologue, de Christine BOUTIN, député UMP des Yvelines, de Marc VANGHELDER, consultant en marketing...

Citations et extraits (452) Voir plus Ajouter une citation
Craquer (les articulations). Action motrice. Un moyen comme un autre de se débarrasser d'un stress en le faisant endurer à l'entourage. Les individus qui jouent à ce jeu sont curieusement de grands amateurs de films gore.
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Le combat pour la parité n' est pas encore gagné, loin de la. Car ce sont les mères qui enseignent la soumission au seigneur et maitre, qui soulignent souvent inconsciemment l' avantage de la fille à se soumettre en échange d'une sécurité matérielle. " Choisis-toi un mari qui a une bonne situation pour pouvoir élever tes enfants sans avoir besoin de les mettre dans une garderie ! " p 17
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Mimique des individus pudibonds ou vertueux, au choix, le pincement des lèvres exprime aussi le dégoût (ndr : avec disparition de pigmentation des lèvres, il exprime une grande cruauté). On pince les lèvres de cette manière quand on ne peut pas se boucher le nez en public. Le dégoût est synonyme d'une attitude globale de rejet. La misanthropie suscite ce genre de mimique, la misogynie aussi. L'ouverture sociale commence au bord des lèvres avec les mots qui nous permettent de communiquer. La fermeture s'inscrit logiquement au même endroit.
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Il faut se méfier des longues poignées de main. Elles ne sont jamais innocentes. [...] Les mains humides et froides appartiennent à des individus que je nommerai des pseudo-gourous. Ils absorbent l'énergie à travers un geste qui devrait être un échange énergétique et non une prise de pouvoir. [...] Plus une poignée de main s'éternise, plus l'entente supposée cordiale entre les deux individus en présence est tout sauf cordiale. Ce type de poignée de main est un acte de manipulation, une sorte d'affrontement travesti sous une apparente convivialité. La main que l'on serre est logiquement la droite, celle qui symbolise l'aire cérébrale gauche, le cerveau rationnel. La durée anormale de cette poignée de main est un véritable processus d'absorption et de destruction calculés de votre esprit logique et des mécanismes de défense qui en représentent le substrat. Ce refrain gestuel est l'une des conduites privilégiées du gourou. Il n'a pas besoin de vous mais de votre adhésion sans condition à sa doctrine ou à ses désirs.
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A qui s adresse ce livre ?

A toutes les filles qui deviendront mères à leur tour ou qui le sont déjà, mais qui souffrent encore d'avoir été élevées avec des ornières, cibles inconsciente d'une éducation clonée sans intelligence et surtout sans créativité. Une éducation fondée sur des messages pervers, des mots maudits, des formulations imbeciles.

A ces femmes qui rêvent de casser le harcèlement maternel, d'évacuer des comportements de soumission contre lesquels elles ne trouvent pas de contre-feux.

A toutes celles qui enceintes d'une enfance trop lourde, d'une éducation perverse qui a affecté leur avenir de femme et perturbe encore leur devenir.

A toutes celles, enfin, qui rêvent de commettre le crime parfait, un matricide impuni suivi d'un acquittement, car il existe aussi des mères qui méritent d'être effacées sans scrupule de la mémoire centrale. p 9
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"Ma fille m'en fait voir de toutes les couleurs.".

L'adolescente attire le regard des hommes et, de ce fait, signe le vieillissement de sa mère : ce n'est plus elle qu'on admire, mais sa fille. Une fille, par ailleurs, elle a besoin de se détacher de sa mère pour affirmer son identité, ce qui ne se fait pas sans une certaine violence.

Les garçons doivent également se détacher de leur mère, mais ils sont plus sereins vis-à-vis de ce premier objet d'amour. Rien ne les empêche de le conserver et de lui en superposer un second. C'est leur sexualité qui est en jeu, pas leur identité, ce qui rend la séparation moins douloureuse que celle de la mère avec sa fille. p 10
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Toute notre éducation est fondée sur le chantage affectif et la double contrainte, la carotte et le bâton, et l'apprentissage sans intelligence des préjugés les plus stupides.
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Suivant les statistiques : les enfants de divorcés divorcent plus que les autres ; les enfants d'alcooliques sont plus que les autres portés à se mettre à boire, et les enfants battus grandissent pour battre leurs propres bébés.

"Le plus terrible, c'est que rien n'est jamais oublié. Par la suite, l'enfant traînera toujours un manque de confiance en soi.. Les bébés et les enfants ne se souviennent pas des choses qui se sont passées ; en revanche, ils se souviennent de celles qui se sont mals passées, parce qu'ils se rappellent que brusquement la continuité de leur existence a été interrompue, que leur tête est partie en arrière ou quelque chose comme ça ; l'évènement a traversé toutes les défenses, ils ont réagi à cela, c'est une chose extrêmement douloureuse qui leur est arrivée, qu'ils ne pourront jamais perdre. Ils doivent vivre avec ça et, si cela se répète dans les soins, ils arriveront à un manque de confiance dans l'environnement." D.W. Winnicott, Conversations ordinaires p 13
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Les spécialistes analysent la société dans une litanie d'ouvrages sans le moindre esprit de pédagogie à l'intention du lecteur lambda. Ils s'adressent à une élite ou tournent en orbite autour de leur nombril. Le vocabulaire dont ils font usage est hermétique au premier venu. Un bel exemple de manipulation de la connaissance qu'ils préservent ainsi du vulgaire.
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"Si tu veux" est de sortie. Il rencontre "j'voudrais bien" qui vient de quitter "tu vois", éreinté par l'obligation de visualiser tout ce qu'il dit.
"Tu voudrais aller boire un verre?
- Si tu veux, mais je dois d'abord appeler "Tu ne veux pas". Il m'a laissé un message sur ma boite vocale.
- Je viens de croiser "Tu vois", il navigue à vue pour les exam'. Moi, je voudrais bien réussir c't'année.
- Ouais, moi aussi ! Je le rappellerai plus tard, si tu veux.
- Il est trop ce mec, toujours sur sa boite vocale, comme s'il était hyperoccupé. Plus faignant que lui, tu meurs, ajoute, "il est trop" pour exister aux yeux de ses potes."
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