AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

3.84/5 (sur 73 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Chamalières, Puy-de-Dôme , le 22/09/1957
Biographie :

Joseph Vebret est un écrivain français et un éditeur.

Après quelques années à Lagos, au Nigeria, il entame sa scolarité à Téhéran, puis à Bizerte, en Tunisie, et à l’Institut français d’Athènes. De retour en France en 1972, il fait ses études au Lycée Blaise-Pascal de Clermont-Ferrand et décroche un baccalauréat D en 1976.

En 1979, après une longue hospitalisation, il entame des études de Droit puis intègre Sciences Po Paris (1982-1984). Dans le même temps, il pige pour des supports locaux et nationaux. De 1984 à 1990, il est journaliste spécialisé dans les médias (Stratégies, puis rédacteur en chef-adjoint de Médias et enfin rédacteur en chef de L’Écho de la presse). Début 1991, il rejoint le cabinet du ministre de la Communication en qualité de conseiller technique chargé des questions de presse écrite et de publicité.

En septembre 1998 paraît son premier roman "Le Souffre-plaisir" (Jean Picollec éditeur), qui obtiendra le prix d’automne 1998 de la Société des gens de lettres (Thyde Monnier).

En janvier 2002, il décide d'arrêter toute activité salariée pour ne se consacrer qu’à l’écriture. Il se partage alors à temps plein entre l’édition, en qualité de directeur de collection (documents d’actualité et essais littéraires pour plusieurs éditeurs parisiens, notamment L'Archipel), et l’écriture.

Début 2013, il quitte Paris pour retrouver ses racines et s'installe sur les hauteurs de Clermont-Ferrand. Cette nouvelle source d'inspiration se concrétise depuis 2016 par plusieurs ouvrages consacrés à sa région. Parallèlement, Joseph Vebret poursuit son activité d'éditeur. Il lance en mai 2022, sous le label des éditions Christine Bonneton, la revue semestrielle "Littératures & Cie" diffusée en librairie, qui reçoit le Prix Rive Gauche 2022 à Paris.

Romancier, dramaturge, auteur d'anthologies, essais et documents, il a dirigé le site internet, "Le Salon Littéraire", magazine en ligne consacré aux livres (2012-2021). Il est conseiller municipal en charge de la Culture à la Mairie de Ceyrat depuis 2020 et conseiller éditorial aux Losange Éditions depuis 2019.
+ Voir plus
Source : http://www.vebret.com
Ajouter des informations
Bibliographie de Joseph Vebret   (56)Voir plus

étiquettes

Citations et extraits (87) Voir plus Ajouter une citation
Se taire, aimer, écrire, c'est un perpétuel triomphe en toute chose de l'adieu.

(Pascal Quignard, Vie secrète)
p. 82
Commenter  J’apprécie          250
En 1857, Gustave Flaubert , Charles Baudelaire et Eugène Sue sont poursuivis. Flaubert, d'abord, en février, pour son premier roman Madame Bovary, jugé scandaleux parce que complaisant dans la narration des aventures extraconjugales d'Emma. Il est acquitté, mais blâmé pour "le réalisme vulgaire et souvent choquant de la peinture des caractères ". Le jugement se permet même de rappeler Flaubert que la littérature a pour mission "d'orner et de récréer l'esprit en élevant l'intelligence et en épurant les mœurs".
Commenter  J’apprécie          191
Le 16 avril 1851, Napoléon dicte le septième codicille de son testament par lequel il lègue à Léon trois cent mille francs. Cette disposition doit rester secrète, n’être révélée qu’au bénéficiaire et détruite sitôt exécutée.
« Cette somme sera employée à lui acheter une terre dans le voisinage de celle de Montholon ou de Bertrand. Cette acquisition sera faite dans l’année de ma mort. Si cet enfant était mort ou mourrait sans tester avant l’âge, ce bien serait donné Alexandre Walewski »

Commenter  J’apprécie          182
Comme le temps était triste quand je t'ai quittée. Il pleuvait. Il y avait des larmes dans l'air.
Commenter  J’apprécie          160
Joseph Vebret
Un livre a une âme : indissociable de celle de celui qui en est l’auteur. De celui qui a sué et souffert de cette douloureuse nécessité d’écrire ; celui qui a posé ses tripes sur sa table de travail.
Commenter  J’apprécie          140
Une femme, quand elle est jeune, est plus sensible au plaisir d'inspirer des passions, qu'à celui d'en prendre. Ce qu'elle appelle tendresse n'est le plus souvent qu'un goût vif, qui la détermine plus promptement que l'amour même, l'amuse pendant quelque temps, et s'éteint sans qu'elle le sente ou le regrette. Le mérite de s'attacher un amant pour toujours ne vaut pas à ses yeux celui d'en enchaîner plusieurs. Plutôt suspendue que fixée, toujours livrée au caprice, elle songe moins à l'objet qui la possède qu'à celui qu'elle voudrait qui la possédât. Elle attend toujours le plaisir, et n'en jouit jamais : elle se donne un amant, moins parce qu'elle le trouve aimable, que pour prouver qu'elle l'est. Souvent elle ne connaît pas mieux celui qu'elle quitte que celui qui lui succède. Peut-être si elle avait pu le garder plus longtemps, l'aurait-elle aimé mais est-ce sa faute si elle est infidèle ? Une jolie femme dépend bien moins d'elle-même que des circonstances ; et par malheur il s'en trouve tant, de si peu prévues, de si pressantes, qu'il n'y a point à s'étonner si, après plusieurs aventures, elle n'a connu ni l'amour, ni son cœur.


(Claude Prosper Jolyot de Crébillon , 1707-1777)
Commenter  J’apprécie          120
Le XIXème siècle, poursuivant sur cette lancée, vient rebattre les cartes ...
Commenter  J’apprécie          140
Jean de La Fontaine (1621-1695) - Le fabuliste a occulté le conteur. Et pourtant, celui dont les enfants apprennent par coeur les fables anthropomorphiques s'est adonné au plaisir peu solitaire du conte licencieux. En 1693, croyant mourir, il renie ses contes devant une délégation de l'Académie et reçoit le viatique.
Commenter  J’apprécie          120
[...] il n'est rien que les coquines ne fassent, rien que leur lubricité n'invente, aucun goût qu'elles ne préviennent, aucune passion qu'elles n'échauffent ; tantôt victimes, et tantôt prêtresses [...].

(Marquis de Sade, Justine ou les Malheurs de la vertu, 1791)
Commenter  J’apprécie          120
La lune se couchait, et le dernier de ses rayons emporta bientôt le voile d'une pudeur qui, je crois, devenait importune. Tout se confondit dans les ténèbres. La main qui voulait me repousser sentait battre mon coeur. On voulait me fuir, on retombait plus attendrie. Nos âmes se rencontraient, se multipliaient : il en naissait une de chacun de nos baisers.
Devenue moins tumultueuse, l'ivresse de nos sens ne nous laissait cependant point encore l'usage de la voix. Nous nous entretenions dans le silence par le langage de la pensée.


("Promenade avec madame T...", Baron Denon Dominique Vivant)
Commenter  J’apprécie          112

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Listes avec des livres de cet auteur
Lecteurs de Joseph Vebret (149)Voir plus

Quiz Voir plus

Quiz dragon ball super

A quelle moment dragon ball super commence t'il

A la défaite de freezer
A la défaite de buu

12 questions
174 lecteurs ont répondu
Créer un quiz sur cet auteur
¤¤

{* *} .._..