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3.06/5 (sur 86 notes)

Nationalité : Mexique
Né(e) à : Guadalajara , 1973
Biographie :

Juan Pablo Villalobos a fait des études de marketing et la Littérature hispanique et il a réalisé un doctorat en Théorie littéraire et littérature comparée à l’Université Autonome de Barcelone.

Son premier roman, "Fiesta en la madriguera", a été publié en 2010 en espagnol et traduit dans 14 pays. L’édition britannique, Down the Rabbit Hole, a été finaliste du First Book Award 2011 du journal londonien The Guardian.

L’édition française, "Dans le terrier du lapin blanc", est finaliste du Prix Littéraire des Lycéens & Apprentis 2012 de la Région Provence-Alpes-Côte D’Azur.

"Si nous vivions dans un endroit normal" (Si viviéramos en un lugar normal, 2012) est son second roman.

Après avoir vécu 8 ans à Barcelone, Juan Pablo Villalobos vit actuellement au Brésil, depuis lequel il collabore pour les revues Granta, Gatopardo, Letras Libres, Don Juan, le journal Milenio et les blogs du Pen Club del Reino Unido et de Companhia das Letras.
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Bibliographie de Juan Pablo Villalobos   (5)Voir plus

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Citations et extraits (45) Voir plus Ajouter une citation
C'était le genre de chose qui me rappelait que j'étais né au siècle précédent, un XXe siècle qui prenait de plus en plus l'allure d'un XIXe siècle, voilà la nature de la perplexité qui me poussait à lever la main de plus en plus souvent dans les bars, à épuiser ma réserve de whisky avant la date prévue, et la nature du désarroi qui dilapidait mes économies et raccourcissait jour après jour, ma vie.
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Le gérant du supermarché avait répondu en disant qu'on s'habituerait très vite au changement, comme si la capacité d'adaptation était devenue, dans le modèle économique en vigueur, une forme entrepreneuriale de la résignation.
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Le plus intéressant était-il le paradoxe d'avoir inventé un engin dont les fictions servaient à confirmer les règles de la réalité ?
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C'était un saut qualitatif sacrément pourri, de la littéralité à l'allégorie, sans faire escale à la métaphore, voilà ce qui arrivait quand les pères pensaient qu'on était devenu grand.
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L'inspecteur me montra sa carte, qui l'autorisait, crus-je comprendre, à commettre des actes violents de nature diverse.
L'autre sortit d'une pochette plastique une carte pouilleuse de la Confédération nationale des organisations populaires, qui semblait être un passeport pour tout lieu qui lui passerait par la tête.
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Le pire n'était pas d'être pauvre, le pire était de n'avoir aucune idée de ce qu'on peut faire avec de l'argent.
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A cette époque, chaque matin en sortant de mon appartement, le 3-C, je tombais sur ma voisine de palier du 3-D, qui s'était fourré dans la tête que j'écrivais un roman. Elle s'appelait Francesca et moi, excusez du peu, je n'écrivais pas du tout un roman.
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Au même instant on sonna à la porte de mon appartement, pas à celle de l'entrée de l'immeuble, ce qui ne pouvait signifier qu'une chose. Beaucoup plus en réalité, mais qui revenaient toutes au même : des vendeuses des produits Avon, des gosses affamés, des drogués réclamant un peso, des représentants de compagnie de téléphonie, des muets qui parlaient, des aveugles qui voyaient, des kidnappeurs à domicile et des mendigots culottés qui ne cherchaient même pas à inventer une histoire pour susciter la pitié. Les seuls qui avaient disparu, comme symbole de progrès de l'humanité, c'étaient les vendeurs d'encyclopédies.
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« Pour cette raison je savais que personne n’avait enlevé les jumeaux pour de faux, qu’ils avaient simplement décidé de se tirer, d’échapper aux limites de notre existence claustrophobe. Jarek n’aurait jamais envisagé de se sauver de chez lui, même si à la télé on disait que les riches pleuraient aussi, je les voyais ravis, tout contents, très satisfaits d’avoir l’exclusivité de la joie. »
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Je regardais fixement sa bouche et sa lèvre supérieure, qui en souriant dessinaient une grimace sous son nez : un deuxième sourire.
-Pourquoi me regardes-tu comme ça ? demanda-t-elle.
- Tu ne vois pas pourquoi ? La lèvre se tendit et le double sourire disparut.
- Il vaut mieux laisser tomber, lâcha-t-elle avec la douceur qui caractérise les refus sincères. Des actions plus importantes nous attendent. On ne vas pas foutre en l'air la Révolution pour une petite coucherie.
-N'était-ce pas l'inverse, Youliet ?
- Comment cela, l'inverse ?
- Qu'il ne vaut pas la peine de foutre en l'air une petite coucherie pour la Révolution.
- Tu es vraiment un sacré luron.
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