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3.44/5 (sur 237 notes)

Nationalité : États-Unis
Né(e) à : New York , le 9/01/1928
Mort(e) à : Bel Air, Los Angeles, Californie , le 22/06/2019
Biographie :

Judith Krantz, femme écrivain américain, mariée et mère de deux enfants, Nicholas et Tony, est née à New York où elle a grandi. Diplômée de l'Université de Wellsley, ex-rédactrice de mode, elle a poursuivi sa carrière de journaliste comme conseil de la rédaction de Cosmopolitan à New York. Depuis 1983, Judith Krantz et son mari vivent à Paris. En 1978, elle a publié son premier roman, Scrupules, qui est devenu tout de suite le numéro un sur la liste officielle des bestsellers américains. Huit millions d'exemplaires ont été vendus aux Etats-Unis et il a été traduit en dix-huit langues. Les deux romans suivants : Princess Daisy en 1980 et Mistral's daughter en 1982 ont été également numéro un sur la liste officielle des best-sellers américains. Il a été vendu quatre-vingts millions d'exemplaires de ces trois titres dans le monde entier. Mistral's daughter (L'Amour en héritage) fait l'objet d'une grande série télévisée de huit heures sur Antenne 2.
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Source : http://www.livrenpoche.com
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Citations et extraits (102) Voir plus Ajouter une citation
Un peintre ne se sert pas d'un modèle en mal dans sa peau
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— Te rends-tu compte, dit Luke d’un ton boudeur, que cinq fois plus de gens achètent des aliments pour animaux que des aliments pour bébés ? Tu ne trouves pas ça horrifiant ?
— Non, bêta. C’est parce que les bébés grandissent et se mettent à manger comme les gens, mais que les animaux mangent de la nourriture pour animaux toute leur vie.
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si tu es blessée par autrui, tu peux oublier la blessure. mais si tu le blesses,
tu t'en souviendras toujours.
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Sa fille était née pour être une star, une vraie ! en raison de son extraordinaire beauté et de l’incontestable talent de comédienne qu’elle montrait depuis qu’elle était toute petite. Ce n’était pas seulement son orgueil de mère qui parlait, tous ceux qui l’avaient vue étaient du même avis.
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Il y avait dans la composition du triangle formé par les yeux et la bouche un mélange de tranquillité et de pure sensualité. Ses yeux noirs étaient en amande et bien écartés, sa bouche, même au repos, avait une grâce spirituelle, sa lèvre supérieure incurvée en un arc délicat.
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Des hommes que tu ne recherchais pas vraiment. C’est facile d’avoir un type quand on n’en a pas sincèrement envie. Je te vois opérer depuis des années ; tout est rendu facile au pauvre gogo, et il tombe tout droit dans tes magnifiques toiles d’araignée, en s’imaginant qu’il a fait une conquête, et avant qu’il sache ce qui lui est arrivé, il est foutu parce que, au fond de tout ton numéro, il y a surtout que tu t’en foutais, tout simplement. Tu fais ça pour rigoler, par distraction, il le sent, de façon inconsciente, et c’est ce qui le rend dingue, non que tu sois disponible, mais que tu sois, au fond, indisponible.
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Depuis son mariage, dix-huit ans plus tôt, Tessa Kent, la star de cinéma la plus adulée de la planète, n’avait jamais paru en public sans ses somptueux bijoux. Même en bikini, elle portait des colliers de coquillages incrustés de pierreries. Sur elle, ils n’étaient jamais déplacés, quels que soient l’heure, la saison ou le goût du jour. Ils faisaient partie intégrante de sa personnalité publique et privée, c’était un trait aussi spécifique que le son de sa voix, la forme de sa bouche, la couleur de ses yeux.
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Si vraiment vous aimez vous sentir à l’aise et passer inaperçue, le seul moyen, c’est de vous habiller comme toutes les autres femmes de là-bas. Curieux, n’est-ce pas ? Il vous faut être très, très chic, simplement pour ne pas avoir l’air pas comme les autres. Pour ne pas sembler une étrangère, une femme en dehors du coup.
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À mon âge, on n’a plus de béguin. C’est l’amour, et bon sang, je ne m’y connais pas en amour… Je ne sais pas les mots qu’il faut, je ne peux pas te dire ce que j’éprouve parce que ça ne m’est encore jamais arrivé. Je n’ai jamais utilisé les vrais mots, mais d’autres, pour jouer à l’amour, pour séduire…
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Adolescente, elle avait été ingrate à pleurer : comment ne pas être fière, maintenant qu’elle était si belle ? Jamais elle ne portait de soutien-gorge. Ses seins étaient hauts, épanouis, luxuriants presque : le moindre adjuvant n’aurait pu que les faire pigeonner davantage. Elle aurait eu alors trop de poitrine : mauvais pour le chic. Quant à son cul, elle remerciait le ciel qu’il restât plat au-dessous de la ceinture, sur une bonne largeur de main. Grâce à Dieu, ce n’est qu’après avoir franchi sans encombre cette ligne stratégique – où il aurait ruiné toute l’allure de ses toilettes – qu’il commençait à se remplir. Nue, qui l’aurait cru, elle était tout en chair. Une chair qui, depuis des mois et des mois, n’avait pas senti une main d’homme.
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