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3.1/5 (sur 15 notes)

Nationalité : France
Né(e) le : 28/03/1877
Mort(e) le : 07/10/1959
Biographie :

Jules Bertaut, né à Bourges en 1877 et décédé en 1959, est un écrivain, historien et conférencier français. Il s'est intéressé particulièrement à l'épique napoléonienne.

Il a obtenu pour l'ensemble de son œuvre le Grand Prix de littérature de la Societé des gens de lettres en 1959, année de son décès.

Source : Wikipedia
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Citations et extraits (31) Voir plus Ajouter une citation
– 11 mai 1798 – coup d'état du 22 floréal. (de nombreuses élections de députés montagnards sont cassées)

- février 1798 - soulèvement en Irlande.

- 12 avril 1798 – proclamation de la République Helvétique.

- 19 mai 1798 – départ de l'expédition d’Égypte de Toulon.

- 28 avril 1799 – assassinat des plénipotentiaires français à Rastadt.

- 20 mais 1799 – naissance de Balzac.

2316 - [Troisième de couverture]
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Ce sont les vainqueurs, dit-on, qui écrivent l'Histoire. Rien de plus vrai. Et c'est sans aucun doute la raison, une des raisons pour lesquelles le Directoire est toujours si sévèrement jugé. Son histoire a été écrite après le 18 brumaire.
On ne cesse, par exemple, de nous conter que Bonaparte rétablit l'ordre en France...
Oui, Bonaparte donna chasse aux coupeurs de route, et il assainit nos grandes villes, mais il ne faisait que continuer une œuvre entreprise par ses prédécesseurs et dans laquelle ceux-ci avaient déjà remporter maints succès. (..)
Il est vrai que les initiatives individuelles ne furent pas pour peu de chose dans les succès remportés à la fin de 1797, début 1798, par les représentants de l'ordre. (…)

2318 – [p. 457] Les chauffeurs d'Orgères, par Léon Treich
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Quant au reproche de gagne-pain que l'on adresse aux femmes qui font métier d'écrire, j'avoue qu'il ne me touche en rien. Nous sommes à une heure ou la littérature, comme tous les arts, tend à s'ériger en un métier classé au même litre que celui de soldat, de médecin ou d'industriel. Je ne vois donc pas la nécessité de faire à la femme seule un reproche qui s'adresse aussi bien à l'homme de lettres. Et, du reste, de quel droit reprocherait-on à qui que ce soit d'exercer un métier lorsque celui-ci est honorable et que celui qui l'exerce est
probe et sincère?
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Car le bon sens a des haines et dos haines vivaces. D'une façon générale, on peut dire qu'il hait tout ce qui n'est pas semblable à lui, c'est-à-dire tout ce qui n'est pas médiocre, ratatiné, terre à terre ou simple jusqu'à la stupidité. Tout ce qui, par un côté quelconque, échappe à la forme de sa conception, qui ne rentre pas exactement dans ses cadres habituels, lui devient odieux, et, partant, ennemi.
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Marché aux fleurs à Nice moitié 19e avant la promotion d'Alphonse Karr qui s'exprime ainsi:

"J'avais été frappé, en arrivant à Nice, dit-il, de voir que ce beau climat permettait sans aucun doute de cultiver à l'air libre non seulement toutes les plantes qui sont ainsi cultivées en France, mais encore toutes celles qu'on cultive en orangerie et en serre tempérée. Or il n'y avait pas de fleurs à Nice; Nice se contentait de sa flore sauvage, qui, à la vérité, est riche, variée et exclusivement printanière. Quand un habitant voulait avoir un bouquet, il le commandait à Gênes, d'où on lui envoyait une sorte de table de fleurs serrées, entassées, comprimées,étouffées, déformées, semblable à une mosaïque et paraissant faite plutôt en bois ou en pierre qu'en fleurs vivantes. A Gênes, déjà, il n'y avait guère que des camélias et quelques œillets, les roses elles-mêmes y étaient rares. D'autre part, beaucoup d'espèces et de variétés de légumes, il y en avait d'absolument médiocres ou mauvaises". p.84/85
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Passion des cabarets sous Louis XIII:

Vivant comme il l'est, ce Paris est tout en oppositions: dévot le matin, goinfre l'après-midi, roulant sous la table le soir. Au nombre élevé des églises et des chapelles correspond un nombre aussi élevé de cabarets, de tavernes, d'hostelleries où l'on boit sec. Le cabaret ! Lieu délectable pour les poètes depuis que Villon l'a chanté, endroit divin pour tous les meurt-de-soif et les "biberons" de la capitale. Chaque quartier en possède une dizaine au moins, tous reconnaissables au bouquet suspendu au-dessus de leur porte, fait de branches de lierre, ou de houx, ou bien de cyprès, qu'on appelle le "bouchon", d'où leur nom qui est resté. Près de ce bouquet est suspendu une enseigne de fer-blanc grossièrement peinturlurée, destinée à raccrocher les passants.p.101
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Les chauffeurs d'Orgères se rattachaient à une vieille tradition : celle des Hulin, qui, sous Louis XVI, avait occupé la forêt de Montargis, et des Poulailler, qui travaillait en Beauce et en Sologne et se risquait parfois jusque dans Paris. (…)
Les opérations des bandits couvraient six départements nouvellement créés, mais s'exerçaient plus particulièrement dans l'Eure-et-Loire et le Loiret. (…)
L’association avait ses cadres, ses membres actifs, son intendance, son service de renseignements, ses dépôts d'armes et arsenaux, ses transports et même sa justice : quiconque s’appropriait secrètement une partie du butin... était passé au bâton d'abord, puis exécuté en cas de récidive grave.
Mieux, les « pingres » (ainsi se nommaient-ils entre eux) avaient leurs officiers d'état civil, leurs prêtres, leurs instituteurs. Les mariages y étaient célébrés sur des rites traditionnels... les enfants nés de ces unions... allaient à l’école tenue par Nicolas Tincelin, dit Jacques de Pithiviers, ancien clerc de procureur fiscal, et dont l'érudition argotique était remarquable ; on prétend qu'il connaissait pour chaque mot de la langue française cinq ou six mots d'argot...
La bande avait même … ses souterrains... Le plus profond le plus important … avait plus de cinq cents mètres de long sur une trentaine de large …
C'est dans ce souterrain qu'était installé en permanence le service santé de la bande : un chirurgien diplômé .. François Trason, dit le père Couteau, pansait les blessures, présidait aux accouchements, dressait les actes de décès.

2317 – [p. 457] Les chauffeurs d'Orgères, par Léon Treich
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Lancement d'Etretat avec Alphonse Karr:

Dans Le Livre de Bord, il a raconté comment il avait pu gagner ce "trou" normand, alors inconnu, la vie s'abritaient de pauvres pêcheurs, toute cete contrée si belle, mais désolée. Sous son impulsion, tout changea: la pêche fut organisée, des amis de Paris vinrent le voir, les beautés du site furent proclamées dans dix journaux, des maisons nouvelles furent construites, les"baigneurs" firent leur apparition: Etretat était lancé.p82

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On ne comprendrait rien à cette passion de l'argent qui le dévorera toute sa vie si l'on ne se remémorait la demi-indigence dans laquelle il est né.
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Je ne veux pas sortir de mon rôle, dit-il, en traçant ici un programme politique. D'autres que moi ont déjà dit dans notre réunion plénière et dans ce banquet les conséquences qu'il convient de tirer des élections. J'estime, cependant, qu'il est nécessaire de porter le fer rouge dans cette plaie vive de la corruption par l'argent...
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