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Citations de Jules Verne (2105)


Jules Verne
On peut braver les lois humaines, mais non résister aux lois naturelles.

Vingt mille lieues sous les mers
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Personne n’ajoutera foi, sans doute à ce récit intitulé le Sphinx des Glaces. N’importe, il est bon, à mon avis, qu’il soit livré au public. Libre à lui d’y croire ou de n’y point croire.
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Je revis la fidèle compagne de mes travaux et de mes plaisirs. Elle m’aidait à ranger chaque jour les précieuses pierres de mon oncle ; elle les étiquetait avec moi. C’était une très forte minéralogiste que mademoiselle Graüben ! Elle aimait à approfondir les questions ardues de la science. Que de douces heures nous avions passées à étudier ensemble, et combien j’enviai souvent le sort de ces pierres insensibles qu’elle maniait de ses charmantes mains !
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« Un homme en vaut un autre, et je ne vois pas pourquoi vous resteriez toujours à vous reposer ! Si vous avez faim, allez chercher de quoi manger ! Pour ce que vous faites ici, je vous remplacerai bien ! »

(Les révoltés de la Bounty)
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Que ce terrible récit, en instruisant ceux qui me lisent, ne décourage donc pas les explorateurs des routes de l'air !

(Un Drame dans les Airs)
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Ce chant des lacs d’Écosse, il le savait. Aussi, pendant que le Highlander l’accompagnait sur sa cornemuse, il chanta de sa voix sonore un hymne, consacré aux poétiques légendes de la vieille Calédonie :

[ ... ]
Ici passent dans la nuit sombre
Les folles danses des lutins.
Là, sinistre, apparaît dans l’ombre
La face des vieux Puritains !
Et parmi les rochers sauvages,
Le soir, on peut surprendre encore
Waverley, qui, vers vos rivages,
Entraîne Flora Mac Ivor !
La Dame du Lac vient sans doute
Errer là sur son palefroi,
Et Diana, non loin, écoute
Résonner le cor de Rob Roy !
'Les Indes noires)
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- [...] Et, tenez, ce Rayon-Vert que je m'obstine à poursuivre, pourquoi ne serait-ce pas l'écharpe de quelque Valkyrie, dont la frange traine dans les eaux de l'horizon?
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Et maintenant, comment un homme si exact, si méticuleux, avait-il pu commettre cette erreur de jour ? Comment se croyait-il au samedi soir, 21 décembre, quand il débarqua à Londres, alors qu'il n'était qu'au vendredi, 20 décembre, soixante dix neuf jours seulement après son départ ?

Voici la raison de cette erreur. Elle est fort simple.

Phileas Fogg avait, « sans s'en douter », gagné un jour sur son itinéraire, -- et cela uniquement parce qu'il avait fait le tour du monde en allant vers l'est, et il eût, au contraire, perdu ce jour en allant en sens inverse, soit vers l'ouest.

En effet, en marchant vers l'est, Phileas Fogg allait au-devant du soleil, et, par conséquent les jours diminuaient pour lui d'autant de fois quatre minutes qu'il franchissait de degrés dans cette direction. Or, on compte trois cent soixante degrés sur la circonférence terrestre, et ces trois cent soixante degrés, multipliés par quatre minutes, donnent précisément vingt-quatre heures, -- c'est-à-dire ce jour inconsciemment gagné. En d'autres termes, pendant que Phileas Fogg, marchant vers l'est, voyait le soleil passer quatre-vingts fois au méridien, ses collègues restés à Londres ne le voyaient passer que soixante-dix-neuf fois. C'est pourquoi, ce jour-là même, qui était le samedi et non le dimanche, comme le croyait Mr. Fogg, ceux-ci l'attendaient dans le salon du Reform-Club.
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Ah ! quel voyage ! quel merveilleux voyage ! Entrés par un volcan, nous étions sortis par un autre, et cet autre était situé à plus de douze cents lieues du Sneffels, de cet aride pays de d'Islande jeté aux confins du monde !
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Le domestique est un français. Bavard comme l'est ce peuple, il ne pourra se retenir de parler.
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Lorsque James Playfair avait dit "un abolitionniste que je déteste", il était évidemment allé au-delà de sa pensée. Ce n'était point un partisan de l'esclavage, mais il ne voulait pas admettre que la question de la servitude fût prédominante dans la guerre civile des États-Unis, et cela malgré les déclarations formelles du président Lincoln. Prétendait-il donc que les États-Unis du Sud - huit sur trente-six - avaient en principe le droit de se séparer, puisqu'ils s'étaient réunis volontairement ? Pas même. Il détestait les hommes du Nord, et voilà tout. Il les détestait comme d'anciens frères séparés de la famille commune, de vrais Anglais qui avaient jugé bon de faire ce que lui, James Playfair, approuvait maintenant chez les États confédérés.
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La Serbie est considérée comme le vestibule de l'Orient, dont Belgrade, la cité administrative, est la porte. [...] S'il est un pays d'où l'on puisse faire sortir des bataillons en frappant la terre, c'est bien cette province patriote et guerrière. Le Serbe naît soldat, vit soldat, meurt soldat et en soldat. N'est-ce pas d'ailleurs vers Belgrade, sa capitale, que se tendent toutes les aspirations de la race slave, et si un jour, cette race se lève contre la race germanique, si la révolution éclate, ce sera la main d'un Serbe qui tiendra le drapeau de l'indépendance.
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De Londres à Suez 7 jours
De Suez à Bombay 13 jours
De Bombay à Calcutta 3 jours
De Calcutta à Hong-Kong 13 jours
De Hong-Kong à Yokohama 6 jours
De Yokohama à San Francisco 22 jours
De San Francisco à New-York 7 jours
De New-York à Londres 9 jours
Total : 80 jours
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M. Stanislas Boutardin était le produit naturel de ce siècle d'industrie; il avait poussé dans une serre chaude, et non grandi en pleine nature; homme pratique avant tout, il ne faisait rien que d'utile, tournant des moindres idées vers l'utile, avec un désir immodéré d'être utile, qui dérivait en un égoïsme véritablement idéal; joignant l'utile au désagréable, comme eût dit Horace; sa vanité perçait dans ses paroles, plus encore dans ses gestes, et il n'eût pas permis à son ombre de le précéder (...).
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Une frégate de grande marche, l'Abraham Lincoln, se mit en mesure de prendre la mer au plus tôt. Les arsenaux furent ouverts au commandant Farragut, qui pressa activement l'armement de sa frégate.
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- Si je les ai connus, monsieur Jeorling!… Oh! c'était un personnage singulier, cet Arthur Pym, toujours avide de se lancer dans les aventures, - un audacieux Américain… capable de partir pour la Lune!… Il n'y serait point allé, par hasard?...
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Voici une lettre ,dit-il ,que je te charge ,toi ,Michel Strogoff , de remettre en mains propres au grand-duc ,et à nul autre que lui .
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Passage de projectile avec sifflements épouvantables. Effroyable détonation. Province dévastée par trombe d'air. Mer soulevée jusqu'au canal Mozambique. Nombreux navires désemparés et mis à la côte. Bourgades et villages anéantis. Tout va bien.
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Alors intervint l'action de la chimie naturelle ; au fond des mers, les masses végétales se firent tourbe d'abord ; puis, grâce à l'influence des gaz, et sous le feu de la fermentation, elles subirent une minéralisation complète.
Ainsi se formèrent ces immenses couches de charbon qu'une consommation excessive doit, pourtant, épuiser en moins de trois siècles, si les peuples industriels n'y prennent garde.
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Jules Verne
Au levant de la nef, penchant son humide urne,
La nuit laisse tomber l’ombre triste du soir ;
Chasse insensiblement l’humble clarté diurne ;
Et la voûte s’endort sur le pilier tout noir ;

Le silence entre seul sous l’arceau taciturne,
L’ogive aux vitraux bruns ne se laisse plus voir ;
L’autel froid se revêt de sa robe nocturne ;
L’orgue s’éteint ; tout dort dans le sacré dortoir !

Dans le silence, un pas résonne sur la dalle ;
Tout s’éveille, et le son élargit sa spirale,
L’orgue gémit, l’autel tressaille de ce bruit ;

Le pilier le répète en sa cavité sombre ;
La voûte le redit, et s’agite dans l’ombre…
Puis tout s’éteint, tout meurt, et retombe en la nuit !
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