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Critiques de Julia Quinn (1902)
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La chronique des Rokesby - Intégrale, tome 1

Et voilà que je tombe dans la folie Bridgerton!

Moi qui malgré la présence de René-Jean Page , n'aie pas résussi à regarder la saison 1 en entier tellement je trouvais ça anachronique (les moeurs, les costumes). Mais ayant dans mon entourage une personne qui les a dévoré en un été, je me suis dit qu'il devait y avoir du bon, quand même (au moins dans les bouquins), quitte à revenir à la série télévisée après. Alors quand j'ai vu les Rokesby étaient disponibles à ma médiathéque, et qu'ils m'invitaient dans leur humble demeure voisine de celle des Brigerton de un petit miles, je me suis dit : "c'est un signe ,ma cocotte !"..;



On part 70 ans en arrière, avant le premier tome des Brigerton.

1779 dans le Kent, Billie ( Sybilla Bridgerton) est en mauvaise posture sur un toit, elle a voulu sauver un chaton... Quand l'ainé Rokesby passe par là et essaie de la sauver, jusqu'à ce qu'un autre Rokerby passe aussi par là et les sauve tous les deux . Mais le mal est fait, Billie et George qui, à cause de leur différence d'age (5 ans) n'ont jamais joué ensemble, alors que leurs familles se fréquentent assidument, et se connaissent peu, désormais se connaissent. et les contraires s'attirent.



L'autre histoire est plus originale , le deuxième Rokesby , dans l'armée , est sur le front en Amérique. Ami d'un certain Thomas, il a de fil en aiguille correspondu plus ou moins avec sa soeur. Aussi quand cette dernière est sans nouvelle de son frère et se rend à New York, et qu'elle le voit sur un lit d'hôpital , pour avoir le droit de s'en approcher, elle se fait passer pour sa femme. Et quand elle comprend que ce mensonge lui rapporte plus de renseignements sur ce qui est arrivé à son frère, (de part la position sociale des Rokerby) , elle décide de continuer à jouer les épouses, quitte à partager la chambre de son pseudo mari...



Cette histoire est bien plus originale que la première, mais avec plus de respect vis à vis des moeurs de l'époque, cela aurait pu être carrément génial.

C'est ce que je repproche à cette autrice, les scénes épicées, je trouve qu'elles n'ont pas lieu d'être telles qu'elles, à cette époque. il suffit de lire du Jane Austen pour se rendre compte que la sexualité des jeunes filles était extrêmement scrutée, extrêment "verrouillée" hors mariage. Une jeune fille ne sortait pas sans chaperon, etc... Donc ,quand je lis qu'elles se transforment en maitresses de leur plein gré, je doute. Et puis je trouve ça trop facile de la part de l'autrice qui s'arrange comme elle veut avec les deux époques : un peu d'nterdits, de bonnes manières pour faire monter la sauce, créer du suspens, remplir des pages , et puis hop ! Direction le XXI° siècle quand ça l'arrange et qu'il faut accélerer.

Mais j'ai conscience que c'est ce qui plait aux lectrices...

Et puis, je dois reconnaitre que la plume de Julia Quinn est addictive, une fois commencé, ses bouquins sont impossibles à lâcher , en ça, je comprend l'engouement..

Pour la deuxième histoire , je trouve que madame Quinn ne s'est pas foulé en descriptions, sur le rendu de l'époque et j'ai eu beaucoup de mal à visualiser le New York de 1779. C'est pauvre, très très pauvre.



Donc en résumé, une autrice qui sait faire tournet les pages à ses lectrices mais qui n'est pas très documentée historiquement parlant et qui gagnerait pour moi, à faire moins sensationnel, plus sobre.

Un peu facile comme littérature...

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La chronique des Bridgerton, tome 1 : Daphn..

Attention ! Amateurs et admiratrices de cette série de livres, ne m'en voulez pas, mais je fais partie des exceptions qui n'ont absolument pas apprécié cette lecture.

C'est vraiment par curiosité que je me suis lancé dans cette lecture, ayant déjà entendu depuis plusieurs mois des collègues vanter la série et les livres du même nom. Je précise que regardant fort peu la télévision et n'étant pas abonnée au truc qui termine par ix, je ne connaissais même pas l'existence de la série avant que l'on m'en parle au resto du personnel…

Bref, je me suis lancée dans la lecture du premier tome de cette série, et franchement, cela faisait longtemps que je n'avais pas aussi peu matché dans une de mes lectures…

Je me suis clairement ennuyée et j'ai éprouvé fort peu d'intérêt et d'empathie pour les personnages centraux.

Cette Daphné dont la seule ambition dans la vie est de se marier et d'avoir des enfants…Olala ! Pourtant d'habitude, ma petite âme romantique aime bien lire de temps en temps une histoire romancée avec de l'amour et des petits coeurs dans les yeux, mais la pffffffffff……Je n'ai absolument pas adhéré à ce livre et à cette histoire d'amour improbable.

J'ai trouvé les dialogues longs et inintéressants au possible…..Ils meublent énormément l'histoire. Je ne demande pas des pages entières de descriptions, mais là c'est plus que minimaliste, enfin selon mes critères… Et ma foi, il faut reconnaître que le contexte historique est fort peu évoqué, ce qui ne me convient pas vraiment, il faut le dire…

Bon, on ne m'y reprendra pas…

Sitôt lu, sitôt oublié !





Challenge A travers l'Histoire 2022

Challenge ABC 2021/2022

Challenge Multi-défis 2022

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La chronique des Bridgerton - Intégrale, tome 1

Froufrous, niaiseries, amours contrariées, orgueil mal placé, scénario cousu de fil blanc, fin archi prévisible....

Et pourtant, j'ai lu cette longue bleuette avec un plaisir non feint.



Vous avez envie de romance à outrance et de vous vider gentiment la tête ?





Lancez vous dans la Chronique des Bridgerton !
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La chronique des Bridgerton, tome 3 : Bened..

Que j'aime cette famille... Je sais que la chronique de Bridgerton est avant tout une romance, mais sans cette famille, je n'apprécierais pas autant mes lectures, j'en suis certaine. Leur bienveillance et l'amour qu'il y a entre eux donne vraiment aux différentes histoires une autre dimension. Et je me dis que beaucoup de choses se passeraient différemment si nous connaissions tous ce lien si particulier. Les Bridgerton sont loin d'être des gens parfaits, merci à Julia Quinn d'avoir aussi donné cet aspect à ses personnages, et après tout qui voudrait de la perfection !



Alors que j'avais adoré le tome deux, consacré à Anthony, j'ai attendu plusieurs mois avant de replonger dans la saga. Et bien m'en a pris, parce que tout comme son aîné, Benedict a su me charmer tout comme Sophie. J'avoue qu'en sachant que l'on va suivre les huit frères et soeurs, j'avais un peu peur d'une certaine redondance dans les romances. Et jusqu'à présent, il n'en est rien. Il y a toujours ce schéma... pas "ennemies to lovers" qui est un peu fort, mais plutôt une phase d'apprivoisement avec des personnages aux forts caractères. Et j'adore. Les piques, les chamailleries, les prises de bec, du piquant à souhait qui donne une très bonne dynamique à la romance et à l'histoire. Les Bridgerton n'ont pas leurs langues dans leurs poches et tant mieux.



J'avoue tout de même que j'avais quelques appréhensions au début de ma lecture. Le côté Cendrillon... je ne suis pas très fan en règle générale (la pauvre Cendrillon n'y est pour rien, mais c'est un conte que je n'apprécie pas du tout de base). Une amie m'avait cependant rassurée en me disant que cela s'estompait rapidement. J'ai donc serré les dents face aux maltraitances que subit Sophie, et sans surprise, je me suis laissée prendre aux jeux. J'ai toujours beaucoup de mal avec les histoires, quelles qu'elles soient, où des membres d'une même famille se montrent cruels ou détestables les uns envers les autres. Je ne le conçois pas même si je sais que cela existe. Voir ainsi Sophie évoluer de la petite fille à la jeune femme que nous allons suivre, privée d'amour paternel, maltraitée par sa belle-mère sans raison valable, tourmentée par l'une de ses demi-soeurs, dépossédée de ce qui lui revient de droit... Ce n'est pas évident surtout que notre héroïne est attachante dès le départ. Cependant, lire ses passages est essentiel. Ils sont la base de sa personnalité, de sa psychologie, de la femme forte, droite et déterminée qu'elle devient. Une femme entière qui a accepté son sort sans esclandre et avec une résilience qui pousse au respect. En clair, Sophie est ce genre de personnage fort et sensible à la fois que j'aime voir évoluer.



Et nous avons Benedict. Le second de la fratrie qui souffre du fait de n'être reconnu que grâce à son allure, son nom ou bien comme étant le numéro 2. Un homme qui ferait tout pour sa famille, qui a des principes, avec l'âme d'un artiste un peu aventureux. Il est aussi le reflet de son époque et de sa condition. Parfois arrogant et fier, blessant même. Mais Benedict est un Bridgerton, il a donc aussi des qualités qui sont rares dans l'aristocratie. Son ouverture d'esprit, son sens moral, sa considération des "petites gens"... Sa gentillesse bourrue est aussi adorable, tout comme sa prévenance. Il sait aussi être taquin, plein d'humour et il est loin d'être un idiot. Un personnage plus complexe qu'il n'y parait, avec ce côté parfois gamin capricieux. Je regrette cependant que sa "psychologie" n'ait pas été aussi développée que celle d'Anthony dans le second tome.



Un autre personnage ressort énormément dans ce tome trois : Violet. La mère des Bridgerton mériterait la palme de la maman de l'année. Maman ours et maman poule réunies, elle pense toujours au bien-être de ses enfants et il ne faut pas se laisser leurrer par son statut. Elle sait aussi montrer les dents. Douce, aimante, compréhensive... elle sort du lot, surtout quand on pense à l'époque et au milieu, mais Violet est aussi la raison qui fait que ses enfants sont qui ils sont. Et je ne la remercierais jamais assez.



Mais la romance dans tout cela me direz-vous ? Elle est parfaite. Entre les non-dits et cet apprivoisement parfois musclé (Sophie peut se montrer un brin violente, si, si), il y a de la douceur, du respect, des sentiments forts, des blessures à guérir. Un long cheminement avec quelques petites péripéties (dont une qui a de quoi nous effrayer un petit peu) mais qui se lit sans aucune difficulté, alternant les points de vue de nos deux héros pour mon plus grand plaisir. Parce qu'il est toujours plus intéressant de percevoir ce que chacune des deux parties ressent. Et puis, la fin a ce petit plus de satisfaisant, vis-à-vis d'une certaine intrigue, avec une pointe d'humour bien anglaise et une Bridgerton attitude digne de ce nom.



Je vais m'attaquer à Colin de ce pas. Cela fait un bien fou d'aimer autant une lecture, et il serait dommage d'attendre encore des mois pour poursuivre les aventures de la fratrie.

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La chronique des Bridgerton : La reine Char..

Voilà un petit moment que je voulais lire le roman La reine Charlotte après avoir vu la série sur Netflix. L'ayant beaucoup aimé, et appréciant le style de Julia Quinn, j'étais quasiment certaine de passer un bon moment. Ce qui a été le cas d'ailleurs, même si j'ai préféré l'adaptation qui pour moi est plus complète et surtout avec son jeune casting absolument impeccable véhicule plus d'émotions. Je conseille de lire le roman puis de voir la série personnellement car je pense que c'est le meilleur moyen pour apprécier pleinement les deux.



Nous suivons donc la romance de George III et de Charlotte. Nous avons déjà rencontré sa Majesté avec les Bridgerton notamment, et j'avoue que j'étais un peu septique en premier lieu. La souveraine n'est pas ce que l'on appelle quelqu'un de vraiment sympathique mais j'étais tout de même intriguée. Surtout que l'on parlait de romance et que l'on savait que le roi n'était pas au meilleur de sa forme. Comment le couple était devenu ce que l'on connaissait à travers leurs brèves apparitions ? Et contre toutes attentes, ce sont deux jeunes adultes absolument attachants que l'on rencontre. Une jeune princesse intelligente, mordante, résiliente, entière qui à soif de bien faire et d'apprendre. Un jeune roi dont le poids des responsabilités l'empêche d'être l'homme simple qu'il aspire être, et dont un secret le ronge, le contraignant à ne pas vivre pleinement. Comment ne pas être touché ? Une romance poignante où les deux héros font face à la maladie comme ils le peuvent, voulant épargner l'autre quitte à le blesser. La dévotion de Charlotte et son amour inconditionnel sont d'une beauté rare. Elle brille à chacune de ses apparitions, autant dans les moments les plus forts que ceux où on la sent sur la brèche. Une reine en devenir qui saura être exceptionnelle.



L'alternance des points de vue dans La reine Charlotte était aussi très intéressante. George, Charlotte, Brimsley et Agatha prennent tout à tour les rênes. C'est quelque chose que j'ai beaucoup apprécié par rapport à la série car on peut enfin comprendre ce que vit George, ses choix, sa descente aux enfers. Agatha, pour moi, n'a malheureusement pas su gagner mon coeur. Elle est sympathique et un réel soutient pour Charlotte, mais au final, j’ai trouvé qu’elle restait un personnage un peu fade. Et pourtant, elle est le symbole de la Grande Expérimentation, elle aussi, et de la condition des femmes aristocratiques de cette époque. Des points importants, mais à côté de la romance, j'avais cette impression de deux histoires "indépendantes" même si elles sont intimement liées. C'était comme lire deux romans différents en même temps si je puis dire. Il aurait peut-être été plus pertinent de se consacrer à Agatha dans un autre roman pour exploiter cela au maximum. Mais ce n'est qu'un petit détail. Brimsley, maintenant. Je l'avais adoré dans la série et ici, il est fade et empoté. Cela s'arrange au fur et à mesure, mais moi qui attendait tellement de le retrouver, j'ai été un peu déçue. Il n'en reste pas moins que sa relation avec Charlotte est réussie, les liens se créant entre eux étant aussi forts qu'ils puissent être dans ce genre de relation.



Le parcourt de Charlotte m'a ému. On la découvre jeune femme indépendante, autant qu'on puisse l'être à cette époque, puis reine, amante, mère et pilier du couple royal. Elle fait face à de nombreuses batailles, apprend chaque jour, se montre docile par résignation, puis féroce. Elle essaye de naviguer dans ce monde tout particulier tout en continuant à rester elle-même. Un défi bien plus difficile qu'il n'y parait. Son amour pour George reste ce qu'il y a de plus beau dans cette histoire. Envers et contre tous, alors qu'elle avait la possibilité de baisser les bras un nombre incalculable de fois.



Un mot maintenant sur cette magnifique édition collector. J'ai Lu propose ce roman qui fait environ 300 pages au même prix que les intégrales des Bridgerton qui en font plus du double. Une indélicatesse qui montre encore que certaines maisons d'édition ne respectent pas ses lecteurs, aka leur source de revenu. J'ai hésité à prendre le livre quand j'ai vu le prix exorbitant pour un si petit volume, et je peux vous dire que c'est le dernier que j'achèterai chez J'ai Lu. C'est dommage, mais j'en ai un peu marre que les lecteurs soient pris pour des vaches à lait.
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La chronique des Bridgerton, tome 8 : Gregory

Et voilà, huitième tome de La chronique des Bridgerton… Je ne suis pas particulièrement triste car il me reste le recueil de nouvelles à lire avant le réel clap de fin, mais il ne fait aucun doute sur le fait que cette famille gardera une petite place dans mon cœur et cela pour longtemps. Leur bienveillance, leur générosité et cet esprit de famille inébranlable m’ont adorablement marqué, tout comme leur franc parlé et leur espièglerie. Mais revenons à notre cher Gregory.



Toujours un peu compliqué de voir un personnage que l’on a connu enfant, pendant une bonne partie d’une saga, prendre le devant en tant qu’adulte. Certes Gregory fait une courte apparition dans Eloïse (si je ne me trompe pas…) alors qu’il a bien grandi, mais avec la seconde saison de la série qui vient juste de sortir sur Netflix, j’avais cette image de petit garçon qui restait incrusté dans mon cerveau. Et il est vrai que comme Violet, la maman de notre si attachante famille Bridgerton, j’ai eu du mal à voir l’homme dans sa globalité. Je ne sais pas si c’était voulu par l’auteur, car de nombreux éléments mettent en avant que Gregory est le petit avant dernier, mais j’ai trouvé l’idée intéressante concernant le développement de notre héros.



Dès le départ, nous sentons le poids que Gregory a sur les épaules. Il est le dernier des enfants Bridgerton a ne pas être marié (au grand dam de Violet) et surtout parmi les garçons, il n’a pas encore trouvé sa voie. Anthony le presse un petit peu, tout en gardant sa bienveillance paternelle, mais notre jeune héros voit bien qu’il doit faire quelque chose. Ses aînés comme sa cadette ont une vie accomplie et Gregory se sent à la traine. Il doit aussi être digne de ses frères et sœurs. La pression est donc bien là, sans toutefois oppresser complètement le jeune homme. Mais ce que j’ai trouvé le plus intéressant, c’est qu’à voir toute sa fratrie avoir fait des mariages d’amour, il veut lui aussi être de la partie. Il ne conçoit pas autrement son union. Il épousera son âme sœur, point.



Gregory, sans vraiment s’en rendre compte, se retrouve donc lui aussi à s’infliger une pression supplémentaire. Il veut atteindre, en quelque sorte, l’idéal que reflètent les vies de ses frères et sœurs. Et c’est sans surprise qu’on le voit considérer l’amour comme quelque chose de très utopique. Le voir apprendre à différencier le désir et l’amour, l’idéal du bonheur est quelque chose de très intéressant. Il est au début amoureux de l’idée de l’amour sans vraiment en comprendre le sens. Nous le voyons donc, comme son frère Colin, se rendre compte petit à petit de ce qu’est réellement ce sentiment.



Et en face de Gregory, nous avons Lucy. Un personnage féminin très sympathique qui avait de nombreuses nuances, et qui pour moi ressemblait plus à l’idée que je me fais des jeunes femmes de l’époque, que les autres héroïnes de la saga. En aucun cas une critique, j’entends bien. Drôle et pétillante, elle a aussi un sens moral et une loyauté sans faille, qui parfois font qu’elle s’oublie elle-même. Plus docile, aussi à certains moments, peut-être même trop, mais cela lui permet d’évoluer et de la voir apprendre petit à petit à vouloir plus.



Ce huitième tome a aussi ses défauts pour moi. La romance prend un peu trop de temps, et la fin nous offre des événements trop rocambolesques qui sont heureusement atténués par Haselby et son humour et sa désinvolture face à la situation. Cela donne un contraste assez étrange, avec une violence que je n’avais pas revu depuis Sophie (la compagnie de Benedict). Et j’ai trouvé que c’était un peu « déplacé » vis-à-vis de tout le tome dans sa globalité.



Mis à part cela, ce fut encore une agréable lecture où voir Hyacinthe défendre son grand frère bec et ongle, Violet se montrer plus dure qu’habituellement, Kate être Kate, et Gregory grandir de pages en pages font encore partie de la magie des Bridgerton.

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La chronique des Bridgerton, tome 6 : Franc..

Après une petite baisse de niveau avec Eloïse, j’espérais retrouver le charme de La chronique des Bridgerton avec Francesca. Et cela a été le cas, d’autant plus que j’ai trouvé que Julia Quinn abordait encore une nouvelle facette de la romance à des niveaux bien différents des précédentes. L’auteur sait se renouveler pour notre plus grand plaisir.



Francesca était assez absente depuis le second tome. Elle fait partie des enfants Bridgerton qui se sont mariés rapidement et à un jeune âge, ce qui fait que Violet n’a pas eu à s’inquiéter de sa cadette à ce niveau-là. Elle était citée mais la jeune femme restait assez un mystère pour moi. En attaquant ce sixième tome, je savais cependant qu’un drame s’était produit. Je ne dirais pas que j’avais hâte de voir ce que cet événement allait donner vis-à-vis de la romance, car perdre son époux aussi subitement est une épreuve inimaginable, mais clairement introduire le deuil et la maladie dans le roman ne pouvait être qu’intéressant. Surtout à cette époque.



Nous suivons donc Francesca et Michael sur une période de six ans environ. Du décès subit de John à la reconstruction de nos deux héros. J’avais peur que la première partie ne nous soit pas narrée car, encore une fois la mort de John n’était pas un secret, mais Julia Quinn prend le temps de nous montrer Francesca à cette époque. Nous prenons ainsi le temps de la découvrir et de voir combien elle était comblée. L’introduction de Michael donne aussi, par ce biais, un travail sur la psychologie des personnages qui est bien plus intéressante. Nous les voyons évoluer, faire leur deuil, apprendre à se reconstruire, mais également faire face à leurs sentiments. Ce que j’apprécie énormément avec La chronique des Bridgerton c’est que l’on voit combien l’amour a de facettes. Qu’il est unique et que chacun l’aborde à sa façon sans parfois mettre des mots sur ce qu’il ressent.



Dans ce sixième tome, le deuil a une place très importante. Il fait d’ailleurs écho à la mort d’Edmund, le père des enfants Bridgerton, et à la vie qu’a mené Violet ainsi que les répercutions que cela a pu avoir sur leurs vies à tous. A la fois pudique et respectueuse, l’auteur trouve les mots qu’il convient pour décrire cette perte. Francesca a perdu son époux, un homme qu’elle aimait profondément et dont les sentiments étaient plus que partagés. Elle subit également une autre perte peu de temps après. Une double peine qui l’accompagnera tout au long du roman. Michael, lui, perd un cousin qui était comme un frère pour lui. Le choc est rude d’autant plus que la culpabilité et le syndrome de l’imposteur s’impose à lui. Et pour nos deux héros, au fil des ans, il y a aussi cette impression de tromper celui qu’ils ont perdu. Comment aller de l’avant ? Comment ne pas trahir le défunt ? Aurait-il accepté ce qu’il va se passer ? Certes, John est mort… mais il vit toujours à travers ses proches. Honorer mais continuer à vivre, à être heureux. Un cap qui peut être difficile à passer.



Si Michael a toujours aimé Francesca, il n’en est pas de même pour notre héroïne. Certes, ce dernier est son meilleur ami, mais elle ne l’a jamais vraiment regardé comme « un homme ». Un angle d’attaque pour la romance qui nous rappelle Colin et Pénélope, mais qui va plus loin. Car Francesca a déjà aimé. La question n’est pas seulement de savoir si elle pourrait avoir des sentiments amoureux pour un autre homme, mais si ces sentiments pourraient être aussi fort. Peut-on aimer deux fois de la même manière, de la même intensité ? Une interrogation qui donnera du piment à la romance.



D’ailleurs en parlant de piment… Ce sixième tome est largement plus agrémenté de scènes érotiques. Francesca n’étant plus vierge, Julia Quinn joue sur ses « connaissances » et laisse ainsi nos deux héros plus « libres » de vivre leur passion. Et je trouve que l’auteur ne le fait pas de façon gratuite, car on touche à une notion entre passion et amour qui est parfois assez floue.



L’auteur prend aussi le temps d’aborder d’autres sujets intéressants comme le désir d’enfants, l’infertilité, la maladie et le regard des autres… La chronique des Bridgerton est clairement plus qu’une romance historique pour moi, et j’apprécie toujours autant de voir des sujets aussi variés agrémenter les relations qui se dessinent. D’ailleurs Julia Quinn prend le temps, à la fin du roman de nous parler des deux « pathologies » qui touchent nos héros masculins.



Un sixième très réussi qui me donne clairement envie de poursuivre la saga d’autant plus que Gregory est assez un mystère pour moi.

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La chronique des Bridgerton, tome 5 : Eloïse

J’appréhendais un peu ma lecture du tome cinq des chroniques de Bridgerton car j’avais lu de plutôt mauvaises critiques le concernant. Je suis plutôt du genre à vouloir me forger ma propre opinion mais ce n’est jamais très encourageant non plus… Eloïse ne restera pas parmi mes préférés de la saga, mais fort heureusement, je me suis laissée sans aucun mal portée par la romance, que j’ai lu en une soirée.



Ce tome cinq ayant pour protagoniste Eloïse, on s’attend forcément à quelque chose d’original. La cadette des filles Bridgerton a depuis le début montré combien elle était à part. Il n’y a donc rien d’étonnant à la voir prendre la fuite pour aller retrouver un homme qu’elle n’a jamais rencontré et avec qui elle a une relation épistolaire depuis un an, pour se marier. On avoue que même à notre époque, c’est plutôt un acte intrépide ! Mais Eloïse est comme cela, et après le mariage de son frère préféré avec sa meilleure amie, la jeune femme se sent abandonnée. Elle a besoin de trouver quelqu’un pour remplir ce vide.



Nous nous retrouvons donc très loin de Londres et de la famille Bridgerton, pour découvrir le domaine de Philip Crâne. Veuf depuis peu, il élève comme il le peut ses jumeaux Amanda et Oliver qui sont de vraies petites terreurs du haut de leurs huit ans. Le baron a été marqué par la dépression de sa femme, son décès, et une enfance battue. Ce n’est pas un mauvais bougre, mais il ne se sait pas comment aimer, et préfère de loin ses plantes à la compagnie humaine. On ne peut pas l’en blâmer vu l’époque et son passif. Il a aussi une vision de la vie qui est très moyenâgeuse pour moi. Une femme est faite pour élever des enfants et s’occuper de la maison, et le soir venu de son mari. J’avoue que cela m’a un peu freiné vis-à-vis de Philip. Certes, on arrive à le comprendre, mais la passion (ou le sexe disons le clairement) n’est pas synonyme d’amour et ne fait pas fonctionner une relation conjugale.



J’en viens donc à la seconde chose qui m’a fait moyennement aimer le roman. La romance a quelque chose de non crédible. Je n’arrive toujours pas à comprendre comment Eloïse et Philip ont pu tomber amoureux. La romance est crédible car on les voit évoluer petit à petit mais elle vient un peu comme un cheveu sur la soupe entre ces deux-là. Et en même temps, on se dit qu’ils devaient se rencontrer pour chambouler leurs vies respectives. Ils étaient la personne dont l’autre avait besoin. Etrange au possible !



Eloïse reste égale à elle-même dans ce cinquième tome de La chronique des Bridgerton. Pétillante, bavarde, têtue, rentre dedans, elle bouscule le monde de Philip et aussi des jumeaux. On la découvre avec cet instinct maternel un peu étrange entre affection et espièglerie. J’ai adoré la voir interagir avec Amanda et Oliver. On sent clairement l’expérience d’une grande famille, et surtout l’amour qu’elle a elle-même connu. D’ailleurs, même si on voit au final très peu les Bridgerton, ils font tout de même quelques apparitions des plus remarquables. J’ai adoré une certaine « rencontre » un peu musclée, tout comme les courtes mises en avant de Violet. Encore une fois, la maman de cette famille est juste parfaite.



Un tome qui traite de sujets plus douloureux et complexes, et dont la romance m’a paru étrange, mais qui est toujours teintée d’humour et de tendresse. Les extraits des lettres d’Eloïse compensent très bien les chroniques d’une certaine dame qui a pris sa retraite et donne un parallèle très intéressant par rapport aux événements que l’on découvre. Pas le meilleur tome pour moi, même s’il garde tous les atouts des précédents.

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La chronique des Bridgerton, tome 7 : Hyaci..

Après une très longue pause avec les enfants Bridgerton, je reprends enfin la saga. Il ne me reste plus que Gregory et le recueil de nouvelles et je sais que quitter cette famille hors normes ne va pas être facile (heureusement Netflix est là pour prolonger le plaisir !), mais je suis tellement bien avec les Bridgerton que c’est addictif. Sans surprise, Hyacinthe a été une lecture adorable que j’ai vraiment appréciée, la plaçant d’ailleurs parmi mes tomes préférés de la saga.



Nous attaquons donc la romance de la dernière-née de la fratrie Bridgerton : Hyacinthe. Connue pour son franc parlé, son intelligence et sa répartie, la jeune femme est loin de correspondre à l’idéal féminin de l’époque, et elle fait peur aux hommes. Mais peut-être pas à tous ! Gareth Saint-Clair semble en effet s’amuser de l’audace de la jeune femme et il se pourrait bien que la traduction d’un journal intime pousse ces deux-là à se rapprocher.



Bon, d’accord, on sait très bien qu’il n’y a aucun suspens dans la saga, mais ce qui est le plus intéressant, c’est la construction de la romance. Et ici, j’ai trouvé que Julia Quinn utilisait un schéma encore inédit en ajoutant en plus cette enquête autour du journal de l’une des grands-mères de Gareth. Cette petite chasse aux trésors ajoute du piment et donne un très bon prétexte pour que les deux jeunes gens puissent passer du temps ensemble.



J’aimais déjà beaucoup Hyacinthe, que je trouvais piquante à souhait, et ici, elle ne m’a pas déçue. Elle se montre même adorable et fragile nous offrant des moments assez émouvants. On voit aussi combien elle est dégourdie. Il faut dire qu’avec ses sept frères et sœurs, elle avait de très bons modèles à suivre ! Gareth est charmant, même si, je l’avoue, il n’est pas très original comme personnage masculin. Disons que sa personnalité ressemble assez à certains autres hommes de la saga que l’on a déjà découvert. Son histoire est intéressante par contre, et la dynamique avec Hyacinthe est parfaite, ça je ne peux pas le nier.



J’ai aussi beaucoup apprécié les personnages secondaires. On voit Daphné, Grégory et Anthony qui font une courte apparition, mais surtout Lady Danbury qui n’est autre que la grand-mère de Gareth. Cette femme est juste exceptionnelle ! Elle me fait tellement rire avec son audace, son manque de tact et son franc-parler. On avait déjà eu la chance de la voir dans des tomes précédents, mais clairement ici, elle est mise à l’honneur. Sa relation avec Hyacinthe est d’ailleurs adorable. Les voir se taquiner et se chamailler donnait cette autre touche de tendresse qui est si ancrée dans la saga.



Et comme ne pas parler de Violet Bridgerton, cette super maman qui non seulement à une répartie qui me fait toujours sourire, mais qui se montre aimante à un point que cela fait un bien fou de lire cet amour maternel parfois tendre, parfois piquant mais toujours bienveillant. Cette maman est une perle, et j’apprécie que l’auteur lui laisse une petite place à chacune de ses histoires. Elle le mérite amplement.



Hyacinthe a été un petit moment de plaisir, un rayon de soleil. Même si le roman est plus court que les précédents, il n’en reste pas moins que l’histoire est très bien construite et à la hauteur de la saga. Il restera l’un de mes préférés d’ailleurs, c’est pour dire.

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La chronique des Bridgerton, tome 4 : Colin

Je continue sur ma lancée avec La chronique de Bridgerton. Je suis très bien dans cet univers, alors je ne vois pas pourquoi la laisser de côté ? D'autant plus que j'avais hâte de savoir ce qui allait se passer avec Colin et Pénélope. Ayant vu la série de Netflix, j'ai été, dirons-nous, spoilée concernant un certain mystère... mais malgré cela, j'avais envie de savoir comment Julia Quinn allait traiter le sujet. Et franchement, je pensais que je prendrais moins de plaisir à cause de cela, mais ça n'a pas été du tout le cas. J'ai moins apprécié ce quatrième tome, je reviendrais dessus plus tard, mais globalement, Colin continue à me donner envie de poursuivre l'histoire des Bridgerton.



Nous retrouvons donc Colin, troisième enfant des Bridgerton. Ce dernier a la bougeotte depuis plusieurs années, et parcourt l'Europe, au grand dam de sa mère. Car en plus de ne pas donner de nouvelles, horreur, il est toujours célibataire à trente-trois ans. Oui, Violet Bridgerton est quelque peu obnubilée par l'idée de marier toute sa progéniture... Si, si, je vous assure. de retour (enfin) à Londres, le jeune homme est heureux de rentrer mais toujours pas décidé à accomplir le rêve de sa mère... Misère... Mais il suffirait peut-être d'une toute petite prise de conscience pour que cela change. Et cette prise de conscience pourrait bien avoir les traits de Pénélope, la meilleure amie de sa soeur...



On ne va pas se mentir, depuis le premier tome, nous savons pertinemment que les deux personnages présentés dans le résumé vont former un couple. Pas de suspens dans la romance, mais pour moi ce n'est pas forcément le plus important. Ce que j'aime dans La chronique des Bridgerton, c'est avant tout la construction de la relation, et de voir deux personnages évoluer pour laisser une chance à l'improbable. Julia Quinn arrive aussi à changer les schémas, si bien que l'on ne s'ennuie pas. Mais ici, j'avoue que j'avais un petit peu peur, car nous partions de loin... Les jeunes gens se connaissant depuis plus de dix ans, et Colin n'a rien montré de plus que de l'affection amicale envers Pénélope. La jeune femme est même une constance pour Colin. Il ne la connait pas vraiment, sans compter que cette dernière a un tempérament assez effacé. Et puis Pénélope a une sorte de déclic. Elle ne se fait plus d'illusion, donc pourquoi ne pas se montrer qui elle est vraiment, à petite dose.



Et de là, la vie de l'un comme de l'autre change. Pénélope se découvre, s'émancipe de l'ombre qu'elle a été depuis des années. On la découvre enfin : pétillante, mordante, intelligente, drôle. On voit également toute la souffrance qui la maintient enchaîner : les moqueries, les mots insidieux de sa mère, le regard des autres… La haute société n'est pas tendre, et cela laisse des marques indélébiles. Colin, lui, nous montre ses faiblesses. Son incapacité à trouver un but à sa vie, ses incertitudes face à Pénélope qu'il découvre enfin, son questionnement face à ses sentiments, le désir d'être plus que le charmeur de ses dames. du point de vue de l'évolution, ces deux-là ont été les plus intéressants à suivre, les plus touchants aussi, en grande partie parce que leurs problèmes sont intemporels et qu'ils peuvent aussi nous concerner à notre époque.



J'ai par contre moins apprécié certaines choses. La romance est au final assez rapide à se mettre en place. Il faut dire que l'intrigue tourne aussi autour du secret de Pénélope, il fallait donc pouvoir traiter des deux de façons équitables, surtout que ce dernier permet aux deux amoureux de se rapprocher de plusieurs façons. J'ai adoré la façon dont Colin gère les choses d'ailleurs, mais il se montre aussi très colérique. Il n'y a pas de violence physique, ni morale, mais on voit bien cette rage et elle a quelque chose d'effrayant. J'avais du mal à l'associer au gentil jeune homme qu'on avait devant les yeux et en plus de faire peur, il y avait un côté incongru, lui donnant cet air d'homme violent en quelque sorte. Un choix très étrange pour moi.



Une mention spéciale par contre à la comtesse Danbury. Cette femme est une héroïne pour moi, au même titre que Violet, bien que dans des catégories différentes. Elle a apporté cette dose d'humour et avec une tendresse qui lui est propre et ce déclic qui a changé la vie de nos deux héros.



Un quatrième tome très sympathique donc qui permet à un personnage féminin de sortir de l'ombre avec brio, et à un des frères Bridgerton de trouver sa voie.


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La chronique des Bridgerton - Intégrale, tome 1

Quiconque connaît bien cet espace et les articles que nous avons déjà publiés, risque de s’écrier : Quoi ? Altervorace a-t-elle perdu toute sa raison ? Voilà donc elle radote ! Car oui ami-lecteur, j’ai déjà chroniqué les deux premiers tomes de la Chronique des Bridgerton, en mai 2012 – outch le coup de vieux - ! À l’époque, la saga de Julia Quinn jouissait d’une certaine notoriété parmi les lecteurs de romances froufroutantes. Depuis, la série Netflix a propulsé ces romans au devant de la scène éditoriale. Bien entendu, comme c’est arrivé pour True Blood ou Outlander, ce succès médiatique a entraîné la décision de rééditer les bouquins. Logique… Moi qui ne disposais des Bridgerton qu’en ebooks, je me suis réjouie de la nouvelle : j’allais pouvoir facilement acquérir les livres papiers et les conserver dans ma bibliothèque. Et voilà qu’à la faveur d’une opération Masse critique sur Babelio, j’ai eu la chance de recevoir le premier opus qui réunit les deux premiers tomes de la saga : Daphné et le Duc et Anthony.



Tu me connais assez bien ami-lecteur pour savoir que je n'aurais pas accepté un tel partenariat si je ne pensais pas qu’écrire une critique serait pertinent. Alors pourquoi donc chroniquer des bouquins passés au crible presque 9 ans plus tôt aurait-il un quelconque intérêt ? Déjà parce que l’édition est un point important à mes yeux : qualité d’impression, couverture, format,… tout cela compte. Ensuite parce que je suis une adepte de la relecture. Or l’Altervorace qui a lu Julia Quinn en 2012 n’est pas tout à fait la même que celle d’aujourd’hui. De plus, relire est un acte différent, on ne réagit pas de la même façon quand on rencontre des personnages pour la première fois ou lorsqu’on les retrouve.



Tout d’abord, disons-le franchement, je suis bien contente de ne pas avoir acheté les livres papier à l’époque de ma première lecture. Le texte est pourtant le même, puisqu’il s’agit des mêmes traductions que pour la première édition, celle de Cécile Desthuillers et celle d’Edwige Hennebelle… Deux points primordiaux, à mon humble avis, diffèrent : le format et la couverture. Pour le premier, nous sommes ici en présence d’un poche nourri aux hormones, avec 19 cm de hauteur et 13 cm de largeur. Pour une raison que je serai bien incapable de justifier, c’est un format que j’apprécie. Quant à la couverture…



Et bien je suppose que J’ai lu a bien conscience qu’avec la série Netflix, le marché de lecteurs potentiels de La Chronique des Bridgerton s’est élargi. Nous ne sommes plus dans la niche des amateurs de romances historiques ! Voilà sans doute pourquoi les ouvrages ont quitté la collection Aventures et Passions. Alors ici point d’estampille « ceci est de la littérature sentimentale ». Je n’ai pas honte d’en lire, tu me connais assez pour le savoir, mais sincèrement les couvertures que l’on trouve dans les collections dédiées frisent souvent le mauvais goût ( et parfois, le n’importe quoi). Ici, point de bellâtre vêtu d’une fine chemise qui dévoile un torse puissant, ici, point de couple sur le point de succomber à la passion...



Sur la couverture de la réédition figure un manoir de grande taille. Ce n’est pas seulement que c’est de meilleur goût, c’est aussi parce qu’il symbolise bien les récits de Julia Quinn. Les deux premiers tomes des Bridgerton – et c’est le cas aussi pour la suite – nous conte une histoire de famille. Daphné vient d’une grande fratrie, ils sont huit, et elle rêve de fonder une famille à son tour. Elle le dit elle-même, elle ne s’imagine pas sans plusieurs enfants et quand on voit les liens qui unissent les Bridgerton, on comprend ce besoin... Quant à Anthony, une grande partie de sa personnalité s’est construite en fonction de son père, décédé brusquement. Il a une conscience aiguë de ses devoirs et, admirant éperdument son défunt père, il ne cesse de tenter d’être à la hauteur de cette figure presque mythique. Oui, tout tourne autour de la famille dans la saga de Julia Quinn et quoi de mieux qu’une maison pour la couverture ? Je pense que c’est aussi pour cette raison que je relis régulièrement les Bridgerton. Ce n’est pas que je n’ai aucune mémoire et que j’oublie mes lectures, loin de là… C’est que je me suis attachée à cette famille pleine d’humour et de tendresse. Quand j’ai le moral un peu fragile, il est agréable de pouvoir ouvrir un livre et de retrouver un cocon qui, s’il est fictif, n’en reste pas moins réconfortant.



Alors, ami-lecteur, si tu as besoin d’un récit plein de chaleur, comme un bon feu de cheminée, si tu as envie d’une histoire avec de la romance, du rire et du happy end à l’intérieur, n’hésite pas à rencontrer à ton tour les Bridgerton. Et le cas échéant, je te souhaite à toi aussi d’y trouver un coin douillet que tu pourras retrouver quand la « vraie » vie n’a pas cette douceur…
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La chronique des Bridgerton, tome 3 : Bened..

Après Anthony, voici Benedict, le second frère, célibataire convoité par toutes les mères qui ont des filles à marier. Lors d’une soirée donnée par sa mère, Benedict tombe sous le charme d’une belle inconnue masquée qui, comme Cendrillon, disparaît après minuit. Cette Cendrillon s’appelle Sophie, elle est la fille illégitime d’un comte qui est mort en lui laissant de l’argent. Mais sa méchante belle-mère Araminta s’est bien gardée de le lui dire et, depuis la mort de son mari, exploite Sophie et la fait trimer. C’est pour échapper à cette tyrannie que Sophie s’est rendue à la soirée. Peu de temps après Sophie s’enfuit et trouve un poste de domestique chez un couple qui vit à la campagne. Deux ans, plus tard, par un concours de circonstances, Sophie et Benedict se retrouvent mais bien évidemment il ne la reconnaît pas. Par contre, il est bien décidé à la mettre dans son lit. Mais la belle est plus farouche que prévue et le beau Benedict va devoir trouver des arguments sonnants et trébuchants pour la faire céder.



L’intrigue qui démarre comme le conte de Cendrillon (la jeune fille maltraitée par une vilaine marâtre et ses deux méchantes filles) est agréable à lire. Même si, et visiblement c’est une faiblesse de l’auteure, l’histoire s’essouffle vers la fin, c’est le genre de lecture qui vous délasse. Les dialogues restent vifs, la famille Bridgerton est toujours aussi pétulante et envahissante, ce qui fait le charme de cette série.

Challenge Multi-défis 2021

Challenge Plumes féminines 2021

Challenge Séries 2021

Challenge cœur d’artichaut 2021

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La chronique des Bridgerton, tome 2 : Anthony

Difficile de passer à côté du phénomène de La chronique des Bridgerton avec Netflix. Comme beaucoup j’ai succombé à la tentation, mais je n’ai pas réellement accrochée à l’intrigue principale entre Daphné et Simon. Pour moi, ce sont les personnages secondaires qui ont su m’émouvoir, me faire rire et me faire continuer jusqu’au dernier épisode. Les copines ont commencé à lire les romans par la suite, et les critiques étaient plutôt élogieuses. Alors pourquoi ne pas tenter ? Après tout, j’avais adoré les personnages secondaires ! J’ai donc zappé le premier tome, ne voulant pas revivre l’idylle de Daphné pour me plonger directement avec la romance d’Anthony. Si vous êtes dans la même situation que moi, sachez qu’on ne perd absolument rien à sauter le premier tome.



Les romances Amour/Haine sont mes préférées. J’aime le côté un peu sportif, les répliques piquantes, et surtout de voir peu à peu des sentiments se former et les personnages apprendre à mieux appréhender l’autre. Anthony et Kate me promettaient tout cela. Je suis donc partie dans ma lecture très confiante. Et j’ai adoré. Pour plein de petites raisons car la romance n’est pas la seule chose intéressante dans le roman, loin de là.



Je viens d’une famille soudée. Mes parents et mon frère sont un peu mon cocon, alors voir les Bridgerton et les Sheffield faisait écho à mon expérience. La complicité qui se dégage de ces deux familles, leur tendresse, les chamailleries étaient un petit baume au cœur que j’ai beaucoup aimé. Ils m’ont fait rire. Il y avait des situations drôles (le Pail Mail étant en haut de la liste) mais c’était aussi le fait de voir ce côté adorable et aimant, cette bienveillance constante même si elle avait parfois un côté désuet.



Et puis bien entendu, nous avons Anthony et Kate. L’aîné des Bridgerton m’a fait penser à un petit garçon. Pas dans le sens négatif du terme, mais plus dans sa façon de voir la vie. Il était très proche de son père et la relation qu’ils avaient tous les deux était très spéciale. Anthony l’admirait et le perdre a été pour lui un tournant dans sa vie. Il veut l’égaler mais il s’éloigne aussi de ce choix par son côté débauché et le fait de refuser l’amour. Julia Quinn a très bien su construire son personnage avec ses failles et ses contradictions. On a tantôt envie de le gifler et tantôt envie de le prendre dans nos bras.



Kate a toujours été dans l’ombre de sa petite sœur que tout le monde trouve absolument exquise. Elle s’est faite une raison, et elle se voit vieille fille, recluse à la campagne. Elle ne semble pas malheureuse car sa sœur et sa belle-mère l’aiment de tous leurs cœurs. Les trois femmes sont soudées, drôles et aimantes. Kate, d’un côté, se dévalorise alors qu’elle a de nombreux atouts, et en même temps, elle s’en est accommodée. Elle fonce, elle est franche, n’est pas la jeune fille fragile et gracieuse qu’elle devrait être en société. Après tout, toute l’attention est fixée sur sa jeune sœur, alors pourquoi minauder. Je l’ai adoré et j’avais également envie qu’elle sorte de cette prison qu’elle s’était elle-même.



La rencontre entre les deux ne pouvait être qu’explosive. C’était un peu voir deux mondes qui entrent en collision. La romance est bien sûr très réussie, mais c’est surtout l’évolution de nos deux héros que j’ai le plus aimé. Ils apprennent énormément l’un de l’autre, ils se complètent. On découvre leurs peurs profondes, comment ils se sont construits depuis l’enfance jusqu’à aujourd’hui. L’alchimie est là. L’évidence même. Pétillante, mordante et tendre.



Je vais rapidement lire la suite car j’ai hâte de voir ce que Julia Quinn réserve à la fratrie. Colin et Eloïse sont plus mis en avant ici, donc clairement, j’ai envie d’en savoir plus, mais Bénédict m’avait beaucoup touché dans la série, donc je me dis que le second des Bridgerton aurait de quoi me plaire également. Il sera sûrement difficile d’égaler Anthony, mais laissons-lui sa chance !

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La chronique des Bridgerton, tome 9 : Des a..

Je viens enfin de clôturer cette saga familiale dont j’ai adoré les personnages, et qui me marquera, je pense, pendant un moment encore. J’ai adoré suivre les enfants de Violet mais surtout, j’ai adoré la bienveillance de cette famille et le soutien infaillible que les Bridgerton ont les uns envers les autres. J’avais cependant un peu peur d’attaquer Des années plus tard. Je ne suis pas, en règle générale, très fan des recueils d’histoires courtes mis à part quelques exceptions. Et ici, il faut l’avouer, il y a ce côté très fan service qui m’a fait moins apprécier ma lecture que les romans consacrés à chaque des frères et sœurs de la famille.



En soi, avec le recul, je me dis que c’est normal d’avoir ressenti une sorte d’overdose surtout que les premières histoires sont certes très mignonnes, mais se focalisent justement sur l’ultra complicité et la romance, et tout cela condensé en très peu de pages. Encore une fois, j’adore les personnages, je suis très bisounours, mais quand on mange une poche entière de marshmallow, on finit par ne pas se sentir très bien !



Et puis, de nouveaux protagonistes sont arrivés, et il y a eu aussi des histoires qui avaient des échos plus « sombres ». C’est là que j’ai pu enfin respirer dans ma lecture. Je pense à Francesca et son désir d’enfant. Elle qui a perdu l’enfant de John et qui depuis n’a pas réussi à concevoir alors que ses frères et sœurs se reproduisent si facilement. Elle est constamment entourée de bambins sans jamais avoir le droit d’éprouver ce bonheur. C’était déjà un aspect traité dans le roman qui lui est consacré, mais ici, en lui donnant particulièrement une voix, j’ai trouvé encore plus touchante le personnage. J’ai aussi aimé que Posy, Amanda et Isabella, respectivement belle sœur de Benedict, fille adoptive d’Eloise, et fille de Hyacinthe, nous offre un petit aperçu de leur vie. On peut dire que la relève est assurée.



Mais c’est Lucy qui a un accouchement qui prend une tournure dramatique, et Violet qui nous offre sa vie avant, pendant, et après Edmund qui m’ont le plus marquées. La première met en avant quelque chose d’inédit, car les histoires de nos héros ont toujours eu ce côté très heureux sans trop d’anicroches. Voir Gregory si fragile devant cette triste réalité avait quelque chose de poignant, un peu comme quand Anthony nous explique ce qu’a été la mort de son père. L’histoire de Violet commence par une petite fille drôle et pétillante qui nous rappelle certains de ses enfants. Son coup de foudre pour Edmund, puis la disparition tragique de ce dernier, pour la voir entourée de tous ces enfants, petits-enfants et arrières petits-enfants et se demander si elle s’est un jour remise de la mort de son âme sœur et si elle a su trouver le bonheur malgré tout. Cette mère a toujours été dans chacun des romans une femme exceptionnelle qui n’a cessé de me surprendre. Drôle, intelligente, friponne, franche, d’un amour inconditionnel, moderne, un roc qui a de nombreuses reprises a remporté la palme de la meilleure maman du monde. Finir avec Violet, c’était finir avec ce personnage central qui a su élever des enfants avec courage et leur inculquer des valeurs dont elle peut être fière. C’est aussi clôturer une page en lui rendant véritablement hommage.



Alors oui, ce recueil n’est pas indispensable, oui, il est très fan service, ne nous le cachons pas, mais il permet de faire un peu perdurer l’aventure, et pour cela, j’ai envie de dire merci à Julia Quinn.

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La chronique des Bridgerton, tome 2 : Anthony

Après un ouvrage sur la guerre et une biographie sur Beauvoir, ma troisième lecture de l’année est une romance ! Ouah quel virage me direz-vous ! Certes, certes mais pendant les vacances de Noël, j’ai vu la série « Les Bridgerton » et j’ai passé de délicieux moments. Aussi me suis-je rappelée que j’avais dans ma bibliothèque la série en question. Il y a huit tomes et chaque livre raconte les amours d’un frère ou d’une sœur de la famille.

Anthony est l’aîné de la famille, il est vicomte, celui qui a la charge du titre et des obligations qui vont avec. Il est aussi convaincu qu’il mourra jeune comme son père mort à 39 ans et si jusqu’ici, il n’a pas cherché à convoler, préférant les joies du célibat, il décide de trouver une épouse. Le seul critère c’est qu’elle soit jolie, de toutes façons il n’a pas l’intention de l’aimer, il veut juste lui faire quelques héritiers avant de mourir. Son choix se porte sur une jeune fille Edwina Sheffield et il pense qu’il va pouvoir la séduire rapidement. Mais c’est compter sans la sœur aînée Kate, qui a entendu parler de lui, et refuse qu’Edwina soit mariée à un tel rustre. Kate et Anthony se lancent dans une guerre d’usure, c’est à qui fera céder l’autre, pour s’apercevoir rapidement qu’ils se plaisent mutuellement.

Voilà, c’est plaisant, agréable à lire car Julia Quinn sait écrire des dialogues enlevés -drôles parfois- ; l’intrigue est classique, elle s’essouffle un peu en fin de roman mais on passe un bon moment. Surtout parce que la famille Bridgerton est souvent présente et intervient à sa manière dans les aventures amoureuses des uns et des autres.



Challenge Cœur d’artichaut 2021

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Quatre filles et un château

J'ai bien aimé cette romance qui, comme pour "Trois mariages et cinq prétendants", regroupe trois histoires qui s'enchaînent avec comme toile de fond la réclusion dans un château écossais battu par la tempête. C'est un roman écrit à six mains, mais on ne sent pas vraiment de différence de style entre les trois récits (en supposant que chacune des autrices ait rédigé son "morceau").



La mise en place est un peu plus laborieuse que dans le premier opus. Il était plus facile de croire à une partie de campagne qu'à l'enlèvement de quatre jeunes femmes que leur ravisseur destine à épouser ses neveux.

Malgré l'enlèvement qui ouvre le roman, le ton reste toujours léger et le comportement outrancier d'une des jeunes filles est même très drôle.



Les histoires étant assez courtes, les romances se déroulent sans qu'il n'y ait vraiment de rebondissements, mais cela donne une agréable impression de fluidité. J'ai cependant trouvé que les trois récits suivaient un peu trop le même scénario.



A noter qu'on retrouve ici le duc de Bretton qui était déjà présent dans "Trois mariages et cinq prétendants" et qui occupe cette fois l'un des rôles principaux.



J'ai passé un bon petit moment avec cette romance sympathique.
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La chronique des Bridgerton, tome 10 : Les ..

Quel plaisir de retrouvé les chroniques acidulées de lady Whistledown dans ce dixième tome de La Chronique des Bridgerton !

En fait il s'agit d'une sorte de spin-off qui regroupe deux textes indépendants, "A la Saint-Valentin" et "Il a suffi d'un baiser", qui se déroulent plus ou moins au même moment que les tomes 2 et 3 de la série (Anthony et Benedict). On retrouve l'atmosphère de La Chronique des Bridgerton et on croise au fil des deux récit des personnages rencontrés précédemment : des personnages secondaires, des Bridgerton et aussi Pénélope...

Le style de Julia Quinn est toujours très agréable, en particulier au niveau des dialogues acérés et pleins d’humour.

Le premier texte, "A la Saint-Valentin", m'a davantage plu et il aurait presque mérité un roman entier pour développer davantage l’histoire, mais l'intrigue d'"Il a suffi d'un baiser" est peut-être un peu plus originale...

En tout cas, j'ai passé un délicieux moment avec ces chroniques si romantiques...

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Comment séduire un marquis ?

"Comment séduire un marquis ?" c'est le titre du guide que découvre Elizabeth, notre héroïne, dans la bibliothèque de son employeuse, juste quand elle prend conscience de la nécessité de se marier si elle veut pouvoir continuer à subvenir aux besoins de ses frère et sœurs dont elle a la charge.

C'est aussi le point de départ de sa relation avec le nouveau régisseur du domaine qui propose de l'aider plus efficacement que le guide à trouver le mari dont elle a besoin ; un régisseur au charme irrésistible qui n'est pas celui qu'il veut faire croire...



La romance est assez prévisible, mais comme toujours Julia Quinn nous offre un récit sans temps mort et plein d'humour, avec des personnages aux caractères bien trempés, y compris pour les personnages secondaires (dont la très piquante Lady Danbury qu'on retrouve dans la série La Chronique des Bridgerton).



Tous les ingrédient sont réunis pour passer un très bon moment avec cette jolie romance qui m'a beaucoup plu.
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La chronique des Bridgerton, tome 1 : Daphn..

La série fait tellement parlée d’elle, et franchement, chaque fois que je vais sur Netflix, elle me tente énormément. Par contre, j’ai les livres… Alors, avec mon côté maniaque, j’ai décidé de faire durer le plaisir, et de lire avant d’écouter. Me voici donc avec le premier tome de lu. Et j’ai beaucoup apprécié ma lecture. Angleterre, début du 19e siècle. Ce tome se concentre sur Daphné, la 4e des Bridgerton. Jeune fille en mal de mariage et d’enfants. Mais les rares prétendants sont vite repoussés par les frères qui ne les considèrent pas assez bon pour leur petite sœur. Jusqu’au jour où le Duc d’Hastings, Simon, fera son apparition. Visiblement, Daphné et Simon s’entendent à merveille… mais la réputation de Simon n’est pas a la hauteur des Bridgerton. Pour compliquer le tout, un pacte machiavélique sera fait entre Simon et Daphné. Mais rien ne déroulera comme prévu, évidemment. Deux personnages que j’ai beaucoup aimé… et j’espère qu’on les retrouvera dans les tomes suivants. La plume est très agréable à lire. Beaucoup d’émotions dans le bouquin. Et ce petit côté ironique et acerbe qu’amène la chronique mondaine de Miss Whistledown est juste délicieux. Un super moment de lecture !
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Trois mariages et cinq prétendants

J'ai bien aimé cette romance qui se distingue par son format. En effet, le roman regroupe trois histoires qui s'enchaînent avec la partie de campagne comme toile de fond. C'est un roman écrit à six mains, mais on ne sent pas vraiment de différence de style entre les trois récits (à supposer que chacune des autrices ait rédigé son "morceau").



Le ton reste toujours léger. Les histoires étant assez courtes, les romances se déroulent sans qu'il n'y ait vraiment de gros rebondissements, mais c'est agréable cette fluidité, comme si c'était une évidence à chaque fois.



C'est une lecture sympathique pour un bon petit moment de détente.

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