AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

3.74/5 (sur 37 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Saint-Malo , le 12/12/1709
Mort(e) à : Potsdam , le 11/11/1751
Biographie :

Julien Jean Offray de La Mettrie, né à Saint-Malo le 12 décembre 1709 et mort le 11 novembre 1751 à Potsdam, est un médecin et philosophe matérialiste français.

Médecin libertin, il défendit un matérialisme radical, et refonda, après René Descartes, le mécanisme.
Il fit ses humanités au collège de Coutances. Destiné par son père à embrasser la carrière ecclésiastique, il suivit les cours de logique de l’abbé Cordier, un ardent janséniste, au collège du Plessis, mais choisit l’année d’après d’arrêter la théologie pour devenir médecin. En 1728 il obtint le bonnet doctoral à la faculté de Rennes. En 1733, il se rend à Leyde, en Hollande, pour assister aux cours d’Herman Boerhaave et, en 1742, il retourne à Paris, où il obtient le poste de médecin des Gardes-Françaises. Se spécialisant dans les maladies sexuellement transmissibles, il commence par publier des ouvrages sur des sujets médicaux. Pendant une attaque de fièvre, il remarque sur lui l’action de circulation accélérée sur la pensée, ce qui le mène à la conclusion que les phénomènes physiques devaient être représentés comme les effets de changements organiques dans le cerveau et le système nerveux.
Cette conclusion est exprimée dans son premier ouvrage philosophique L’Histoire naturelle de l’âme (1745). Il y défend des thèses matérialistes, provoquant un scandale qui lui fait perdre sa place de médecin des Gardes-Françaises. Le livre fut, quant à lui, condamné et brûlé publiquement par arrêt du Parlement en 1746. Il retourne à Leyde où il avait fini ses études, et y développe ses idées avec plus de vigueur et d’une façon plus complète, dans L’Homme-machine (1747). À ce moment, l’animosité envers lui est telle qu’il est forcé de quitter Leyde. Il est alors accueilli par Frédéric II de Prusse à Berlin qui lui permet non seulement d’exercer en tant que médecin, mais lui obtient également un poste à l’Académie de Berlin. Il produit alors son œuvre majeure, Discours sur le bonheur, ce qui lui vaut d’être rejeté par les auteurs-clés des Lumières tels que Voltaire, Diderot ou D'Holbach.

Les plaisirs sensuels, célébrés par La Mettrie, lui furent fatals puisqu’il mourut des suites d’une indigestion. Les détracteurs de la philosophie de La Mettrie utilisèrent sa mort pour déclarer que sa disparition précoce était la conséquence logique de sa sensualité athée.
+ Voir plus
Source : Wikipédia
Ajouter des informations
Bibliographie de Julien Offray de La Mettrie   (11)Voir plus

étiquettes

Citations et extraits (66) Voir plus Ajouter une citation
Julien Offray de La Mettrie
Il ne suffit pas à un sage d'étudier la Nature et la Vérité, il doit oser la dire en faveur du petit nombre de ceux qui veulent et peuvent penser ; car pour les autres, qui sont volontairement esclaves des préjugés, il ne leur est pas plus possible d'atteindre la Vérité qu'aux grenouilles de voler.
Commenter  J’apprécie          370
Julien Offray de La Mettrie
« Écris comme si tu étais seul dans l’Univers et que tu n’aies rien à craindre des préjugés des hommes. »
Commenter  J’apprécie          370
Julien Offray de La Mettrie
Je déplore le sort de l’humanité d’être, pour ainsi dire, en d’aussi mauvaises mains que les siennes.
Commenter  J’apprécie          280
Tout vous est de l'Amour une leçon vivante.
Commenter  J’apprécie          150
Si les plaisirs du corps sont si vifs, quels sont ceux de l'âme ! Je parle de cette tendresse pure, de ces goûts exquis qui semblent faire distiller la volupté goutte à goutte au fond de nos âmes, tellement enivrées, tellement remplies de la perfection de leur état qu'elles se suffisent à elles-mêmes et ne désirent rien.
Commenter  J’apprécie          90
Rien ne fatigue, rien ne coûte quand on aime : la distance des lieux est bientôt franchie par les ailes de l'Amour.
Commenter  J’apprécie          102
Jouissez, Phylis, jouissez de vos charmes : n'être belle que pour soi, c'est l'être pour le tourment des hommes.
Commenter  J’apprécie          100
Plaisir, Maître souverain des hommes et des dieux, devant qui tout disparaît, jusqu'à la raison même, tu sais combien mon coeur t'adore, et tous les sacrifices qu'il t'a faits.
Commenter  J’apprécie          90
Dans le souverain plaisir, dans cette divine extase où l'âme semble nous quitter pour passer dans l'objet adoré, où deux amants ne forment qu'un même esprit animé par l'amour, quelque vifs que soient ces plaisirs qui nous enlèvent hors de nous-mêmes, ce ne sont jamais que des plaisirs ; c'est dans l'état doux qui leur succède, que l'âme en paix, moins emportée, peut goûter à longs traits tous les charmes de la volupté.
Commenter  J’apprécie          80
[...] il faut n'arriver au comble des faveurs que par d'imperceptibles degrés ; il faut que mille jouissances préliminaires vous conduisent à la dernière jouissance : découvrez, contemplez, parcourez, contentez vos regards, comme l'amant d'Issé ; par eux le coeur s'enflamme, les baisers s'allument.. Mais n'en donnez point encore, revenez sur vos pas ; qui vous presse ?
Commenter  J’apprécie          80

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Listes avec des livres de cet auteur
Lecteurs de Julien Offray de La Mettrie (66)Voir plus

Quiz Voir plus

Du bois dans les titres

Quelle nouvelle destinée à la jeunesse Jean Giono a-t-il écrite ?

L'arbre qui chante
Voyage au pays des arbres
L'homme qui plantait des arbres
Mon bel oranger

10 questions
134 lecteurs ont répondu
Thèmes : titres , boisCréer un quiz sur cet auteur
¤¤

{* *} .._..