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3.83/5 (sur 15 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Nevers , 1978
Biographie :

Julien Roturier est écrivain, photographe, musicien et graphiste,

Il participe à ses premiers ateliers d’écriture au collège. Il se dirige vers des études d’anglais qu’il abandonne à la fin des années 1990 pour travailler avec plusieurs groupes musicaux et associations culturelles de sa région.

Après un début de carrière très hétérogène, il se lance dans le graphisme en indépendant.

Au début des années 2010, il rencontre l’équipe du magazine Freaks Corp. qui publie un premier texte, "L’Hôte e(s)t l’invité".

En 2012, Julien Roturier monte de nouveaux projets musicaux et participe à la création de l’association culturelle Les CumulArts, visant à promouvoir l’écriture de nouvelles, le spectacle vivant sous toutes ses formes et l’éveil artistique, tout en poursuivant en parallèle ses autres activités en photographie, écriture et graphisme.

En 2014, il publie "Sténopé" aux Éditions Luciférines et en 2015, une nouvelle, "Ire réversible", dans "Créatures des Otherlands", tome 2.

Il vit à Dijon.

site de l'auteur: https://jroturier.book.fr/
page Facebook : https://www.facebook.com/Julien-Roturier-page-auteur-702591509836897/

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Source : http://editionsluciferines.com
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Quand on a froid et faim... on mange des chiens
Quand on n'a pas de toit... on mange des chats !

La mélopée envoûtante, mêlée de rires, le sortit doucement de sa torpeur. Il sentit d'abord la chaleur ambiante. Une chaleur moite qui l'enveloppait tout entier et le baignait d'un réel bien-être.

Quand on n'a rien à soi... on mange des rats...

Le chant continuait et l'étrangeté des paroles lui échappait presque totalement. Ce qui le réveilla, ce furent d'une part, la ferveur manifeste des chanteurs et d'autre part, leur jeunesse. C'étaient des voix d'enfants. De nombreuses voix d'enfants.
[...................................... ........ ......]

...on mange des chats !
Et quand on n'a plus rien...
Si on n'a plus d'argent...
On mange des [....] !
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Aussi incroyable que cela pouvait paraître, Jerry avait raison quand il affirmait, alors qu'ils étaient tous deux lycéens, que le jazz et les prostituées étaient à ranger dans les choses qu'à vingt ans l'on imaginait pas pouvoir apprécier un jour. Et ça vous tombait dessus, l'envie d'un solo de clarinette mollasse, comme celle d'une fille à cinquante billets.
"La montre"
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J'ai toujours eu une part ténébreuse. Pas vous? Ne me faites pas rire en prétendant le contraire. Vous aussi, vous avez déjà ressenti l'envie irrépressible de faire souffrir. Et vous vous êtes arrêtés, vous demandant, tétanisé,< pourquoi ? >
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page 44, Double jeu :
...Elle savait qu'il y avait eu un avant, forcément. Mais de cette vie d'avant, elle ignorait presque tout. Ce qu'elle pouvait en dire aurait pu tenir sur deux, peut être trois parchemins.Aucun souvenir précis .....Mais de cela Delilah ne s’inquiétait pas spécialement. Tous les autres, apparemment, étaient eux aussi mus par une force supérieur ne tolérant pas l'insubordination.Elle était donc normale. Ce qui l’inquiétait nettement plus, c’était cette sensation oppressante de perpétuel déjà vu. A de nombreuses reprises, elle avait eu le sentiment d'avoir accompli les mêmes gestes , tué les mêmes gens - ou créatures - pour les mêmes raisons. Encore et encore. Et il y avait les chiffres.
Les chiffres dansaient sans cesse devant ses yeux, nombreux, énormes, omniprésents.Ils marquaient le rythme de son existence, aussi régulière qu'une horloge, apparaissant presque à chacun de ses gestes. Les chiffres et l'or étaient ses deux raisons de vivre, et elle savait que tant qu'il y aurait ces deux moteurs, la conscience supérieure qui guidait es pas serait satisfaite. Ainsi vivrait-elle un jour de plus, pour ensuite tout recommencer.
Sang, chiffres. Or. Sang encore. Et recommencer .
Elle se sentait devenir chaque jour plus forte et cela participait au maintien du pacte sans mot qui la liait à la Conscience sans nom . ...
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