Alors, mes amis, je vous souhaite à tous de marcher ainsi sur le fil de votre existence, entre passé et futur, et de pouvoir, à chaque instant, goûter la sensation merveilleuse d'être en vie.
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L'impossible n'existe pas. Il n'est qu'une invention de l'inconscient pour vous empêcher de réaliser qui vous êtes. Si vous croyez vraiment à quelque chose, et si cela est juste pour vous, alors vous possédez le pouvoir de le rendre réel.
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Jusqu'alors, l'inconscient était considéré comme une sorte de "corbeille" de la psyché, dans laquelle on stocke ce dont on ne veut surtout pas. Avec Jung, il devient notre guide le plus puissant et le plus juste. Pas mal, hein ?
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Nous imaginons que nous sommes les seuls à décider de tout cela, à partir de NOS aspirations et de NOS capacités. Or, la vie professionnelle est certainement un des lieux où les déterminismes familiaux sont plus massivement opérants.
Parce qu'il s'agit de NOTRE trajectoire professionnelle, nous oublions, en effet, qu'elle s'est toujours construite d'abord dans un CLIMAT particulier : celui de nos parents, dont nous avons capté - inconsciemment - les références, les valeurs, les difficultés, les interdits, les espoirs insatisfaits ...
Double conséquence : à la fois, dans notre manière de nous représenter le travail (donc de l'aimer ou pas, de l'accepter ou pas), mais aussi de nous placer dans la continuité de nos prédécesseurs, en termes de carrière, de motivations, de "missions" ...
En effet, face à leur histoire, quelle va être notre posture ?
La répétition de scénarios d'échec ou de souffrance par loyauté ou pour ne pas les trahir ?
La réparation, avec pour nous l'obligation de réussir à tout prix là où ça n'a pas marché pour eux ?
La continuation de leurs propres créations et activités, pour leur faire plaisir, pour être importants à leurs yeux, pour gagner leur amour, pour créer une dette à notre égard ?
Beaucoup d'entre nous sont ainsi "programmés" pour choisir un métier en fonction des attentes de leurs ascendants. Or, que se passe-t-il lorsque cette voie ne leur convient pas, ou pas tout à fait ?
Peut-être feront-ils illusion un certain temps ... mais à un niveau plus profond, ils seront constamment soumis à une pression considérable.
Comment vous a-t-on imaginé avant que vous veniez au monde ?
La question de la place au travail est - d'une certaine façon - toujours une question de barrières : celles que l'on se met, celles que l'on nous a mises, celles dont nous avons hérité, celles que le monde nous impose.
Or toutes ces barrières, visibles ou invisibles, concrètes ou non, créent un écart, une tension, entre là où nous sommes et là où nous pourrions être.
Il va donc s'agir d'identifier les barrières qui nous concernent personnellement pour mieux ajuster notre position dans le monde et apaiser les tensions qui nous animent.
Si certaines barrières sont clairement d'ordre intérieur, et d'autres d'ordre extérieur, d'autres encore sont plus subtiles, plus indirectes, plus difficiles encore à cerner.
Barrières sociales implicites, difficulté à prendre en compte notre genre et celui d'autrui, ou encore confusion entre place et posture, sont autant d'obstacles impalpables que nous devons pourtant prendre en compte pour vivre plus sereinement.
Ecoutez tout le monde à l'intérieur de vous ! Chacune de vos facettes a besoin d'être reconnue et respectée dans ce qu'elle a de mieux à vous proposer et il lui faudra apprendre à faire alliance avec les autres. Bien sûr, c'est vous qui êtes maître à bord. Mais cela ne peut se faire qu'en ayant une bonne connaissance de son équipage.
Indépendamment de questions de compétences ou de niveaux, il est de très nombreux métiers en effet qui n'ont pas de sens pris de façon isolée.
Si votre plaisir consiste ainsi à manager des équipes - et à moins d'avoir l'ambition et l'énergie de construire une équipe à part entière -, une position isolée n'est pas pour vous.
Comment vous a-t-on imaginé avant que vous ne veniez au monde ?
Nous avons de multiples raisons de nous éloigner de nos facettes les plus authentiques et les plus singulières. Par confort, pour être conforme, par sécurité. Pour ne pas déplaire. Le renoncement commence très tôt.
Trouver sa place, c'est refaire le chemin en sens inverse : ôter nos masques pour identifier nos besoins véritables et être plus directement en mesure d'orienter nos trajectoires vers ce qui nous ressemble.