AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

3.88/5 (sur 26 notes)

Nationalité : Libye
Né(e) à : Tripoli , 1954
Biographie :

Kamal Ben Hameda quitte la Libye à la suite du premier coup d’état en 1969.

Après des études universitaires en lettres modernes/linguistique appliquée et d’arabe, il s'occupe des réfugiés politiques et des immigrés.

Il est l’auteur de nombreux recueils de poésie et d’un récit autobiographique en quête de son enfance.

Il vit actuellement aux Pays-Bas où il se consacre à l’écriture.

Ajouter des informations
Bibliographie de Kamal Ben Hameda   (2)Voir plus

étiquettes
Videos et interviews (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de

Interview de Kamal Ben Hameda


Citations et extraits (16) Voir plus Ajouter une citation
J’ai peur, Signora Aziza, j’ai peur. Et si je devais finir ma vie ailleurs ? Je mourrais loin de Tripoli ! Mon marie, il n’arrête pas de dire qu’un jour on va nous vider d’ici ! – N’aie pas peur, Signora Filomena, je serai là pour te défendre… Et pourquoi vous chasserait-on ? Vous êtes nés ici, vous êtes Tripolitains… »
« La famille de Signora Filomena était installée à Tripoli depuis trois générations
Commenter  J’apprécie          50
« Tante Tibra combien as-tu mangé d’hommes ?
-Ne dis pas de bêtises, petit bonhomme ! »
Et pour la faire rire encore, je la pris dans mes bras et lui mordillai le sein. « Attends, quand tu seras grand, il en faudra plus que de baiser les seins d’une femme pour ravir son cœur mon petit Hadachinou ! » s’écria-t-elle en me repoussant.
Commenter  J’apprécie          50
Je fais comme beaucoup d'entre nous, poursuivait la femme, j'ouvre mes jambes et je le laisse me niquer ; de toute façon ça ne dure pas très longtemps... trente secondes, une minute et voilà ! J'en suis quitte... Quelle plaie !... Vous vous rappelez celle qui a coupé le zob de son mari ? Eh bien, son mari la battait tellement, à lui faire voir les étoiles à midi ! Nous le savions, toutes, mais que pouvions-nous faire ? Dehors c'était un homme pieux et respecté, il allait à la mosquée tous les jours, mais comme tous les autres, les femmes, il les haïssait ! (p.79)
Commenter  J’apprécie          40
Je fais comme beaucoup d'entre nous, poursuivait la femme, j'ouvre mes jambes et je le laisse me niquer ; de toute façon ça ne dure pas très longtemps... trente secondes, une minute et voilà ! J'en suis quitte... Quelle plaie !... Vous vous rappelez celle qui a coupé le zob de son mari ? Eh bien, son mari la battait tellement, à lui faire voir les étoiles à midi ! Nous le savions, toutes, mais que pouvions-nous faire ? Dehors c'était un homme pieux et respecté, il allait à la mosquée tous les jours, mais comme tous les autres, les femmes, il les haïssait !
Commenter  J’apprécie          40
Comme on le sait, les désirs des hommes et les pas du temps arpentent rarement les mêmes chemins. Cet homme qui devait ad vitam aeternam prendre le titre d’époux respecté n’était pas celui de mes vœux, mais quelqu’un que je n’avais jamais vu.
Commenter  J’apprécie          40
Mon père, homme de solitude et de prière, se cloîtrait dans la petite chambre du fond de la maison lorsqu'il rentrait de sa boutique ou de la mosquée ; indifférent aux être qui l'entouraient, enfermé dans son monde en compagnie d'Allah. (p.64)
Commenter  J’apprécie          30
Oui, qu’est-ce que je disais, oui, le mariage ! C’est affreux, ça, chier des filles qui seront esclaves toute leur vie et des garçons qui vont les faire trimer et lisser l’ennui et la mort ! Non et non ! disait souvent tante Nafissa
Commenter  J’apprécie          30
Je les entends encore à leur retour, dissimulé dans l'une ou l'autre de mes cachettes. "S'il est bien dans sa mosquée, qu'il y reste", disait ma mère en riant, et Jamila de renchérir: "Que le mien se perde dans ses bouteilles, ce n'est pas moi qui vais l'en sauver, qu'il s'en régale et qu'il s'y noie ! ", et toutes deux de s'esclaffer bruyamment, contentes comme des gamines de leurs bonnes blagues ou peut-être simplement de pouvoir tourner en plaisanterie ce qui faisait le chagrin de leurs jours.
Commenter  J’apprécie          20
Je ne sais pas comment Tibra la Berbère faisait, mais chaque fois qu'elle était là sur le tapis, pleine d'entrain, elle éveillait dans le bas de mon ventre une chaleur agréable. (p.87)
Commenter  J’apprécie          30
Les hommes, en dehors de leur ventre ou de leur zob, ne s’intéressent à rien sinon à détruire d’une main ce qu’ils viennent de construire de l’autre.
Commenter  J’apprécie          30

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Kamal Ben Hameda (34)Voir plus

Quiz Voir plus

Le Temps des miracles

En 1992, Koumaïl et Gloria habitent dans:

l'Usine
l'Immeuble
le Bâtiment
la Gare

15 questions
175 lecteurs ont répondu
Thème : Le temps des miracles de Anne-Laure BondouxCréer un quiz sur cet auteur
¤¤

{* *} .._..