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3.51/5 (sur 298 notes)

Nationalité : Suède
Né(e) à : Huskvarna , le 08/06/1965
Biographie :

Karin Alvtegen est une scénariste et romancière suédoise.

Elle est la petite-nièce de la romancière Astrid Lindgren (1907-2002).

À partir de 1985, elle travaille comme art designer pour le cinéma. Elle amorce une fructueuse carrière de scénariste en 1993 en signant de nombreux épisodes de séries télévisées produites par la télévision suédoise. En 1996, son frère aîné est mort lors d'une chute en montagne.

À partir de 1998, elle se lance dans la publication de thrillers psychologiques dont l'action est presque toujours située en Suède. "Skuld" est son premier roman.

"Recherchée" (Saknad, 2000), son deuxième roman, remporte le Prix Clé de verre du meilleur roman policier nordique en 2001 et fait l'objet d'un téléfilm pour la télévision britannique en 2006 mettant en vedette Joanne Froggatt et Gregor Fisher. À sa publication aux États-Unis en 2009, ce même roman est nommé pour l'obtention du Prix Edgar-Allan-Poe de l'association des Mystery Writers of America.

En 2004, elle participe au scénario du film policier "Hotet".

En 2005, "Honteuse" (Skam), le quatrième roman de Karin Alvtegen, est nommé pour l'obtention du Duncan Lawrie International Dagger Award de la Crime Writers' Association britannique.

son site : http://www.karinalvtegen.com/

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Citations et extraits (102) Voir plus Ajouter une citation
[échange mère-fils trentenaire, suite à coming-out]
- Ça fait combien de temps que tu fais des trucs comme ça ?
[...]
- Ça fait combien de temps que je 'fais le pédé', tu veux dire, pour reprendre ton expression ? J'avais onze ou douze ans quand j'ai réalisé que j'étais homo, ou malade mental, comme je croyais à l'époque. Parce que ça me faisait un bien fou, tu penses, d'écouter tes blagues de mauvais goût à longueur de journée. Tu te souviens par exemple du vieux qu'ils avaient retrouvé battu à mort, sur le parking du stade de foot, celui dont tout le monde savait qu'il était pédé ? Tout le monde savait aussi que des motards l'avaient tué, mais la police ne s'était même pas donné la peine de faire une enquête. On nous disait qu'il avait eu un accident de vélo parce qu'il roulait bourré. Et tu te souviens de ce que tu avais dit ? Hein, tu te rappelles ? Tu as dit que c'était bien fait pour lui, parce qu'il n'avait qu'à pas être pédé.
(p. 325-326)
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Helena ferma les yeux, se préparant à entendre claquer la porte de la salle de bains. Et c'était reparti pour un tour. Elle faisait de son mieux pour atteindre sa fille [de 13 ans], mais Emilie, le regard plein de reproches, lui glissait sans cesse entre les doigts. Chaque jour était une course vaine pour essayer de maintenir un semblant d'équilibre.
(p. 19)
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La population locale est en train de récolter le foin. Il faut remplir les greniers pour l'hiver, malgré la guerre, manger, poursuivre les activités quotidiennes. Devant une meule de foin faite dans la matinée, quatorze civils sont alignés. Ils ont tous les mains ligotées derrière le dos, et un bandeau sur les yeux. Schultz et ses sept camarades comprennent alors qu'ils se sont soudain transformés en peloton d'exécution.

Sur les huit soldats, sept n'hésitent pas, ils sont prêts à obéir et lèvent leurs fusils. Mais Joseph Schultz sent tout à coup qu'il en a assez. Dans le silence qui s'installe, il laisse tomber son arme à terre, s'avance lentement vers la meule de foin et prend place dans la rangée des condamnés à mort.
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Son reflet dans le miroir jurait avec l'image qu'elle avait d'elle-même, et chaque fois qu'elle se voyait cela lui faisait de la peine. Son esprit était resté le même, mais il habitait désormais le corps d'une femme aux apparences de vieille. Cet écran de rides et de cellulite derrière lequel elle se cachait la révulsait.
(p. 129)
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Nombre de morts qui y reposaient étaient des enfants [...] des parents endeuillés. le regret éternel avec lequel ils soignaient les tombes de leurs enfants chéris. l'interrogation quant à la profondeur de leur douleur et de leur désespoir lorsque la seule possibilité qui leur restait avait été de l'abandonner.
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Anders avait compris tôt que la physique quantique était un univers impénétrable, et il lui était difficile de vanter les compétences de son père quand il ne les comprenait pas lui-même. Raison pour laquelle il lui demanda un jour de lui expliquer.
- Tu comprends Anders, la physique classique suit les lois de Newton qu'on peut aplliquer au monde normal qu'on observe autour de soi, mais quand on desccend au niveau du plus petit que l'atome, ces lois ne fonctionnent soudainement plus. La physique quantique ouvre la porte à un monde inconnu dans le sens où elle contredit pas mal de choses qu'on pensait savoir jusque là. L'espace et le temps, les unités les plus fondamentales ne s'appliquent bizarrement plus dans l'univers quantique.
La réponse n'avait pas davantage éclairé Anders, et il s'était abstenu de demander qui était Newton.
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Il n'est pas possible de courir assez vite, quand ce qu'on tente de fuir vient de l'intérieur de soi.
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L'enfer après la mort auquel ton Dieu nous condamne n'existe pas. L'enfer, c'est nous qui le faisons exister sur terre en nous trompant dans nos choix. La vie n'est pas quelque chose qui "nous arrive", nous en sommes nous aussi responsable.
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avec une terrible clarté, elle comprit que son tour viendrait dans quarante ans, lorsque la vie aurait fini par confirmé son inutilité. Comme Alice, elle déverserait sa bile amère sur ceux qui s'approcheraient d'elle, sur Ellen, et sa future famille...et lui transmettrait cette mission impossible, essayer de réparer une vie perdue. placé sous ce nouvel éclairage, son point de vue changea. ses devoirs envers sa fille lui apparurent tout d'un coup bien différents de ce qu'elle pensait jusqu'alors.
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- Anders, vous m'entendez ?
Une voix inconnue, aimable et chaleureuse, provenant d'un lieu hors de sa portée. Il devrait lui répondre, mais à peine s'était-il fait cette réflexion qu'il retomba dans sa torpeur. Délesté de toute contrainte il planait dans un monde d'insouciance, exempt de jugements et de convictions. Tout était à l'état originel et empli de possibles.
- Anders, vous m'entendez, Anders ?
Laissez-moi tranquille ! Je veux rester ici.
Il ne comprenait pas pourquoi l'on insistait pour qu'il réponde. Il tentait de s'enfuir mais quelque chose l'en empêchait. Cette odeur. Son inconscient fouilla dans ses expériences passées et soudainement il comprit ce qu'elle signifiait. Danger ! Tu es en danger !
Il se sentit tiré vers le haut, traversant un monde d'images vacillantes, au milieu d'un rugissement de plus en plus fort. Un goût de métal dans la bouche, son crâne douloureux. Une personne se tenait à ses côtés. Une lumière forte l'éblouit et son regard erra. Des doigts frais entouraient son poignet.
Seule l'odeur se distinguait nettement dans ce flou général. Cette odeur reconnaissable entre mille qu'il avait une fois appris à détester - l'odeur d'hôpital.
- Anders, essayer de vous réveiller. Savez-vous où vous êtes ? Vous avez eu un accident de voiture. Vous vous trouvez à l'hôpital de Sundsvall.
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