Pluton ou Hadès était le maître absolu des Enfers, fils lui aussi de Cronos, comme Zeus et Poséidon. Pluton n’était pas uniquement le dieu de la mort. Les hommes croyaient que c’était grâce à lui que la terre leur donnait ses fruits. Il était donc vénéré comme dieu de la fertilité et de la richesse. Perséphone, la femme de Pluton, était la déesse des morts et de la terre, source de vie. Après son enlèvement par le dieu et l’accord que celui-ci avait conclu avec sa mère Déméter, Perséphone passait huit mois par an sur la terre et le reste auprès de son mari. Quand la déesse était parmi les vivants, la terre était verdoyante et se préparait à donner ses fruits. Elle descendait chez Hadès en été, à l’époque où le soleil brûlait la terre et les champs étaient laissés en friche.
Les aventures amoureuses de Zeus furent vraiment innombrables. Le père des dieux et des hommes s’unit à plusieurs femmes qui lui donnèrent des enfants illustres. Avec Léto, il engendra Apollon et Artémis et avec Maia, Hermès. Avec Mnémosyne, fille d’Ouranos et de Gaia, Zeus s’unit pendant neuf nuits de suite et elle lui donna neuf filles, les Muses, qui protégeaient les lettres et les arts. Lors de fêtes sur l’Olympe, elles accompagnaient de leur chant divin la cithare d’Apollon, sous le regard fier de leur père. Les trois Grâces : Euphrosyne, Thalia et Aglaé, filles elles aussi de Zeus et de l’Océanide Eurynomè, menaient la danse.
Au commencement il y eut Chaos, puis surgit la vaste Gaia (Terre-Mère) et le bel Eros. Chaos donna naissance à la noire Nyx et à Erèbe qui s’unirent à leur tour pour engendrer Aither (Lumière céleste) et Héméra (Jour). Gaia enfanta l’Ouranos (Ciel) étoilé, capable de l’envelopper tout entière et de servir aux dieux bienheureux. Elle mit aussi au monde les Montagnes, où gambadaient joyeusement les Nymphes ainsi que le profond Pontos (Mer). De son union avec Ouranos naissent les Titans : Océan, Japet, Coeos, Créios, Hypérion, Cronos et les Titanides : Théia, Rhéa, Mnémosyne, Thémis, Phoebè, Téthys, puis les Cyclopes…
Après l’enterrement d’Hector, Penthésilée, la reine des Amazones, fille d’Arès, arriva au secours de Priam. L’Amazone intrépide se rua sur les Achéens et ne s’arrêta même pas quand elle se trouva face à l’invincible Achille. Achille, après un combat acharné, tua Penthésilée, mais quand il aperçut son beau visage, il fut pénétré de douleur car il pensa qu’elle aurait pu être sa digne compagne. Au lieu de la dépouiller de ses armes et de jeter son cadavre aux chiens et aux vautours, selon les coutumes guerrières, il donna son corps aux Troyens afin qu’ils lui rendent les hommages funéraires qu’elle méritait.
Œdipe, l’un des héros les plus tragiques de la mythologie grecque, descendait de la race de Cadmos. Son père était Laïos, fils de Labdacos et petit-fils de Polydoros. Quand Laïos monta sur le trône de Thèbes, il épousa Jocaste, fille de Méneocée et sœur de Créon. Les années passaient et le couple ne pouvait pas avoir d’enfants. C’est pourquoi, le roi consulta l’oracle à Delphes, qui lui conseilla de rester sans héritier, car son enfant le tuerait, épouserait sa mère et causerait à la ville d’innombrables malheurs. Bouleversé, Laïos, évita de s’approcher de Jocaste, mais, celle-ci réussit à l’enivrer, au cours d’une fête, et l’entraîna dans son lit. Ainsi, vint au monde un garçon.