Citations de Katherine Pancol (3678)
Quand on est amoureux de quelqu'un, qu'on a très envie de l'embrasser mais qu'on attend, on attend... et toute cette attente... c'est le désir.
La vie coule entre mes doigts. Je ne vis pas, j'aveuglette. Mal avec les autres, mal avec moi-même. J'en veux aux gens de me renvoyer cette image de moi et je m'en veux de ne pas etre capable de leur en imposer une autre.
seul l'homme qui s'est trouvé, qui coincide avec avec lui meme, avec sa vérité intérieure est un homme libre
Je ne veux plus être une carte de crédit. Je veux galoper, les cheveux en bataille, les bottes crottées, je veux du lyrisme, des rêves, de la poésie! Et justement, je n'en ai pas l'air, mais je suis en train d'écrire un poème à la femme que j'aime rt que je vais perdre si je ne me hâte pas. Elle n'est pas aussi élégante que vous, elle bondit à pieds joints dans les flaques d'eau, dérape sur une orange et dévale l'escalier, mais elle a ouvert une porte en moi que je ne veux plus refermer.
Ils se mangeaient l'intérieur de l'âme, le velouté du coeur et pouvaient dire, sauf qu'ils ne prononçaient pas les mots, exactement ce à quoi ils pensaient. Ils se le dirent dans les yeux.Comme si ça n'existait ou que ça ne devait pas exister encore.
Elle éclata d'un rire qui n'en était pas un. Un rire pour maquiller sa solitude, la vacuité de sa vie. Nous avons le même âge, songea Iris, mais j'ai un mari et un enfant. Un mari qui reste un mystère et un enfant qui est en train d'en devenir un. Que faut-il mettre dans sa vie pour qu'elle devienne intéressante? Dieu?Un poisson rouge? Le Moyen-Age, comme Jo...
Le silence peut être le signe d'une grande joie qui ne trouve pas ses mots. C'est parfois aussi une manière de dire son mépris.
Quand on a peur, il faut toujours regarder sa peur en face et lui donner un nom. Sinon, elle vous écrase et vous emporte comme une vague scélérate...
L'émotion était un luxe qu'elle ne pouvait s'offrir. A chaque fois qu'elle était sur le point de succomber, elle bloquait tout. Clic, clac, elle fermait les écoutille. Et ainsi, elle continuait à être de bon conseil pour elle même. Elle restait sa meilleure amie. C'est le problème avec les émotions, elles vous torpillent. Vous éparpillent en mille morceaux. Vous tombez amoureuse et tout à coup vous vous trouvez trop grosse, trop maigre, trop petits seins, trop gros seins, trop basse sur pattes, trop hautes sur pattes, trop grand nez, trop petite bouche, dents jaunes, cheveux gras, stupide, ricanante, collante, ignare, moulin à paroles, muette. Vous n'êtes plus votre meilleure amie.
C'est là tout le problème de maman. Elle demande à l'amour des frissons délicieux ne se doutant pas que le délicieux vient souvent du plus profond sordide, que le meilleur naît parfois d'un geste obscène, d'une idée saugrenue..
p 111
Mais Antoine ne m'écoute pas. Les deux mains sous ma jupe, il me caresse les cuisses, enlève ma culotte, me laisse les fesses nues sur la pierre. Je frissonne. c'est dur et froid. Ses mains me frôlent, m'écartent, remonte, attrapent mes seins. J'ai la tête qui tourne. Il me prend à bout de bras, m'enfonce; je croise mes mains derrière sa tête, je m’agrippe à ses hanches, j'oublie tout, la tête dans les étoiles.
Je commence à souffrir d'un formidable complexe de classe . le coeur en première, le Nous-Deux en jet-set, les ruptures en wagons-lits, ce n'est pas pour moi...
P66.
Antoine, que j'ai caressé et aimé parce qu'il est beau, qu'il ne parle jamais et semble comprendre beaucoup.
P62
« Aimer…ce mot bateau qui prend l’eau de partout. Même le petit Robert y perd sa clarté. C’est quoi aimer ? Qui est le « je » qui dit « je t’aime » ? A qui s’adresse-t-il ? Que demande-t-il en échange ? Ou bien est-ce gratuit ? Le serment d’une seconde ou d’une éternité ? Une bulle de trois mots qui crève lors d’une étreinte réussie, d’un manque comblé, d’un rêve d’enfant exaucé ? Et d’où nous vient notre manière d’aimer ? Somme-nous les seuls ouvriers de cet échafaudage branlant ? Qui a mis en place les traverses et les boulons, les poulies et les planches où nous avançons en aveugles tâtonnants, persuadés d’être libres et conquérants ?
Autant de questions que j’appris à me poser comme des rébus chinois qu’un jour j’ai décidé d’élucider. Sous leurs petits chapeaux pointus et leurs sourires énigmatiques se cachait la clé de mes erreurs à répétition.
En attendant, ils ne pouvaient qu’échouer, ceux qui m’offraient, éperdus, leur vie, leur amour et leur virilité. »
Personne ne le regardait comme tu me regarde. Quand t'avais le temps.
P93
Moi, c'est vers l'arrière que j'ai tourné la visière.
Je hais ces prétentieux qui, sous prétexte qu'ils sont allés à l'université, donnent des leçons à tout le monde. Je hais ces hommes, qui parce que tu es ou a été une femme séduisante, refusent de t'accorder le moindre gramme de cervelle. Ces hommes qui, quand tu es libre de ton corps, que tu les regarde sans rougir, font tout pour te détruire. Tu sais, je suis persuadée, au fond, que les hommes détestent les femmes. Ils ne supportent pas qu'elles soient, ne serait-ce qu'une minute, plus intelligentes, plus libres, plus raffinées qu'eux.
Au lieu de dire " rat- gnagna ", elle dit " souris- mimi "
"Il assurait qu'il fallait sourire à la vie pour qu'elle nous sourie."
Une histoire qui ressemble je trouve à une histoire que l'on a certainement vécu. Nous avons été je pense une de ces amies, si on ne l'est pas ..on a ressenti les mêmes doutes, les mêmes peurs, les mêmes envies....une histoire d'aujourd'hui...