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3.52/5 (sur 159 notes)

Nationalité : États-Unis
Né(e) à : Berea, Ohio , le 6/07/1947
Biographie :

Kathleen Dean Moore est écrivaine, philosophe et naturaliste.

Elle a passé son enfance dans l’Ohio et est titulaire d'un B.A. en philosophie du College of Wooster et d'un master et d'un doctorat de l'Université du Colorado à Boulder.

En 1992, elle rejoint le Département de philosophie de l'Université d'État de l'Oregon, où elle donne des cours sur l'éthique environnementaliste et la philosophie de la nature.

Activement engagée dans la défense de la nature sauvage, elle est l'auteure de nombreux essais et récits, notamment "Riverwalking" (1996) et "The Pine Island Paradox" (2004), unanimement salués par la critique et le public américains.

En 1999, elle a publié "Petit traité de philosophie naturelle" ("Holdfast: At Home in the Natural World").

Ses récentes publications portent sur le changement climatique.

Kathleen Dean Moore vit à Corvallis, Oregon.
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Bibliographie de Kathleen Dean Moore   (4)Voir plus

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Retrouvez les derniers épisodes de la cinquième saison de la P'tite Librairie sur la plateforme france.tv : https://www.france.tv/france-5/la-p-tite-librairie/ N'oubliez pas de vous abonner et d'activer les notifications pour ne rater aucune des vidéos de la P'tite Librairie. Quand on est confiné, on a envie de s'évader. Ca tombe bien, voici le meilleur moyen de s'évader : un livre ! Et aujourd'hui j'ai choisi pour vous un petit traité de philosophie naturelle. Pas de panique : c'est simple, clair, poétique et merveilleux. La philosophie, ça peut aussi être du pur bonheur ! « Petit traité de philosophie naturelle », de Kathleen Dean Moore, c'est un livre publié en poche aux éditions Gallmeister.

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Citations et extraits (54) Voir plus Ajouter une citation
Comme le disait Dostoïevski, « il faut aimer la vie plutôt que le sens de la vie « . Il nous faut aimer la vie par- dessus tout, et de cet amour naîtra peut-être un sens. Mais «  si cet amour de la vie disparaît, rien ne peut nous consoler « .
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Si l’amour tient tout entier dans les souvenirs, et si les souvenirs s’ancrent dans des lieux, alors l’amour s’enracine dans ces paysages.
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Ces lieux secrets et sûrs qui ont un sens pour nous : un chemin usé par nos pas au bord de la rivière, un bosquet de roses trémières auquel s'attachent le pollen et l'essaim d'abeilles.
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La vie éternelle, si elle existe, ne consiste pas à prolonger indéfiniment la durée de notre existence, mais sa profondeur.
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La tristesse est un lieu sacré.
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Sur l'étagère, quelques recueils - le livre des fougères, le livre des lichens, le Guide des rivières et des étangs - me viennent de ma mère. C'était une femme qui s'émerveillait d'observer la nature et saluait les grenouilles comme de vieilles connaissances, toujours ravie de rencontrer en pleine forêt ce qu'elle ne connaissait que comme une image dans un livre. La toute première pomme de mai, un aperçu de Scorpion dans le ciel au-dessus des montagnes assombries par la nuit, la première rencontre avec une moucherolle vermillon… tous ces phénomènes éveillaient en elle ce que Joseph Wood Krutch nomme "la joie qui ne se laisse pas penser". "Songe donc, s'exclamait-elle, que nous habitons le même univers que le tyran à longue queue". Songe donc. C'était comme si ces mots ouvraient grand leurs bras. Un passerin non pareil. Un scinque des prairies. Des pédiculaires du Groenland, dont les fleurs ressemblent à de petites têtes d'éléphants placées tout le long de leur tige, dans les prés de haute montagne. Des marais remplis de tabac du diable, des choux qui sentent la citronnade. Si ces créatures existent, rien n'est impossible. "Tout simplement fabuleux !" disait ma mère.
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La gratitude est une sorte de vision, la prise de conscience de l'immensité du cadeau qu'est cette terre. Voir le monde avec gratitude, c'est être à jamais surpris par le simple fait de son existence, de sa beauté, de sa puissance et de son immortalité. La gratitude, c'est être attentif. (...) La gratitude est une sorte de réjouissance. Même si elle ne l'a peut-être pas toujours été et ne l'est peut-être pas encore, la terre est réjouissante. Prendre soudainement conscience du cadeau peut nous remplir de joie, un bien-être qui arrive comme la marée haute, qui nous remonte le moral, élargit notre perception du possible, et se déploie, calme et brillant, aux horizons de nos vies.
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Parfois le monde naturel vous fait un don si précieux, si merveilleux, qu'il ne reste plus qu'à demeurer là, en larmes.
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Le monde est-il conforme aux capacités de notre esprit, ou notre esprit limité borne-t-il notre connaissance du monde ? Peut-être l’intelligence fait-elle de son mieux en captant ce qui est lent, lésé, ordinaire, tout en laissant échapper le meilleur. À l’idée qu’il y a un au-delà de la perception humaine, j’enrage de frustration, comme un chien qui fait les cent pas devant une porte close, gratte et renifle l’air qui filtre. Que peut-être cet élément lointain, invisible, qui ne correspond à aucune de nos catégories ? Au-delà du spectre visible, de la gamme sonore, des nomenclatures, quel est cet élément si radieux qu’il nous aveuglerait, ferait exploser nos sens et nous précipiterait au sol ?
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Que nous disent-ils, ces instants semblables à un prisme braqué sur l’existence, que disent ce marais, cette humidité, ce vacarme écumant, cet assaut de volonté parmi les saules, cette scène criarde, ces couleurs, ces plumages, ces effort, ce bruit, cette complexité, tout ce qui ne laisse ni note ni explication ?
Rien, me semble-t-il, si ce n’est qu’il faut continuer.
C’est la leçon du marais. La vie concentre toutes ses puissances sur un seul but : continuer à exister. Un marais au crépuscule, c’est la vie qui exprime son amour de la vie. Rien de plus. Mais rien de moins, et nous serions stupides de nous dire que c’est là une leçon sans importance.
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