Kathryn Lasky

Les légendes sont des récits qui résonnent d’abord dans le gésier, puis vibrent dans le cœur au fil du temps. Elles aident à grandir et à devenir meilleur.

- Oh ! pardon, madame P. ! Je suis trop nerveuse au moment des naissances. Chaque fois, c’est la même chose. Je ne m’y habituerai jamais.
- Ne vous excusez pas. Croyez-vous que la plupart des oiseaux se préoccupent d’avoir un nid aussi net ? On m’a raconté de ces histoires à propos des mouettes ! Bonté divine ! Il vaut mieux que je ne me lance pas sur le sujet !

Comment peut-il exister une cour où un souverain a des amies "qui sortent du ruisseau" et où il y a en même temps autant de règles de bienséance et d'étiquette pour définir qui a le droit de servir le vin au roi et qui peut donner sa chemise à la reine ?

Janvier 1554

Catherine de Médicis a beau être la mère de mon futur époux, elle me montre bien peu de considération. Quand je suis arrivée ici, à la cour de France, elle ne m'a même pas saluée. Alors je me suis levée et, en français, je me suis présentée : "Madame, savez-vous que vous êtes en présence d'une reine ? Je suis la reine d'Écosse."

Catherine de Médicis m'a traitée de petite insolente avant de me demander si j'avais conscience de me trouver en présence de la souveraine des français. Le fait est qu'il n'y a pas assez de place pour deux reines dans un pays, sans parler d'un palais.

Il regrettait toujours d'avoir prononcé ces deux mots, car, soudain, un cri perçant déchira la nuit et il fut happé par des serres puissantes.

"L'ourse se demandait comment elle allait bien s'occuper de ce louveteau. C'était une créature gloutonne, mais très différente d'un ourson. Son odeur était différente, ses gestes également. Plus gros qu'un ourson nouveau-né au moment où elle l'avait recueilli, il ne grossissait pas aussi vite. Un petit d'ours aurait déjà doublé de poids à son âge. L'ourse s'inquiétait : peut-être que son lait ne lui convenait pas ? Ou peut-être qu'elle ne le tenait pas comme il fallait ? Le dieu Ursus lui avait envoyé ce bébé, et elle attendait chaque jour d'autres signes de sa parti qui la guideraient.

Elle voulait tellement qu'il devienne plus qu'un simple protégé ! Sentait-il lui aussi qu'ils formaient un drôle de duo ? "Sans doute pas ; après tout, ce n'est qu'un ourson", se dit-elle. Elle sursauta et pouffa de rire. " Tiens ! Je l'ai appelé ourson ! En fin de compte, un petit est un petit. Ils sont pareils. Ourson, louveteaux... Ils ne pensent qu'à boire du lait."

Elle le prit dans ses énormes pattes et le souleva à hauteur de son visage. Ils se regardèrent longuement. Les yeux du louveteau étaient en train de prendre une belle teinte verte, comme celle des yeux des lousp du Par-Delà ; tandis que ceux de l'ourse étaient d'un brun chaud et brillant.
- Toi, tu es un drôle de bonhomme !"

Mayflower, à 2950 milles des côtes anglaises, 9 novembre 1620.
- Terre en vue !
L’appel de l’homme de vigie déchira l’aube. Nous nous précipitâmes tous sur le pont. Les marins furent les premiers à l’apercevoir, ligne sombre à peine visible contre l’horizon.
Au bout de quelques longues minutes, Hummy et moi commençâmes à la distinguer à notre tour. Nous nous tenions étroitement les mains, et à peine osions-nous respirer mais, de minute en minute, la petite ligne se précisait, prenait de la densité.
Ce n’était pas un simple mirage, c’était quelque chose de réel.
Certes, le voyage avait duré soixante-cinq interminables journées mais, en fin de compte, nous voilà arrivés.
Ceci est le Nouveau Monde ; je m’en emplis les yeux pour la première fois.

J'ai eu un peu de mal à accrocher à ce 2ème tome alors que j'avais trouvé le 1er absolument superbe ! Dans celui-ci, j'ai été perdue par tous les termes inventés du langage loup et j'ai peur que les élèves ne le soient aussi... Mais j'ai malgré tout envie de connaître la suite des aventures de Faolan !!

il n'existait rien de plus délicieux qu'une phrase commençant par cette consonne explosive -q- au bout de la langue. Les questions procuraient un plaisir d'autant plus intense qu'il était rare - un véritable luxe à Saint AEgo !

je ne pige rien quelquin peut m'espliquer car quand je met lire il marque le résumé est ce normal ?

" Pour savoir donner de l'amour , il faut en avoir reçu . "

"Les champs prennent des tons vert pâle et se dissolvent dans le vert plus sombre de la forêt . Les cygnes sortent de leur abri hivernal et glissent sur le Cher , pareils à de petits galions . Je distingue une légère brume lavande émergeant d'un champ au loin . C'est le thym qui va bientôt fleurir . "

Quel était cet étrange animal qui ressemblait à un loup et se comportait comme un ourson ?

"L'esprit du fleuve t'a amené à moi. Il doit y avoir une raison. Je vais te nourrir jour et nuit. Une flamme peut naître d'une étincelle et devenir un grand feu."

Seuls les imbéciles prétendent ne jamais avoir peur.

la couche de glace qui recouvrait la baie s'était brisée, libérant un tumulte de vagues. Faolan, les griffes plantées dans un bloc de glace brillant, était emporté par les flots rugissants et jetait des regards paniqués autour de lui.

Quand l'univers de son enfance s'effondre en miettes, quand les souvenirs s'effacent avec les semaines et la distance, quand on disparaît de la mémoire de ses proches, il est temps pour les légendes de prendre tout leur sens.

Cœur-de-Tonnerre, tu me manques tellement.
Je voudrais sentir dans mon sang
les battements de ton grand cœur tonnant.
Cœur-de-Tonnerre, tu es toujours près de moi,
même si tu as quitté les rives du Par-Delà
pour gagner les étoiles d'Ursulana.
Cœur-de-Tonnerre, quand mon heure viendra,
je te chercherai sans relâche dans la nuit.
Nous nous retrouverons au paradis -
celui des loups ou des ours, peu importe.
Je sais qu'elle te reverrai là-bas
et que côte à côte nous marcherons, comme autrefois.
Je suis ton louveteau, ton ourson,
pour la vie et pour l'éternité !

Je ne suis rien et je suis tout

une fantastique début d'épopée