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4.2/5 (sur 1135 notes)

Nationalité : Grèce
Né(e) à : Héraklion, Crète , le 18/02/1883
Mort(e) à : Fribourg-en-Brisgau, Allemagne , le 26/10/1957
Biographie :

Níkos Kazantzákis ou Kazantzaki ou encore Kazantsakis, est un écrivain grec.

Fils d’un commerçant et propriétaire terrien, il doit se réfugier avec sa famille sur l'île de Naxos durant la révolte crétoise de 1897-1898. Il y étudie le français et l’italien à l’École commerciale française de la Sainte-Croix. De 1902 à 1906, il étudie à l'Université d'Athènes et devient Docteur en droit ; il publie son premier livre: "Le lys et le serpent". Il se rend, ensuite, à Paris pour étudier la philosophie où il suit les cours d'Henri Bergson qui devient un de ses maîtres, ainsi que Nietzsche auquel il consacre sa thèse. De retour en Grèce, en 1910, il traduit des œuvres de philosophie. En 1912, il publie un essai sur Bergson, puis il est engagé volontaire et combat dans les guerres balkaniques. En 1914, il rencontre le poète Ángelos Sikelianós avec qui il effectue durant deux années des pèlerinages et qui lui infuse une conscience nationaliste forte. Après avoir résidé en Suisse, il est nommé Secrétaire général du Ministère de l’assistance publique, avec pour mission le rapatriement de la population grecque du Caucase au lendemain de la Révolution russe de 1917. De 1921 à 1924, ayant démissionné de ce poste, il voyage en Allemagne, en Crète, en Autriche et en Italie et commence son "Odyssée", sa grande œuvre poétique qui est publié en 1938. De 1925 à 1928, il voyage en URSS, puis en Palestine, en Espagne, en Italie, à Chypre, en Égypte et au Soudan. De 1929 à 1936, il séjourne en Tchéquie, en France, à Égine, en Espagne (pendant la guerre), en Chine et au Japon. Il écrit des scénarios de film et des récits de voyages. Pendant la Seconde Guerre mondiale, il réside à Égine où il se consacre à l'écriture de son chef-d'œuvre "Alexis Zorba". En 1945, il fait partie du gouvernement et crée un parti politique : l’Union socialiste ouvrière. En 1946, il effectue des voyages officiels en Grande-Bretagne et en France. Cette même année, le roman "Alexis Zorba" est publié et connaît un grand succès. En 1947, il est nommé Conseiller à la Littérature à l’UNESCO. Il en démissionne après une année et s’installe à Antibes, en France. En 1950, il est lauréat du Prix international de la paix. Il entreprend alors l'écriture de son roman "La dernière tentation", qu'il termine l’année suivante. De 1955 à 1957, il fait plusieurs voyages en Italie, en Suisse, en Allemagne, en Slovénie, en Chine et au Japon.
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Bibliographie de Nikos Kazantzakis   (28)Voir plus

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Nikos Kazantzakis : Le regard crétois (1974 / France Culture). Nikos Kazantzakis sur l'île d'Égine, en 1927 - Photo : Musée Benaki. Par Richard-Pierre Guiraudou. Les textes, extraits d'“Ascèse”, d'“Alexis Zorba”, de la “Lettre au Greco”, de “Kouros”, de “Toda-Raba” et de “L'Odyssée”, ont été dits par Julien Bertheau, François Chaumette (de la Comédie-Française), Roger Crouzet et Jean-Pierre Leroux. Et c'est Jean Négroni qui a dit le texte de présentation de Richard-Pierre Guiraudou. Avec la participation exceptionnelle de Madame Eléni Kazantzakis, et la voix de Nikos Kazantzakis, recueillie au cours de ses entretiens avec Pierre Sipriot, en 1957. Réalisation de Georges Gaudebert. Diffusion sur France Culture le 1er août 1974. Níkos Kazantzákis (en grec moderne : Νίκος Καζαντζάκης) ou Kazantzaki ou encore Kazantsakis, né le 18 février 1883 à Héraklion, en Crète, et mort le 26 octobre 1957 à Fribourg-en-Brisgau (Allemagne), est un écrivain grec principalement connu pour son roman “Alexis Zorba”, adapté au cinéma sous le titre “Zorba le Grec” (titre original : “Alexis Zorba”) par le réalisateur Michael Cacoyannis, et pour son roman “La Dernière Tentation” (dont le titre a été longtemps détourné au profit du titre du film et désormais republié sous son nom authentique), adapté au cinéma par le réalisateur Martin Scorsese sous le titre “La Dernière Tentation du Christ” (titre original : “The Last Temptation of Christ”). Penseur influencé par Nietzsche et Bergson, dont il suivit l'enseignement à Paris, il fut également tenté par le marxisme et s'intéressa au bouddhisme. « Il a poursuivi une quête tâtonnante qui lui a fait abandonner le christianisme au profit du bouddhisme, puis du marxisme-léninisme, avant de le ramener à Jésus sous l'égide de Saint-François. » Bertrand Westphal (in “Roman et évangile : transposition de l'évangile dans le roman européen”, p. 179) Bien que son œuvre soit marquée d’un réel anticléricalisme, il n’en reste pas moins que son rapport à la religion chrétienne laissa des traces fortes dans sa pensée : goût prononcé de l’ascétisme, dualisme puissant entre corps et esprit, idée du caractère rédempteur de la souffrance… Ainsi la lecture de la vie des saints, qu'il faisait enfant à sa mère, le marqua-t-elle durablement. Mais plus que tout, c’est le modèle christique, et plus particulièrement l’image du Christ montant au Golgotha, qui traverse son œuvre comme un axe fondateur. Bien que libéré de la religion, comme en témoigne sans équivoque son fameux « Je n'espère rien, je ne crains rien, je suis libre », Kazantzákis restera donc l’héritier de cet « idéal Christ » qui se fond aussi, il faut le souligner, avec celui emprunté à la culture éminemment guerrière d’une Crète farouche encore sous le joug turc dans ses années d’enfance. Sources : France Culture et Wikipédia

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Citations et extraits (519) Voir plus Ajouter une citation
Nous sommes partis d'un chaos tout-puissant, d'un abîme épais, inextricable, fait de ténèbres et de lumière. Et tous - végétaux, animaux, hommes, idées -, dans le bref passage de la vie individuelle, nous luttons pour ordonner en nous le chaos, pour clarifier l'abîme, pour travailler dans nos corps le plus de nuit possible et en faire de la lumière.
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Nikos Kazantzakis
(Sur la tombe de Nikos Kazantzakis est inscrite l'épitaphe:) Je n'espère rien, je ne crains rien, je suis libre.
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Nikos Kazantzakis
Les meilleurs professeurs sont ceux qui savent se transformer en ponts, et qui invitent leurs élèves à les franchir.
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Ce Hussein Aga était un saint homme. Un jour il me prend sur ses genoux et pose sa main sur ma tête comme s'il me donnait sa bénédiction : "Alexis, qu'il me dit, je vais te confier quelque chose. Tu es trop petit pour comprendre, mais tu comprendras quand tu seras plus grand. Écoute-moi, mon enfant : le bon Dieu, tu vois, ni les sept étages du ciel ni les sept étages de la terre ne peuvent le contenir. Mais le coeur de l'homme le contient. Alors, prends garde, Alexis, de ne jamais blesser le coeur de l'homme!"
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Si le cœur de l'homme ne déborde pas d'amour ou de colère, rien ne peut se faire en ce monde.
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Nous restâmes silencieux auprès du brasero, tard dans la nuit. Je sentais de nouveau combien le bonheur est chose simple et frugale : un verre de vin, une châtaigne, un misérable poêle, la rumeur de la mer. Rien d'autre. Et pour sentir que tout cela c'est du bonheur, il ne faut qu'un coeur simple et frugal.
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Le bon maître ne veut pas de récompense plus éclatante que celle-là : former un élève qui le dépasse.
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Nikos Kazantzakis
La poésie est le sel qui empêche à la vie de pourrir.

Écrit sur le livre d'or d'une librairie d'Antibes
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Mer, douceur automnale, îles baignées de lumière, voile diaphane de petite pluie fine qui couvrait l'immortelle nudité de la Grèce. Heureux, pensai-je, l'homme à qui il a été donné, avant de mourir, de naviguer dans la mer égéenne.
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Confucius dit : "beaucoup cherchent le bonheur plus haut que l'homme ; d'autres, plus bas. Mais le bonheur est à la taille de l'homme." C'est juste. Il existe donc autant de bonheurs qu'il y a de tailles d'hommes. Tel est, mon cher élève et maître, mon bonheur aujourd'hui : je le mesure, le remesure, inquiet, pour savoir quelle est maintenant ma taille. Parce que, tu le sais bien, la taille de l'homme n'est pas toujours la même.
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