Citations de Kazuo Kamimura (102)
Le talent tient dans cette capacité à persévérer. Le génie réside, lui, dans cette capacité à toujours créer quelque chose de nouveau.
("Postface" de "Lady Snowblood volume 3")
"Tous les couples créent eux-même leur propre légende amoureuse. Des instants uniques, intimes, qui ne sont beaux que pour ceux qui les vivent."
Les rues de Ginza sont jonchées de petites flaques d'eau formées par les larmes que laissent couler les papillons de nuit. Et les soirs d'hiver, elles forment de légères plaques de verglas.
Normalité et bizarrerie ont ceci en commun avec la folie et la raison que leur frontière est floue.
Hmm... Mais ne dit-on pas que l'amour est comme une poussée de fièvre ? Si j'ai été très amoureux, ça veut dire que j'ai attrapé une sacrée maladie.
Le train file en direction du passé.
Là, je compte rencontrer celle que j’ai été jadis, cracher sur la petite fille qui croyait un tant soit peu en l’amour, la mépriser de toute mes forces.
A cette fillette que je fus, je lancerais : « L’amour dis-tu ? Peuh ! »
" L'amour se présente toujours comme une ensemble de fautes.
S'il est beau malgré tout, c'est certainement parce que les fautes commises par l'homme et la femme sont belles. "
[...] il est difficile de refranchir le seuil d'un monde qu'on a quitté.
Malgré le poids des larmes et de la sueur que l’on doit verser pour vivre, l’argent que l’on gagne est aussi léger que les plumes d’un oiseau.
Il ne faut jamais vendre ton corps et ton cœur... Quand tu t'en rends compte, il est déjà trop tard.
Dans la lumière blanche et faible du matin, il restait un peu de la nuit. La nuit et le matin se croisaient aux coins des rues, sous les fleurs, dans le jardin des gens. C'était une heure blanche qui n'est ni le jour ni la nuit, indécise et imprécise. Elle leur ressemblait certainement.
Je voulais m'épanouir discrètement. Pas une fois je n'ai songé à me montrer au soleil, car j'ai vu la forme étrange que prennent les fleurs de l'ombre en quête de lumière et je sais qu'il ne me convient pas d'être éblouie.
Pourquoi faut-il toujours mettre des mots sur les choses quand un homme et une femme se séparent ?
Même la solitude à elle seule rend capable d'aimer.
Nos pupilles et la paume de nos mains ne se teinteront plus de vert comme alors, au début du l'été. Tes doigts blancs et fins étaient toujours unis par la tristesse. Mais c'était toi qu'ils cachaient. Tu es maintenant dans une obscurité moite de laquelle je reçois le signe de la séparation. L'amour est un livre entier de tristesse. Et toi et moi, nous avons fini de le lire. Nos cœurs ourlés de larmes ne seront plus jamais réunis. Nous ne pourrons plus lire ce qui y est écrit.
Je me suis payée une friandise dénommée « amour » avec des faux billets d'amour. La monnaie que j'ai reçue s'appelait « tristesse »
Même la « solitude » à elle seule rend capable d’aimer. Et la simple gentillesse de se donner.
Amour et haine ne sont que deux côté d’une même pièce…
Le discours, profondément calme, de renoncement de cette femme résonnait comme une sorte de musique dans mes oreilles.
Les rues de Ginza sont jonchées de petites flaques d'eau formées par les larmes que laissent couler les papillons de nuit. Et les soirs d'hiver, elles forment de légères plaques de verglas. Mais moi, je ne pleure pas !