AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

3.84/5 (sur 105 notes)

Nationalité : Sénégal
Né(e) à : Louga (Sénégal) , 1947
Biographie :

Née en 1947 à Louga (Sénégal), Mariétou Mbaye Bileoma, béninoise par alliance, signe ses ouvrages du pseudonyme de Ken Bugul, pseudonyme qui signife en wolof : «personne n'en veut».

Diplômée de langues, spécialiste du développement et de la planification familiale, elle est intervenue dans de nombreux pays d'Afrique en qualité de fonctionnaire internationale.

Depuis 1994, elle se consacre principalement à ses activités d'écrivain. Elle a obtenu le Grand Prix Littéraire d'Afrique Noire en 1999.

Elle vit à Porto-Novo au Bénin où elle dirige "Collection d'Afrique", un centre de promotion des œuvres culturelles ainsi que des objets d'art et d'artisanat. Elle est aussi animatrice d'eteliers d'écriture en milieu défavorisé (Ecriture Thérapeutique - de Réhabilitation).
+ Voir plus
Source : http://www.lesfrancophonies.com/maison-des-auteurs/bugul-ken
Ajouter des informations
Bibliographie de Ken Bugul   (12)Voir plus

étiquettes
Videos et interviews (6) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de

Retrouvez les derniers épisodes de la cinquième saison de la P'tite Librairie sur la plateforme france.tv : https://www.france.tv/france-5/la-p-tite-librairie/ N'oubliez pas de vous abonner et d'activer les notifications pour ne rater aucune des vidéos de la P'tite Librairie. Quel roman autobiographique, devenu un classique de la littérature africaine, raconte la désillusion d'une jeune sénégalaise venue étudier en Europe et qui voulait vivre à l'occidentale ? « le Baobab fou », de Ken Bugul, c'est à lire en poche chez Présence africaine.


Citations et extraits (50) Voir plus Ajouter une citation
Ainsi, ce matin-là, j'étais allongée sur le lit, ce que je faisais de plus en plus. La fenêtre donnant directement sur le trottoir, je jouissais de ce spectacle qu'était la rue des jambes. Des jambes nues, des jambes habillées, des jambes d'hommes, des jambes de femmes, des jambes en jupe, des jambes en pantalon, des jambes agiles, des jambes minces, des jambes rapides. Des jambes lourdes, grosses, traînantes. Je vis deux jambes hésitantes, serrées dans des bas de qualité, et je sus que c'était la mère de Louis.
Commenter  J’apprécie          180
Leurs enfants poursuivaient leurs études à l’étranger. S’ils étaient nuls, ils pouvaient faire toutes les facultés, et s’ils voulaient revenir au pays sans diplôme, les nouveaux occupants allaient les faire embaucher dans les directions des grandes sociétés, ou les nommer présidents de conseils d’administration, ou conseillers en n’importe quoi. Ou pourquoi pas politiciens. Le métier le plus facile. Il suffisait seulement d’être sans scrupules, de savoir mentir, voler, trahir, transhumer, changer d’avis tous les jours et manquer de vision.
Commenter  J’apprécie          170
_ Pourquoi te promènes-tu avec un livre ? Je me rendis compte que je n'avais aucune raison de sortir avec un livre. (...)
Avais-je besoin, par timidité, de tenir quelque chose à la main ? Peut-être étais-je simplement victime de cette manie de certains citadins aimant se balader avec un livre, quel qu'il soit, même parfois un petit dictionnaire.
Commenter  J’apprécie          130
Pousser à la liberté ne rendait pas libre,enlever les chaînes au prisonnier n'était pas lui donner la liberté.La liberté c'était la paix.
Commenter  J’apprécie          130
Comme je regrettais d’avoir voulu être autre chose, une personne quasi irréelle, absente de ses origines, d’avoir été entraînée, influencée, trompée, d’avoir joué le numéro de la femme émancipée, soi-disant moderne, d’avoir voulu y croire, d’être passée à côté des choses, d’avoir raté une vie, peut-être.
Commenter  J’apprécie          120
Ah ! Chez Max ! C'était spacieux. Il y avait du mouvement, et l'air circulait. Ce que j'aimais Chez Max, c'était la musique d'ambiance. C'était la même musique de tango qui tournait sans cesse. Quand j'avais questionné Max à ce sujet, il m'avait dit que c'était ainsi depuis l'ancien patron. Quand le bar avait été racheté, l'une des choses entre autres, comme le plat du jour, que le repreneur n'avait pas changée, c'était cette musique de tango. Cela faisait insolite mais, en même temps, ce tango en sourdine laissait planer dans le bar un air de tristesse et de force. Une musique qui rappelait à l'âme ses mouvements, ses sautes d'humeur, dans une atmosphère de mysticisme. Malgré les bruits de verres, de commandes, d'assiettes à l'heure du déjeuner, cette musique flottait sur les murs, sur les tables, sur les gens, comme un fantôme invisible.
Commenter  J’apprécie          90
Ainsi un jour, un de mes frères m'appela: "Tu sais, Ken, tu es très gentille, très bien, sympathique, mais cela ne suffit pas. Nous, nous avons besoin d'une allumeuse, d'une entraîneuse."
Entraîneuse ? Mais entraîner qui dans quoi?
Commenter  J’apprécie          100
Un pays qui ne peut pas faire manger son peuple à sa faim ne peut pas exister. Ce n’est pas un peuple affamé, mal nourri, qui peut avoir de bonnes méninges pour réfléchir, penser, prendre des initiatives, avoir des idées, réagir, travailler. Ce peuple ne sait même pas baiser. Ce peuple ne sait que faire des enfants sans plaisir, des enfants qui naissent tarés, puisque les gènes des géniteurs sont déjà affectés.
Commenter  J’apprécie          80
Je ne voulais pas être la maîtresse d'un homme marié. (...)
Dans mon pays le mariage arrangeait ces choses et on criait à bas la polygamie; mais les hommes ici épousaient une femme, avaient des maîtresses et vivaient dans l'infidélité permanente et on criait vive la monogamie.
Commenter  J’apprécie          80
Comment huit, douze femmes, pouvaient-elles partager la même chambre et avec le même homme ?
Moi qui appartenais à la classe de celles qu'on disait allées à l'école des Autres, je ne pouvais pas comprendre cela et encore moins l'admettre.
Commenter  J’apprécie          80

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Ken Bugul (170)Voir plus

Quiz Voir plus

MOMO, PETIT PRINCE DES BLEUETS.

Qui est le personnage qui dirige le Bibliobus?

Saoud.
Souad.
Saoudim
Mohamed

7 questions
95 lecteurs ont répondu
Créer un quiz sur cet auteur
¤¤

{* *} .._..